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Le PIB et la croissance en questions

Le PIB et la croissance en questions

Ressources Vidéos - PACTE - Filière Commerciale - Economie et Gestion Ressources vidéos Cette rubrique présente un ensemble de supports vidéos utiles pour traiter les thématiques du programme : introduire un chapitre, évoquer un débat, présenter une notion, ou encore analyser un phénomène d’actualité. Des sites proposant une exploitation pédagogique de films. Zérodeconduite. Zérodeconduite. La base vidéo. La Base vidéo apporte une information régulière et systématique sur les programmes audiovisuels librement utilisables dans les classes. Le CRDP de l’Académie de Paris. Le CRDP de l’Académie de Paris propose des exploitations pédagogiques de films en SES. Télédoc. Télédoc, le petit guide TV pour la classe. Des ressources sur les sites académiques. Quelques fiches d’exploitation pédagogique de films sur le site de l’Académie de Nice ou sur celui de l’Académie de Versailles.Filmographie programme de seconde. You Tube. Le site de You Tubevous permet de trouver certains excellents reportages. Arrêt sur image. L’EcoDico. Les Ecrans du social. Lesite.tv. Curiosphère.tv.

Choix collectif du temps travaillé, consommation publique et équilibre de Lindahl Le modèle collectif d’offre de travail, développé par Chiappori [1988, 1992], s’est progressivement imposé comme le cadre de référence dès lors qu’il s’agit d’étudier le comportement de ménages composés de plusieurs individus. Ce modèle repose sur deux hypothèses fondamentales, à savoir, (i) chaque personne dans le ménage a ses propres préférences concernant le loisir et la consommation et (ii) les décisions de ces personnes mènent à des allocations intra-familiales qui sont efficaces au sens de Pareto. Cependant, une troisième hypothèse s’avère également importante : le niveau d’utilité atteint par chacun des membres du ménage est indépendant de la quantité de consommation et de loisir de son partenaire, excluant ainsi la possibilité de biens publics, d’externalités et de formes générales d’altruisme. Grâce à cette dernière hypothèse, et en vertu des théorèmes de l’économie du bien-être, le processus de décision peut se décomposer en deux étapes. avec i = m,f. Proposition 1. et à , où

Le coût horaire de la main-d'oeuvre varie de 1 à 10 en Europe Au sein de l'UE, le coût horaire de la main-d'oeuvre a varié de un à dix l'an passé (photo : un ouvrier de Siemens AG) - REUTERS/Tobias Schwarz Dans une l'Europe qui peine à lutter contre le dumping social, Eurostat vient de jeter un pavé dans la mare. En effet, l'office statistique de l'Union européenne (UE) a publié jeudi un document qui montre que le coût horaire de la main-d'oeuvre a varié de un à dix l'an passé en Europe , allant de 3,7 euros en Bulgarie à 40,1 en Suède. En moyenne, cet indicateur s'est établi à 23,7 euros pour l'UE et à 28,4 pour la zone euro (*), en progression dans les deux cas de quelque 10% par rapport à 2008, l'année de référence. Sans surprise au vu de la cure d'austérité qu'elle subit, la Grèce s'est rapprochée de ce bloc. A l'opposé, le coût horaire de la main-d'oeuvre caracolait à 40,1 euros en Suède, devant le Danemark (38,4 euros), la Belgique (38 euros), le Luxembourg (35,7 euros) et la France (34,3 euros).

Qu'est-ce que la politique de l’offre ? Qu’est-ce que la politique de l’offre ? Lorsque la machine économique est en panne, il existe deux façons de lui redonner du tonus. La ­première consiste à offrir du pouvoir d’achat aux ménages, afin qu’ils se ­remettent à consommer. La deuxième méthode pour ­relancer l’économie est moins populaire, et pour cause ! De quels moyens les Etats disposent-ils pour mener cette politique ? Dans les pays qui, comme la France, font ­peser de lourdes contraintes sur les firmes, ils n’ont que l’embarras du choix.

A quel point la croissance américaine sera-t-elle faible à long terme ? source : Fernald (2016) Mettant en question de telles estimations, John Fernald (2016) s'est demandé quel sera le rythme soutenable de la croissance du PIB aux Etats-Unis, c’est-à-dire lorsque l’économie américaine s’émancipera des faiblesses de court terme associées à la Grande Récession. Il estime plausible que la croissance du PIB par tête s’élèvera autour de 0,9 % par an à très long terme, tandis que la croissance du PIB sera comprise entre 1,5 et 1,75 % par an. En l’occurrence, cette dernière s’élèvera à 1,6 % par an, dans les 7 à 10 prochaines années, selon l’estimation privilégiée par Fernald. Cela implique que les salaires moyens et les niveaux de vie des ménages américains progresseront plus lentement que par le passé. Selon Fernald, la faiblesse de la croissance américaine s’expliquera essentiellement par deux facteurs, en l’occurrence la scolarité et la démographie. Bien sûr, ces diverses prévisions sont entourées d’une forte incertitude. Références

Eichengreen et la stagnation séculaire Barry Eichengreen se penche sur la possible stagnation séculaire (secular stagnation) dans laquelle plusieurs pays avancés semblent avoir basculé d'après Larry Summers. Il la définit comme une tendance baissière du taux d’intérêt réel qui reflète un excès d’épargne désirée par rapport à l’investissement désiré et qui se traduit par une économie durablement sous son potentiel et/ou une faible croissance. Beaucoup suggèrent en effet que les taux d’intérêt réels ont diminué depuis 1980, notamment le FMI (2014) dans ses Perspectives de l’économie mondiale. Eichengreen suggère toutefois qu’il pourrait s’agir d’un retour à une tendance antérieure : en effet, le déclin des taux d’intérêt réels qui commença dans les années quatre-vingt est un retour à la moyenne après une période de taux d’intérêt et de taux d’inflation exceptionnellement élevés qui le précéda (cf. graphique 1). GRAPHIQUE 1 Taux d’intérêt à long terme aux Etats-Unis GRAPHIQUE 2 Taux d’épargne mondiale Références

Les pays avancés font-ils face à une stagnation séculaire ? Dans les pays avancés, la production est aujourd’hui bien en-deçà du niveau qu’elle aurait atteint si elle avait continué sur la trajectoire qu’elle suivait avant qu’éclate la Grande Récession. Comme la production potentielle a été fortement révisée à la baisse depuis la crise, l’essentiel de cette perte en production pourrait être permanente. Pour la zone euro, le PIB est presque 15 % inférieur au niveau qu’atteignait la production potentielle en 2008 et la production potentielle est inférieure de 10 % au niveau qu’elle aurait atteint si elle avait poursuivi sur sa trajectoire d’avant-crise. GRAPHIQUE Trajectoire observée du PIB en zone euro et estimations de son PIB potentiel réalisées en différentes dates (en milliards de dollars 2005) source : Larry Summers (2014) Plusieurs raisons amènent à penser que les taux d’intérêt naturels ont effectivement diminué [Summers, 2014 ; The Economist, 2014]. Références The Economist (2014), « Secular stagnation: Doom and gloom », 19 novembre.

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