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Abolir les devoirs pour mieux réussir

Abolir les devoirs pour mieux réussir
Chaque soir, plutôt que de noircir des pages de cahiers d'exercices, Olivier passe une vingtaine de minutes à lire des bandes dessinées. Comme la plupart de ses camarades de classe, il est bien heureux de repartir à la maison avec un sac d'école qui n'est pas plein à craquer. «C'est une bonne chose, parce qu'on travaille toujours à l'école, alors ça nous donne plus de temps pour faire d'autres choses», lance cet élève de cinquième année. En décidant d'éliminer les traditionnels devoirs et leçons il y a quatre ans, l'équipe de l'école de la Passerelle à Asbestos a aussi décidé d'accorder une plus grande place à la lecture, un élément-clé de la réussite scolaire selon plusieurs recherches. Plutôt que d'apprendre des leçons par coeur, tous les élèves doivent se plonger le nez dans un livre chaque soir. Organisation de la classe L'organisation de la classe a aussi été complètement revue, explique Mélanie Leroux, qui enseigne en troisième année. «Moins de conflits» Dans la région de Québec

Intimidation: de l'espoir sur le banc de l'amitié | Yanick Poisson | Estrie et Régions Ce «banc de l'amitié», comme elle l'a appelé a été conçu à partir d'un banc déjà existant que l'on a peint en blanc. Puis, les élèves considérés comme les amis les plus loyaux de chacune des classes ont été invités à y ajouter leur touche personnelle. Ils ont marqué le siège de dessins, ainsi que de phrases décrivant ce que l'amitié représentait pour eux. Ce banc, la petite Océane, qui est maintenant au secondaire, s'en serait bien servi il y a quelques années lorsque sa silhouette ne convenait pas à certaines de ses collègues de classe. Poule pas de plume La situation a duré plusieurs mois jusqu'à ce qu'un enseignant en éducation physique décide d'intervenir. «J'étais en train de courir et elle m'a dit que je courais comme une poule pas de plume. L'idée du banc est issue d'un projet personnel. Pour Amélie Desjarlais, l'enseignante qui a supervisé le projet de banc de l'amitié, l'intimidation est un fléau vicieux qui se manifeste majoritairement à l'insu des adultes responsables.

Portrait: Carl Vézina, directeur d'une école primaire | Josianne Haspeck | Éducation et enseignement À force d'être engagé dans les écoles où j'enseignais, j'ai eu envie d'avoir plus de pouvoir sur ce qui se passait à l'extérieur de ma classe et d'avoir un plus grand impact sur plus d'élèves. En quoi consiste votre travail? J'ai la responsabilité de la gestion des ressources humaines, des ressources matérielles et des ressources financières. Qu'avez-vous fait comme études? J'ai un baccalauréat en microbiologie et un certificat en enseignement au secondaire. Quel a été votre cheminement professionnel? J'ai enseigné au secondaire de 1991 à 2000 avant de devenir directeur adjoint au secondaire pour deux ans. Décrivez une journée typique de travail. Une journée typique comprend plusieurs imprévus, mais de manière générale, je me planifie du travail administratif et je multiplie les rencontres, soit avec le personnel enseignant ou du service de garde, soit avec des professionnels ou des parents. Quel est votre plus grand défi? Qu'aimez-vous le plus dans ce travail? Plusieurs choses.

La loto prof suscite de la frustration | Denis Villeneuve | Actualités Cette frustration provient du fait que, l'été dernier, la direction de la commission a modifié sa politique de gestion de la liste de suppléance, autrefois gérée par école, pour la confier à un centre d'appels logé au service des ressources humaines. Selon les informations obtenues, lorsqu'un enseignant a besoin d'être remplacé pour une courte durée (moins de 10 jours), la secrétaire responsable doit procéder au remplacement en tirant au hasard le numéro d'un enseignant suppléant, sans égard à son expérience ou heures de travail accomplies dans le passé. Il en résulte qu'un suppléant tout fraîchement diplômé de l'université a autant de chance qu'un autre ayant terminé il y a quelques années d'obtenir une prestation de travail. Suppléants en colère Cette nouvelle politique de remplacement soulève la colère parmi les suppléants d'autant plus que certains craignent de ne jamais être chanceux lors des tirages au hasard. Partage de la tarte Dvilleneuve@lequotidien.com

Pour éviter un gâchis intensif | Rima Elkouri | Rima Elkouri C'est ce qu'on se dit en lisant l'avis étoffé sur le sujet rendu public cette semaine par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE). Le CSE n'est pas contre le programme d'anglais intensif en soi. Mais il est contre le fait de le rendre obligatoire n'importe comment, sans offrir aux écoles les ressources adéquates. En ces temps de restrictions budgétaires où des services essentiels sont réduits dans les écoles, on voit mal comment on y arrivera. L'avis du CSE déboulonne un certain nombre de mythes très répandus en matière d'apprentissage d'une langue seconde. Mythe numéro un: les jeunes enfants sont des éponges; il faudrait donc commencer l'apprentissage de l'anglais le plus tôt possible. En réalité, rien ne permet d'affirmer qu'il y a une période critique à ne pas dépasser pour commencer l'apprentissage d'une langue seconde, rappellent les chercheurs cités par le CSE. En réalité, les chercheurs nous disent que l'apprentissage de plusieurs langues peut être bénéfique pour ces élèves. M.

L'anglais autrement | Pascale Breton | Pascale Breton Bien que favorable à l'anglais intensif, le CSE émet des bémols importants et confirme que le «mur à mur» n'est pas idéal. Le gouvernement a répondu en réitérant son intention de rendre le programme obligatoire, avec des «exceptions». Il faudra connaître rapidement ces exceptions. À la lumière de l'avis, il est indéniable que l'anglais intensif offre des avantages, mais uniquement si les conditions sont réunies. Il faut des enseignants compétents; or, il manque de spécialistes qualifiés en anglais, langue seconde. Il faut se rappeler que pour rendre le programme obligatoire, Québec doit modifier son régime pédagogique, qui donne actuellement aux écoles la responsabilité de déterminer le nombre d'heures d'enseignement de l'anglais. Des choix devront aussi être faits. Le saupoudrage de l'anglais, à raison d'une heure ou deux par semaine, n'est pas suffisant. Le Québec est ambivalent vis-à-vis l'anglais. En ce qui concerne l'anglais intensif, la souplesse est de mise.

Anglais intensif: Yves Bolduc garde le cap | Daphnée Dion-Viens Daphnée Dion-ViensLe Soleil (Québec) Malgré l'avis du Conseil supérieur de l'éducation, le ministre Yves Bolduc ne met pas une croix sur l'anglais intensif obligatoire à la fin du primaire, sauf en cas d'exceptions. Il n'est d'ailleurs «pas exclu» de modifier la Loi sur l'instruction publique pour forcer les écoles à offrir le programme, a indiqué mercredi au Soleil sa directrice de cabinet, Marie-Ève Bédard. Présentement, c'est le conseil d'établissement de chaque école qui a le dernier mot. «On souhaite que l'école fasse le travail de réflexion et si ce n'est pas pertinent, qu'elle en fasse la démonstration au ministre, mais sinon, que ce soit étendu partout», a précisé Mme Bédard. La réflexion se poursuivra au cours de l'automne, a-t-elle ajouté.

Les écoles primaires du Québec débordent | Catherine Handfield Alors que le nombre d'élèves de maternelle au Québec atteint cette année le haut de la vague, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) vient d'autoriser le financement de 32 projets d'agrandissement et de construction d'écoles, pour un total de 243 millions, selon les données obtenues par La Presse. Plus de la moitié de ces projets seront réalisés à Montréal et en Montérégie, où les besoins sont importants. «Nous avons fait état au MELS de la hausse des naissances, de la densification des quartiers et de la forte immigration dans plusieurs quartiers et municipalités de notre territoire, et nous avons été entendus», se réjouit Diane Lamarche-Venne, présidente de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, où des projets d'une valeur de 50 millions viennent d'être approuvés. Au cours des dernières semaines. le MELS a annoncé aux commissions scolaires les projets de construction et d'agrandissement d'écoles retenus parmi les demandes formulées l'an dernier. - Louise Leduc

Le CSE opposé à une implantation mur à mur Connexion Lisa-Marie Gervais 27 août 2014 Société / ÉducationLe CSE opposé à une implantation mur à mur Photo : Jacques Nadeau Le Devoir L’anglais intensif en 6e année ne devrait pas être implanté « mur à mur » et encore moins être obligatoire, conclut un nouvel avis du Conseil supérieur de l’éducation (CSE). Sans nier le bien-fondé du programme, le CSE affirme que des améliorations devront y être apportées si le gouvernement libéral, qui en fait son cheval de bataille, veut atteindre ses objectifs. Sinon, c’est du temps « mal investi », estime le CSE. « S’il n’y a pas une bonne coordination entre les enseignants qui font le programme intensif et ceux qui enseignent la langue, s’il n’y a pas d’embauche de spécialistes de la langue en nombre suffisant et s’ils n’ont pas une formation adéquate, ça ne donnera pas les résultats, c’est clair », a déclaré au Devoir Claude Lessard, le président du CSE. Quelques problèmes Site complet

Repentigny: un terrain de soccer plutôt qu'une nouvelle école | Catherine Handfield «Je suis très déçu de la décision de la commission scolaire anglophone d'aller de l'avant avec son projet de terrain de soccer avant même que le ministre de l'Éducation ne se prononce sur le dossier», dit René Labrie, président de la commission scolaire des Affluents. La commission scolaire des Affluents, en banlieue nord de Montréal, veut construire une école primaire sur le terrain inoccupé de l'école primaire anglophone Franklin-Hill, dans le secteur Valmont-sur-Parcs, à Repentigny. Cela lui permettrait d'accueillir bon nombre des 600 nouveaux élèves attendus dans le secteur d'ici trois ans. La commission scolaire anglophone (Sir-Wilfrid-Laurier) tient mordicus à garder ce terrain de 22 000 m2, qui lui a été donné par la Ville de Repentigny à la fin des années 90. Contrat accordé En juin, le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, a demandé aux deux commissions scolaires de s'entendre d'ici le mois de septembre. Pourquoi ne pas attendre de régler le dossier avant d'aller de l'avant?

Mon opinion concernant l'abolition des devoirs... Je ne sais pas vraiment ce que je dois pensée de ce sujet... Mais pour ma part je crois que les élèves font suffisamment à l'école et ils ont besoins d'activité parascolaire hors du temps qu'il consacre à leur devoir... by cindyplante Sep 29

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