background preloader

Le PIB et la croissance en questions

Le PIB et la croissance en questions

Si vous n'avez rien compris au débat sur la compétitivité Rapport Gallois, crédit d'impôts, fiscalité, rigueur, trajectoire des finances publiques… depuis la rentrée, pas un jour sans que l'actualité française ne soit dominée par des questions économiques et fiscales. Et il n'est pas toujours aisé de tout comprendre des débats en cours. Quelques clés pour y parvenir. 1/ Quel est le problème avec la compétitivité française ? La "compétitivité" est une notion large, pour ne pas dire floue, qui désigne la capacité de la France et de ses entreprises à affronter la concurrence. A la fois celle des autres entreprises mondiales, mais aussi celle de nos partenaires européens, et en premier lieu l'Allemagne. Or la France n'est pas au mieux dans ces indicateurs : si sa productivité horaire est plutôt très bonne, elle tend à ralentir sa progression. Le rapport Gallois se concentre en fait sur un aspect de la compétitivité française : celui de son industrie. >> Lire : "Depuis vingt ans, la France diminue les charges des entreprises"

Dessine-moi l'éco : Qu'est-ce que le Produit Intérieur Brut ? Les incohérences du PIB vert Le PIB vert ou, plus exactement, l'« inclusive wealth index » a été lancé par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) lors de la conférence sur le développement durable Rio + 20. Le PIB vert consiste à ajouter « l'évolution du capital humain » et « l'évolution du capital naturel » au volume de production mesuré classiquement par le PIB. L'intention est intéressante. La Chine et l'Inde, les deux pays où la croissance économique a été la plus forte (9,6 % et 4,5 % de croissance moyenne annuelle par habitant), voient leur PIB vert progresser moins vite, respectivement de 2,1 % et de 0,9 %. L'Allemagne et la France ont connu une croissance économique plus limitée (Allemagne : + 1,5 %, France : + 1,3 %), mais voient leur PIB vert progresser plus que leur PIB (respectivement + 1,8 % et + 1,4 %). On peut raisonnablement imaginer que le PIB vert a été conçu pour qu'une évolution positive de celui-ci témoigne d'un développement soutenable.

L'indice qui calcule autrement la prospérité d'un pays Dans ce classement, la France se positionne en 21e position, loin derrière sa 6e place au classement plus traditionnel du FMI, et les Etats-Unis en 16e position, abandonnant leur 1re place mondiale. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Pour évaluer la richesse d'un pays, il existe depuis les années 1930 le produit intérieur brut, ou PIB – il avait été créé pour mesurer l'effet de la Grande Dépression sur l'économie américaine. Cet indice, souvent critiqué en raison de ses critères strictement économiques, n'avait pas jusqu'à présent d'alternative ; désormais, il existe le SPI, pour « Social Progress Index », qui mesure le progrès social de chaque pays. Ses concepteurs, des économistes et des statisticiens, ont pu présenter cette année les premiers résultats de leur travail entamé en 2009. Après une version bêta en 2013, l'édition de l'an dernier ne portait que sur 50 pays. Pays scandinaves en tête Lire aussi : Sexe, drogue et trafics en tout genre bientôt dans le PIB européen

1930-2008 : Crises économiques structurelles - le rôle de l’Etat, par Joseph Stiglitz (II/II) 1930-2008 : Crises économiques structurelles - le rôle de l’Etat, par Joseph Stiglitz (II/II) Traçant un parallèle avec les années 1930, qu’il analyse comme la crise du passage d’une société agricole vers le monde industriel, Stiglitz voit dans la crise actuelle le résultat des déséquilibres provoqués par la transition de l’industrie aux services. Dans les deux cas, ce sont d’abord les gains de productivité qui sont en cause, note-t-il. L’augmentation de la production, accompagnée par une baisse des prix, du volume d’emploi et des revenus, provoque une crise de la demande avant que le nouveau secteur à même de prendre le relais soit arrivé à maturité. Par Joseph E. Les parallèles que l’on peut établir entre l’histoire de l’origine de la Grande Dépression et celle de notre Long Marasme sont importants. La majorité des macro-économistes affirment que lors d’une récession, le véritable problème n’est pas la baisse des salaires, mais leur rigidité. Lire aussi :

Au-delà du PIB, 10 indicateurs pour mesurer autrement le progrès France Stratégie et le CESE ont proposé des indicateurs complémentaires au PIB pour conseiller gouvernement et Parlement. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Partiel, incomplet, trop centré sur l’économie : le produit intérieur brut (PIB) est depuis longtemps accusé de ne refléter que partiellement la situation d’un pays, écartant des domaines primordiaux comme la qualité de vie ou le développement durable. Début avril, le Parlement français a adopté une proposition de loi écologiste préconisant l’examen de nouvelles mesures avant les discussions budgétaires de l’automne. Ces indicateurs « sont destinés à servir de support au rapport que devra annexer chaque année le gouvernement au projet de loi de finances », précise l’étude. Une soixantaine de personnes y ont contribué, dont des représentants des partenaires sociaux, de la société civile, des administrations, des organisations internationales, des experts et des universitaires. Travail : le taux d’emploi

Deuxième récession en France depuis 2007, quatrième depuis 1949 Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Avec deux trimestres de croissance négative, fin 2011 et début 2012, la France est entrée en récession. C'est ce que prévoit l'Institut national de la statistique (Insee) dans sa dernière note de conjoncture, publiée vendredi 16 décembre. Selon l'Insee, le produit intérieur brut (PIB) de la France reculera de 0,2 % au quatrième trimestre 2011, et de 0,1 % au premier trimestre 2012. Ce devrait également être le cas de la zone euro. Un précédent lors de la crise financière de 2008. La période actuelle de récession aurait pu commencer dès le deuxième trimestre 2011, qui avait déjà vu un recul de 0,1 % du PIB, selon l'Insee. Avant 2008, la France n'avait connu que deux périodes de récession. L'autre récession qu'a connue la France est intervenue en 1992-1993, avec deux trimestres de croissance négative : - 0,2 % fin 1992 puis - 0,6 % début 1993. Sixième recul du pouvoir d'achat depuis 2008.

Related: