background preloader

Entretiens & articles

Entretiens & articles
Related:  BD

Première Guerre mondiale et BD (article) Agrégé et docteur en histoire, Vincent Marie a notamment dirigé la rédaction du catalogue de l’exposition La Grande Guerre dans la bande dessinée de 1914 à aujourd’hui, organisée par l’Historial de Péronne en 2009. Dernièrement, il a également assuré la coordination scientifique du hors-série de Beaux Arts Magazine consacré à La Grande guerre en bande dessinée (Avril 2014). Dans ce long entretien, il revient sur l’histoire de la représentation graphique de la Grande Guerre qui, depuis un siècle, a pris une part si importante dans la bande dessinée historique. Nonfiction.fr–Quand commence l’histoire de la BD sur 14-18? Y a-t-il déjà une production de ce type durant le conflit, et si oui, s’est-elle occupée de le représenter, vu du front ou de l’arrière? Vincent Marie–La production de bande dessinée voit le jour dès le début du conflit, dès 14. Nonfiction.fr–Dans tous les cas, on a donc une production –publique et privée– qui s’adresse d’abord à un public jeune… Vincent Marie–Oui et non.

La Grande Guerre au miroir de la bande dessinée Nombreux sont aujourd’hui les récits dessinés qui évoquent le premier conflit mondial et certains critiques vont même jusqu’à parler d’une nouvelle écriture de la guerre en bande dessinée, voire d’un sujet à la mode. Pourquoi la Grande Guerre intéresse-t-elle autant les auteurs de bandes dessinées ? Qu’elle soit réaliste, humoristique, fantaisiste, et quelles que soient les époques (de Bécassine1 à la série Le Cœur de Bataille2 ), la bande dessinée se manifeste comme un véritable laboratoire d’imageries mémorielles de la Grande Guerre. Or loin des illustrés d’époque et depuis Tardi avec C’était la guerre des tranchées3, qui fait figure de classique fondateur - comment les dessinateurs se sont-ils emparés d’un tel sujet ? L’attrait pour la Grande Guerre L’engouement des dessinateurs de bande dessinée pour 14-18 s’explique selon un triple point de vue. De ces points de vue, dessiner sur 14-18 devient sous les pinceaux des artistes une aventure où l’intime côtoie la Grande Histoire.

la première guerre mondiale dans la bande dessinée sélection bibliographique C’était la guerre des tranchées, 1914-1918 / scén. et dessin Jacques Tardi. - Casterman. Suite de courtes histoires sur le quotidien sordide de la vie dans les tranchées de la première guerre mondiale. Beaucoup d’albums de Jacques Tardi mettent en scène la Première Guerre mondiale. On pourra lire également Le Der des Ders , d’après Didier Daeninckx (Casterman), et Putain de guerre ! Texte de Verney (Casterman). Paroles de poilus Tome 1 : Lettres et carnets du front 1914-1918 / adapté de et préfacé par Jean-Pierre Guéno ; ouvrage collectif - Paris : Soleil. Les Champs d’honneur / adapté de et scén. La Lecture des ruines tome 1 / scén. et dessin David B. ; Thomasine, coloriste. - Dupuis (Aire libre). Le Sang des Valentines / scén. et dessin Christian de Metter ; dessin Catel. - Casterman (Un Monde). Une Après-midi d’été / dessin et scén. La Grande guerre de Charlie / Pat Mills ; Joe Colquhoun. - Ed. pour la jeunesse Bécassine chez les alliés / scén.

La Première Guerre mondiale en BD : « Carnets 14-18 » | La Première Guerre mondiale | Metropolis, tous les dimanches à 11h20 Quatre histoires de France et d'Allemagne de la Première Guerre mondiale dans une bande dessinée. L’éditrice Julie Cazier qui vit depuis 15 ans à Cologne s’étonne de la différence de traitement, côté français et côté allemand, du Centenaire de la Grande Guerre. Alors que dans l’Hexagone, les commémorations ont été préparées plusieurs années à l’avance, les médias d’outre-Rhin ne s’intéressent que maintenant à cette période. Julie Cazier, qui est également politologue et mère de famille, a eu par ailleurs l’impression que personne n’essayait vraiment d’expliquer aux jeunes d’aujourd’hui ce que fut la Première Guerre mondiale. Elle a donc eu l’idée de raconter dans une bande dessinée l’histoire de deux jeunes Français et de deux jeunes Allemands, bien représentatifs de la vie militaire et civile d’alors, qui ont écrit soit un journal intime en 14-18 soit leurs mémoires plus tard. L’illustrateur franco-allemand Jörg Mailliet ensuite mis ces histoires en images. Lien: Bande dessinée

Témoignage et engagement... l’Holocauste en bande dessinée Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’à nos jours, les productions plastiques qui traitent de la Shoah surprennent par leur diversité et leur originalité : roman graphique, comics de super-héros, manga, caricature, bande dessinée classique… Cette dernière fait l’objet d’une exposition Shoah en bande dessinée, tabou ou totem ? au Mémorial de la Shoah (jusqu’au 30 octobre 2017), qui rassemble plus de 200 planches dont énormément d’originaux et quelques œuvres numériques. Et pourtant, la bande dessinée a mis du temps pour s’emparer entièrement de la Shoah, délaissant pendant de nombreuses années le sort des Juifs en faveur d’une mise en scène de la libération des camps. "Après la guerre, il y a une médiatisation sur la libération des camps, puis une sorte de tabou. Ce n’est qu’à la fin des années 70 et des années 80 que la Shoah réapparaît en bande dessinée." Lucie Servin, historienne et journaliste, dans Ping Pong. Enfin, en 1944, la bande dessinée française La Bête est morte !

Everyone’s history?! An inventory on writing contemporary history in the digital age | We think History Frédéric Clavert, Serge Noiret (Editors), L’histoire contemporaine à l’ère numérique, Contemporary History in the Digital Age, Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt, New York, Oxford, Wien, 2013. 381 p. Review The humanities are subject to a continuous, but recently accelerated change. In the meantime, this change has a powerful name: Digital Humanities. In their introduction, they remember Emmanuel Le Roy Ladurie, who predicted in 1973 that “future historians will either be programmers or no longer be”. [1] Has it come to this? A special opportunity and challenge is the Web 2.0. What that means for the infrastructures of history and humanities, Marin Dacos shows in his article in the first part of the volume. [3] They provide access, stability, interoperability and evaluation (interpretation) of research data. [4] An example is OpenEdition, which operates an information system that flexibly meets the needs of researchers, while ensuring the long-term availability of the data.

Seconde Guerre mondiale dans la bande dessinée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. BD dans les pays en guerre[modifier | modifier le code] La Seconde Guerre mondiale est intéressante, à bien des égards, puisqu’elle a touché tous les pays dans lesquels la bande dessinée existait : les États-Unis, Le Japon, la France et la Belgique. Ce conflit a été traité de manières différentes selon le rôle joué pendant ces années terribles. Propagande au service de l’Oncle Sam[modifier | modifier le code] Le vainqueur américain ne s’embarrasse d’aucune nuance dans la description des faits et dépeint ses ennemis sans ambages. Le 7 décembre 1941, Pearl Harbour est attaqué par surprise. Dans Spirit[1], on trouve des allusions à la guerre dès les premiers numéros : le justicier masqué donne l’exemple et s’engage volontairement dans l’US Army. Guerre dans le Pacifique[modifier | modifier le code] Guerre en Europe[modifier | modifier le code] Nazisme en tant qu'incarnation absolue du Mal[modifier | modifier le code]

Imaginations historiennes Recensé : Marie Panter, Pascale Mounier, Monica Martinat et Matthieu Devigne (dir.), Imagination et Histoire : enjeux contemporains, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014. 328 p., 20 €. Croisant les approches historiennes, littéraires et cinématographiques, l’ouvrage collectif Imagination et Histoire cherche autant à faire le point sur les très nombreuses réflexions épistémologiques qui traversent la discipline depuis la fin des années 1970, qu’à les renouveler. Évitant de revenir frontalement sur des problématiques liées à la mise en intrigue du passé, au rapport à la fiction ou à la falsification de l’histoire [1], il a pour principale originalité de placer au centre de l’investigation le rapport à l’imagination [2]. Écritures historiennes Le postulat de l’ouvrage est que l’imagination « ne peut être simplement opposée à la raison, mais que, mise au service de cette dernière, elle est la faculté essentielle qui permet de représenter et de penser l’histoire [3] ». Ouvertures

la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image - Toutes les activités et ressources de la Cité à portée de clic. enseignement (1) : enseigner avec la bande dessinée [janvier 2013] L’histoire des liens entre bande dessinée et éducation s’est exprimée successivement dans les termes d’une hostilité farouche, d’une intégration résignée, puis d’une récupération intéressée et d’une légitimation affichée. Petit historique de l’intégration scolaire de la bande dessinée Le rejet des éducateurs catholiques et laïcs s’exprime dès 1907, lorsque la bande dessinée devient presque exclusivement un matériau des publications de presse destinées à la jeunesse. Leur argumentaire, où se mêlent considérations esthétiques, psychologiques et morales, ne variera guère jusqu’aux années 1960 : le médium est stigmatisé pour la pauvreté du texte, pour la teneur grotesque et caricaturale des illustrations, pour son contenu pulsionnel et violent, sans oublier le pouvoir séducteur de l’image (qui encouragerait l’affabulation) et même l’inintelligibilité même de la narration verbo-iconique. Une intégration en trompe-l’œil Enseigner l’Histoire avec la bande dessinée Nicolas Rouvière

Série « Café géo Ville et BD » (1) : La ville, la géographie et la bande dessinée – SciencesDessinées Ce texte est un extrait du compte-rendu du Café géographique de Paris du 28 janvier 2014 où Aymeric Landot et Bénédicte Tratnjek étaient invités à intervenir sur le sujet « Représenter l’espace urbain dans la bande dessinée » suite à la journée d’études du Laboratoire junior Sciences Dessinées du 18 septembre 2013 : Ville et bande dessinée, avec Benoît Peeters comme invité du grand entretien. L’intégralité du compte-rendu est à paraître sur le site des Cafés géographiques que nous remercions de cette invitation. Voir tous les billets de la série « Café géo Ville et BD ». Bénédicte Tratnjek rappelle d’emblée que les Cafés géo, en 2001, avaient organisé une soirée pour décrypter l’« Hergéographie » [1]. Alors que la bande dessinée a connu de grandes difficultés à être reconnue comme objet géographique, et plus généralement objet pour l’ensemble des recherches universitaires, les Cafés géo ont été précurseurs sur cette question d’une approche de la BD par la géographie.

Séminaire ENSSIB : « La bande dessinée en questions » (Lyon/Villeurbanne) – SciencesDessinées Les prochaines séances du séminaire « La bande dessinée en questions » organisé par Pascal Robert à l’ENSSIB (École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques) auront pour thème : « La BD en Rhône-Alpes : acteurs, initiatives et enjeux« . Présentation du séminaire :« La bande-dessinée ne se fait pas qu’à paris. Elle est également très dynamique en Rhône-Alpes. Le séminaire de cette année se propose donc de donner la parole à ses acteurs (éditeurs, auteurs, universitaires, bibliothécaires, organisateurs de festivals et libraires), de présenter leurs initiatives (les maisons d’éditions en Rhône-Alpes, les livres publiés sur la BD, les expositions, etc.) et les enjeux (contraintes et opportunités) d’une vie de la BD en « province ». Programme des prochaines séances : Deux autres séances suivront, sur les bibliothèques et la BD, ainsi que sur les festival de BD dans la région Rhône-Alpes. Source de l’information : Site de l’ENSSIB :

Related: