Développement : quand l'Afrique passera au vert Avec le réchauffement climatique, le continent semble promis au pire : sécheresses, montée des eaux, crises alimentaires… À moins qu'il n'en profite pour devenir un champion du développement durable ? L’accord mondial négocié durant la 21e Conférence des Nations unies sur le climat (COP 21), organisée à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 et pour laquelle de nombreux chefs d’État ont fait le déplacement, symbolise à lui seul une nouvelle ère. Après les différentes réunions préparatoires qui se sont déroulées ces dernières années de Cancún à Lima en passant par Doha et Varsovie, il semble acquis que le réchauffement climatique est bien une réalité pour la planète entière. L’heure est grave et, plus que jamais, au compromis diplomatique. L’Afrique va devoir emprunter la voie d’une croissance verte dont les grandes lignes restent à définir. Lourd tribut Saute-mouton Les bénéfices d’une telle électrification verte ? Avantage À l’Est, du renouvelable Olivier Caslin
Can Services Drive Africa's Development? | The Huffington Post The conventional map of Africa’s development path went more or less like this: transfers of capital and technology would ease people out of farming and into factory jobs around cities, while income from the extraction of oil, gas, and minerals would help governments pay for education, health, and infrastructure. At the end of it, most workers would manufacture goods that the world would want to buy—at salaries that workers in richer parts of the world would shun. The problem with this march towards “industrialization” is that it has not happened. There are of course many reasons why Africa has not yet industrialized big time, like poor governance and bad logistics. The first surprise is that virtually all services can be—and are—traded among and beyond African countries—even the most seemingly menial. Trade in African services is not just varied—it is also huge and booming. In fairness, African leaders have in recent years tried to remove the barriers that hinder trade in services.
En Afrique, la sécurité et l’état de droit reculent - La Croix Le progrès de la gouvernance en Afrique au cours des dix dernières années est freiné par la détérioration en matière de sécurité et d’état de droit, selon les indices établis par la Fondation Mo Ibrahim. L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) a été rendu public lundi 3 octobre 2016 par la Fondation Mo Ibrahim pour la dixième année consécutive. Il indique une dégradation dans la catégorie « Sécurité et État de Droit ». L’IIAG évalue, à partir de 95 indicateurs issus de 34 sources indépendantes, l’évolution de la gouvernance dans chacun des 54 pays du continent africain. « L’Afrique n’est pas un pays. > À lire : L’ancien président namibien, lauréat du Prix de la Fondation Les petits pays ont une meilleure gouvernance Au cours de la dernière décennie, 37 pays, correspondant à 70 % de la population du continent, ont enregistré une amélioration dans leur gouvernance globale. L’insécurité est le plus important obstacle au développement L’enseignement et la santé ont progressé
IMF Urges East Africa Nations to Use Good Times to Build Buffers East African nations with economic growth outpacing others on the continent should use the current good times to create cushions against inevitable tough periods, the International Monetary Fund’s director for Africa said. While sub-Saharan Africa’s economic growth is expected to slow to 1.4 percent this year, nations such as Kenya and Rwanda forecast 6 percent expansion as they benefit from lower oil prices and public spending on infrastructure projects. Gross domestic product in Tanzania, which holds natural gas reserves of as much as 58 trillion cubic feet, could grow by more than 7 percent, according to government estimates. “We have a saying in my country that the time to build a roof is when the sun is shining,” IMF’s Abebe Selassie said in an interview in the northern Tanzanian city of Arusha on Oct. 31. Countries should strike a balance between addressing their needs and making sure that their debt doesn’t get out of control, he said. Fiscal Consolidation
Non, l’entrepreneur ne changera pas l’Afrique ! Pour notre chroniqueur, le discours hyper médiatisé qui place l’avenir du continent entre les mains des « businessmen » est supercherie. Il y a une mode en Afrique qui consiste à survendre l’entreprenariat, et même à en faire la panacée du développement du continent, au mépris des réalités têtues et importantes auxquelles il fait face. Dans les bonnes feuilles de leur dernier livre, publiées récemment par Le Monde Afrique, Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg, en évoquant, de façon dithyrambique, la place de l’entreprenariat dans la transformation de l’Afrique, n’y échappent pas. Lire aussi : Et si c’était les entrepreneurs africains qui faisaient aujourd’hui l’histoire du continent ? D’abord, une précision : entreprendre n’est pas chose nouvelle en Afrique comme on tend souvent à le penser. Le discours actuel sur l’entreprenariat comme la solution miracle aux problèmes divers du continent a ceci de gênant qu’il est foncièrement naïf, faux et redondant. Primauté de l’action publique
Et si c’était les entrepreneurs africains qui faisaient aujourd’hui l’histoire du continent ? Ex-patron de l’AFD et investisseur, Jean-Michel Severino publie avec Jérémy Hajdenberg un nouvel essai marquant. Le « Monde Afrique » en publie les bonnes feuilles. Jean-Michel Severino préside Investisseurs & Partenaires (I & P), un fonds d’investissement à impact social destiné aux PME africaines. Il a été vice-président de la Banque mondiale et directeur de l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique). L’image de l’Afrique au sud du Sahara est devenue double – et trouble. Mais les médias continuent aussi à véhiculer l’image d’un continent souffrant de misère, de sécheresses, de maladies, de coups d’Etat, du terrorisme, et où la sécurité ne cesserait de se dégrader. Héros de la croissance L’objet de notre livre n’est pas de trancher entre afro-optimistes et afro-pessimistes. Notre métier nous a donné l’occasion d’en rencontrer beaucoup. Lire aussi : Quatorze start-up qui font bouger l’Afrique Des parcours qui forcent l’admiration Définitivement décomplexés
China's model is becoming more popular in Africa than the United States economic model — Quartz More African countries are looking East for inspiration on how to grow and manage their economies. According to a survey by Afrobarometer, China is the second-most popular international presence on the continent, only slightly behind the United States. “China rivals the United States in influence and popularity as a development model,” the report, released today (pdf), concluded. About 30% of 56,000 people surveyed in 36 African countries ranked the US as the most popular model for national development, compared to 24% who ranked China first. However, in several regions—Southern Africa, North Africa, and Central Africa—the popularity of China’s example of state-led economic growth matched or outpaced that of the US. Several aspects of China’s rise from one of the world’s poorest countries to its second-largest economy in the span of three decades likely resonate in African countries. It’s not certain that China’s model of development is one to be emulated.
« La révolution entrepreneuriale en Afrique nous donne une leçon d’économie » Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg, auteurs d’« Entreprenante Afrique », répondent aux critiques de notre chroniqueur Hamidou Anne. Depuis sa parution il y a quelques semaines, notre livre Entreprenante Afrique a suscité beaucoup de commentaires, certains très positifs, d’autres plus critiques. L’un des axes de la critique consiste à affirmer que nous tenons un propos trop enthousiaste sur la place des entrepreneurs et que nous négligeons le rôle de l’Etat en Afrique. Tel n’est pourtant pas notre propos. Notre livre insiste au contraire sur la nécessaire intervention des Etats, et ce sur tous les plans (comme la gouvernance, les infrastructures, la santé, l’éducation…), tout en reconnaissant et en démontrant que le secteur privé africain – et donc l’entrepreneuriat – constitue le principal moteur des économies du continent. Lire aussi : Non, l’entrepreneur ne changera pas l’Afrique ! Essor économique réel Des héros qui déplacent des montagnes
[FLASH-BACK] Il y a 50 ans, l'indépendance du Congo- 3 juillet 2010 Entre les 4 et 7 janvier 1957, éclatent, dans la capitale du Congo belge, les "émeutes de Léopoldville", provoquées par l'interdiction d'un meeting du mouvement indépendantiste Alliance des Bakongo (ABAKO). Dès le 13 janvier, le gouvernement belge annonce son intention de donner à son indépendance au pays. La "République du Congo" naît le 30 juin 1960. Le roi Baudouin se rend lui-même à Léopoldville pour officialiser la proclamation d'indépendance, signée par Joseph Kasavubu, chef du nouvel Etat, et Patrice Lumumba, chef du gouvernement. Mais très vite, des tensions apparaissent entre Congolais et les ex-colons qui sont accusés de vouloir conserver le pouvoir et de comploter contre le nouvel Etat. La communauté européenne devient la cible de violences, provoquant un grand émoi dans leur pays d'origine qui menace d'intervenir militairement. Au fil des mois, la situation dégénère en guerre civile. Mobutu a maintenant les mains libres.
Introduction du dossier « 1960, année de l’Afrique » - Pour mémoire - CNDP L’année 1960 a été « l’année de l’Afrique » (sous-entendu : de l’Afrique noire) car elle a vu, au milieu de la surprise et de l’incrédulité des autres continents, 18 colonies de l’Europe accéder en quelques mois à la souveraineté et à la reconnaissance internationale en tant qu’États. Cette vague triomphale, inaugurée en 1957 par l’ancienne Gold Coast, devenue Ghana, marquait une troisième phase de la décolonisation, après l’Asie et l’Afrique du Nord. Beaucoup plus précoce et rapide que ce que les gouvernements et les opinions publiques avaient pu prévoir, cette émancipation, par son caractère négocié et pacifique, est volontiers citée comme modèle de réussite. Si l’année 1960 peut sembler pouvoir résumer l’émancipation de l’Afrique subsaharienne, braquer de la sorte le projecteur sur cet épisode, présente cependant toute une série de biais et peut conduire à certaines illusions rétrospectives. L’année 1960 mérite donc un examen à une double échelle.
To the Mountains of the Moon: Contents With a land mass of 11.7 million square miles—over three times that of the United States, including Alaska—Africa has always captivated and challenged cartographers. But explorers have been the meaningful mapmakers. Initially, after Bartolomeu Dias first rounded the Cape of Good Hope in 1488, the continent was something for sailors to pass by on the way to India and the spice islands of the East Indies. A 16th‑century map (see Sebastian Münster’s “Totius Africæ tabula” [1554]) even provides basic directions from Portugal on how to do just that: “keep the coast on the left, don’t stop much, and turn due east after rounding the cape.” What was so intractable, impenetrable, impossible about Africa? © 2007 Princeton University Library