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Mondialisation : regards de géographes

Mondialisation : regards de géographes
La mondialisation bouleverse tout : la notion de citoyenneté comme les rôles des États ou les échelles de l’espace… La géographie se doit de repenser ces concepts. Éclairages. Une jeune femme de l’ethnie Tamang, accrochée à une immense balançoire, s’envole vers le ciel himalayen… Cette image semble flotter hors du temps. Elle évoque les jeux traditionnels de l’Asie orientale, et plus largement les sociétés locales au cadre spatial limité à un fragment de la surface de notre planète. Mondialisation : la relecture des géographes Cette mondialisation tamang s’effectue dans le cadre plus large de la mondialisation du Népal. Nous sommes tous des Tamang Cet ouvrage se situe dans la filiation d’un livre publié en 1992, Le Monde : espaces et systèmes, conçu par trois géographes, Marie-Françoise Durand, J. L’invention du MondeUne géographie de la mondialisation

Les espaces de la mondialisation, héritages et dynamiques Les espaces de la mondialisation, héritages et dynamiques L'existence d'un niveau géographie mondial, d'éléments de société à l'échelle du Monde, est un fait aujourd'hui omniprésent. On nomme ""mondialisation"" sa construction. M. SORRE introduction INTRODUCTION*a Je veux inscrire aux premières lignes de ce livre les noms de Paul Vidal de la Blache et de Charles Flahault. Les entretiens et les conseils de ces maîtres ont orienté mon esprit vers les problèmes de la géographie humaine en liaison avec la biologie. Ce livre n’est ni un Traité, ni un Manuel. On trouvera ici le fruit de réflexions poursuivies durant des années. La première tâche de la géographie humaine consiste dans l’étude de l’homme considéré comme un organisme vivant soumis à des conditions déterminées d’existence et réagissant aux excitations reçues du milieu naturel. Les maîtres de la géographie humaine ont été attirés par ces problèmes. L’écologie humaine revendique des titres anciens. C’est que tout progrès solide demeurait impossible aussi longtemps qu’on ne se représentait pas la complexité du milieu où se meut l’humanité et que la physiologie de l’homme n’avait pas franchi les étapes décisives. Encore est-il trop simple de parler de l’homme. Max. * M.

La mondialisation avant la mondialisation La mondialisation a commencé bien avant la Révolution industrielle et la colonisation, avec les flux commerciaux, les migrations religieuses et les échanges matrimoniaux transfrontaliers… Mais comment est-on passé de cette mondialisation archaïque à la globalisation moderne ? La mondialisation n’est pas une idée neuve. Nous pouvons repérer une continuité des formes de mondialisation et des principes qui la sous-tendent depuis l’Antiquité classique jusqu’au début de la période moderne. D’importants changements politiques et économiques se sont produits durant cet intervalle, mais les plus importants bouleversements ont pris place à partir du xviie siècle.C’est en effet à ce moment que, grâce aux nouveaux réseaux culturels et économiques des systèmes esclavagistes et à l’argent du Nouveau Monde, une partie du monde atlantique entrait dans le début de la mondialisation capitaliste.

Le postmodernisme en géographie Louis Dupont Vous avez donné deux éléments pour apprécier la modernité, l’état objectif des choses, une réalité et une attitude, d’une part, et une manière de penser, donc tout un appareillage conceptuel et théorique, d’autre part. Vous en avez implicitement inclus un troisième, la critique postmoderne de la modernité, qui doit faire ses preuves. Cela me semble très pertinent car, pour être légitime, la pensée postmoderne doit prouver ou doit démontrer la rupture, autrement dit on ne pourra jamais légitimement dire qu’il y a une pensée postmoderne, une réalité postmoderne, tant qu’on n’a pas démontré la rupture d’avec la modernité. Jean-Marc Besse Cette intervention va me permettre de rappeler une chose à propos du thème de la rupture avec la modernité, et de l’idée selon laquelle il y aurait quelque chose après la modernité. J’aimerais ajouter un mot à propos de ce que disait Augustin Berque tout à l’heure, s’agissant de la caractérisation de la modernité. Roger Brunet Augustin Berque

Qu'est-ce que le capitalisme ? Alors que le capitalisme semble régner sans partage sur tous les recoins de la planète, les historiens débattent comme rarement sur sa genèse. Depuis que des chercheurs ont entrepris de réviser de fond en comble l’histoire économique des contrées non européennes, c’est une nouvelle histoire du capitalisme qui se profile. Les travaux d’histoire globale ont remis sur le tapis la question des origines du capitalisme en montrant que nombre de ses ingrédients constitutifs peuvent être repérés bien avant le XVIe siècle, tant en Europe qu’en Asie, qu’il s’agisse de l’existence de marchés développés, du système de crédit, de contrats salariaux, de l’impérialisme (1)… Ce courant de recherche prolonge en ce sens la vision de Fernand Braudel, pour lequel le capitalisme se définit comme un ensemble de pratiques présentes dans de multiples sociétés, à de multiples époques (2). La quête rationnelle du profit Raison de plus pour rappeler en quoi consiste la spécificité du capitalisme. (1) Voir P.

La loi, la mémoire et l'histoire par Jean-Denis Bredin de l’Académie française Canal Académie vous propose d’écouter la retransmission de la communication de Jean-Denis Bredin de l’Académie française, le 29 septembre 2008 devant ses confrères de l’Académie des sciences morales et politiques, à l’Institut de France : La Loi, la mémoire et l’histoire, un sujet au cœur du débat sur les lois mémorielles. Jean-Denis Bredin de l’Académie française, à l’Académie des sciences morales et politiques, le 29 septembre 2008 © Canal Académie Jean-Denis Bredin pense que rien n’est plus banal que d’instrumentaliser l’histoire et que l’histoire n’appartient à personne. Pour en savoir plus Jean-Denis Bredin de l’Académie française

Les racines chinoises de la mondialisation Cet encadré est issu de l'article « Nous n'avons plus d'antipodes » Depuis le néolithique, la population humaine n’a cessé d’augmenter et de se diffuser, dynamique qui ne pouvait, sauf catastrophe, que déboucher sur l’émergence d’un niveau mondial. La mise en relation des différentes sociétés préexistantes nécessitait de grands voyages maritimes. Jusqu’au xve siècle, c’est l’inverse qui s’est produit : la plus grande partie de l’humanité est interconnectée par des voies terrestres (routes de la Soie et leurs prolongements) et de cabotage (Méditerranée, routes des Épices du golfe d’Aden aux mers de Chine). Les Européens étaient-ils les mieux situés pour devenir les initiateurs de ces « découvertes » ? En 1433, un coup d’arrêt brutal est donné à cet effort, coûteux même pour l’empire du Milieu. On peut difficilement ne pas s’interroger sur ce qu’aurait été le monde s’il avait résulté de découvertes orientales et non occidentales.

Dossier – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… DOSSIER – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… [vendredi 05 octobre 2012] "Histoire globale", "histoire connectée", "world history"… Quel que soit le nom qu’on préfère lui donner, un important mouvement scientifique et éditorial semble ébranler, en France comme à l’étranger, les représentations communément admises de la coexistence et de la mise en relation des peuples. Derrière une cette variété d’étiquettes au demeurant énigmatiques s’esquisse en somme une nouvelle histoire des Grandes découvertes prises comme événements organisateurs du "grand désenclavement" ou de "l’invention du monde" . De diverses manières, le regard de certains historiens change ainsi d’échelle et se détourne des grandes fresques totalisantes de la "grammaire des civilisations" pour mieux se concentrer sur l’analyse resserrée de leurs points de rencontre – effective ou manquée. Critiques : - Romain Bertrand, L'Histoire à parts égales. - Patrick Boucheron, Inventer le monde. Entretiens :

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