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Albert Camus

Albert Camus
Albert Camus photographié en 1957. Signature d'Albert Camus Internationaliste réformiste, moraliste, abolitionniste et proche des courants libertaires, il prend position aussi bien sur la question de l'indépendance de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste algérien, qu'il quitte après un court passage de deux ans. Il proteste successivement contre les inégalités et la misère qui frappent les indigènes d'Afrique du Nord, puis la caricature du pied-noir exploiteur, tout en prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme ou encore des objecteurs de conscience. En marge de certains courants philosophiques, Camus est d'abord « témoin de son temps et ne cesse de lutter contre les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain »[1]. Biographie Enfance et famille Le 2 août 1914, Lucien Auguste Camus regagne Alger avant d’être mobilisé le lendemain comme 2e classe dans le 1er régiment de zouaves[2]. Formation D'après Herbert R. Vie privée Related:  estelle35novaAbsurde

L'Homme révolté Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il y distingue notamment la révolte — un refus positif — et les révolutions qui, perdant de vue leur révolte initiale, sont tombées dans le nihilisme, ont sacrifié le réel au profit de l'idéologie, et rationalisé le meurtre. Présentation[modifier | modifier le code] Plan[modifier | modifier le code] L'Homme révolté se divise en cinq grandes parties, qui traitent de l'esprit, du développement et de l'expression de la révolte : L'Homme révolté ;La Révolte métaphysique ;La Révolte historique ;Révolte et art ;La Pensée de midi. Camus y étudie successivement les conceptions de Lucrèce, Épicure, Sade, les dandys, Vigny, Dostoïevski, Nietzsche, Lautréamont, Rimbaud, Stirner, Marx, les surréalistes, Rousseau, Saint-Just, Hegel et de Maistre[2]. Résumé[modifier | modifier le code] Citations[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Albert Camus Absurde Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En philosophie et en littérature, l'absurde est un décalage entre l'attente de l'Homme et l'expérience qu'il fait du monde, dans quelque domaine de l'activité humaine qu'il s'exprime. Il résulte donc de la contradiction d'un système par le fait. Étymologie[modifier | modifier le code] L'étymologie du mot absurde vient du latin absurdus qui signifie « dissonant » (cf. C'est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. Littérature[modifier | modifier le code] La littérature de l'absurde, née pendant la Seconde Guerre mondiale, illustre le désarroi de l'homme, comme étranger face à un monde et à une existence dont il ne saisit plus le sens. Théâtre[modifier | modifier le code] Philosophie[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Citations[modifier | modifier le code] « Ce monde en lui-même n’est pas raisonnable, c’est tout ce qu’on peut en dire.

Une conversation avec Renaud Camus Renaud Camus est un écrivain et militant politique français. C’est dans l’Abécédaire de l’in-nocence que Renaud Camus introduit, en 2010, l’expression du « grand remplacement », qui a été maintes fois reprise et commentée depuis lors. Il préside le Conseil National de la Résistance Européenne, qu’il a fondé en 2017. Grégoire Canlorbe : Vous affirmez contre vents et marées le « grand remplacement » de la population de souche française et européenne. Renaud Camus : Le regard. Le remplacisme constitue, dites-vous, l’idéologie de la superclasse mondiale. Ah oui, par excellence : le meilleur. L’assassinat de Mireille Knoll, rescapée de la Shoah, témoigne de la menace qui pèse désormais sur le moindre Juif en France. Je ne sais pas s’il est hypocrite, probablement un peu, mais je crois surtout que les énormes mécanismes à l’œuvre dépassent et transcendent les intentions des uns et des autres, rendent caduques la psychologie, la morale individuelle. Dreuz a besoin de votre soutien financier.

Contradiction Une contradiction existe lorsque deux phénomènes scientifiques, affirmations, idées, ou actions s'excluent mutuellement. Principe de non-contradiction[modifier | modifier le code] Le « principe de non-contradiction » est la loi qui veut qu’on ne peut affirmer et nier simultanément le même terme ou la même proposition : « Il est impossible qu’un même attribut appartienne et n’appartienne pas en même temps et sous le même rapport à une même chose »[1]. Assurément, une chose peut être blanche aujourd’hui ou d’une autre couleur demain. Logique formelle[modifier | modifier le code] La contradiction est une relation existant entre deux ou plusieurs termes ou deux ou plusieurs propositions dont l’un(e) affirme ce que l’autre nie : « A » et « non-A » sont contradictoires, les phrases « Tous les hommes sont barbus » et « Quelques hommes ne sont pas barbus » sont contradictoires. En logique formelle (c. C'est l'explosion logique. « A est non-A » est une phrase fausse.

La quête d'Ewilan. 1, D'un monde à l'autre Ma rechercheTitre : La quête d'Ewilan. 1, D'un monde à l'autre La quête d'Ewilan. 1, D'un monde à l'autre Bottero, Pierre (1964-2009) Réédité en 2012 dans la collection Livre de poche. Édition papier : 2700231708 Format ePub : 9782700239874 Vous avez ajouté ce livre avec succès. Chapitre thématique Faire place à l'inspiration Pistes d'exploration Mettre en scène Imaginer une suite au roman, puis comparer au deuxième tome de la série. Écrire et créer à son tour Inventer un monde parallèle de son cru qui pourrait servir de base à un récit merveilleux. Regrouper livres et produits culturels Réaliser une exposition commentée de romans merveilleux. Découvrir les richesses du texte Énumérer les éléments du roman que l'on peut considérer merveilleux et ceux issus du réel. Mots-clés Roman merveilleux, amitié, aventures, dons, imagination, intérêt des dialogues, lieux imaginaires, personnages (créatures imaginaires), quête, relations frères-soeurs, séries-héros-héroïnes (Camille et Salim), suite (livres)

L'Étranger Incipit[modifier | modifier le code] « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Résumé[modifier | modifier le code] Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie française. Au début de la première partie, Meursault reçoit un télégramme annonçant que sa mère, qu'il a placée à l’hospice de Marengo, vient de mourir. Le lendemain de l'enterrement, Meursault décide d'aller nager à l'établissement de bains du port et y rencontre Marie, une dactylo qui avait travaillé dans la même entreprise que lui. Le dimanche midi, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage et croisent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Avant son départ pour la mort, Meursault finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit et même souhaiter que le jour de son exécution de grandes foules qui le haïssent soient au rendez-vous. Personnages[modifier | modifier le code] [modifier | modifier le code]

Cycle de l'absurde Le cycle de l'absurde est un terme utilisé par Albert Camus pour désigner une partie de son œuvre : Albert Camus qualifie ainsi cette première réflexion sur l'absurde fondamental de la condition humaine qu'il faut analyser, concrétiser afin de pouvoir la dépasser et d'aller vers une révolte positive, qui doit déboucher sur un humanisme, c'est-à-dire une révolte sur sa condition qui doit rapprocher l'Homme des autres Hommes, ses frères et sœurs. Il s'agit donc du cycle de la négation. L'Étranger[modifier | modifier le code] Dès l'incipit de L'Étranger (« Aujourd’hui maman est morte. Ce qui réconcilie précisément l'humain avec lui-même, c'est « la reconnaissance de l'absurde » : Meursault n'est plus étranger à lui-même lorsqu'il use de sa liberté en refusant de se faire pardonner devant Dieu (le « masque ultime de l'absurde »[2]). Le Mythe de Sisyphe[modifier | modifier le code] La plaque de bronze sur le monument en hommage à Albert Camus, à Villeblevin. — A.

Le Mythe de Sisyphe Dans cet essai, Camus introduit sa philosophie de l'absurde : la recherche en vain de sens de l'homme, d'unité et de clarté, dans un monde inintelligible, dépourvu selon lui de Dieu et par conséquent de vérités et valeurs éternelles. La prise de conscience de l'absurde nécessite-t-elle le suicide ? Camus répond : « Non, elle nécessite la révolte ». Sommaire[modifier | modifier le code] Albert Camus dédie cet essai à Pascal Pia, le directeur du journal où Albert Camus fit ses débuts dans le journalisme. Cet essai est organisé en 4 chapitres et un appendice. Chapitre 1 : Un raisonnement absurde[modifier | modifier le code] Camus se charge de la tâche de répondre à ce qu'il considère comme le seul « problème philosophique vraiment sérieux » : est-ce que la prise de conscience de l'existence du non-sens et de l'absurdité de la vie entraîne nécessairement le suicide ? Chapitre 2 : L'homme absurde[modifier | modifier le code] Camus va dans ce chapitre présenter des exemples de la vie absurde.

Caligula (Camus) Caligula est une pièce de théâtre en 4 actes écrite par Albert Camus, entamée en 1938 (le premier manuscrit date de 1939), et publiée pour la première fois en mai 1944 aux éditions Gallimard. La pièce fera par la suite l'objet de nombreuses retouches. Elle fait partie, avec l'Étranger (roman, 1942) et le Mythe de Sisyphe (essai, 1942) de ce que l'auteur a appelé le « cycle de l'absurde ». Certains critiques perçurent la pièce comme existentialiste, courant philosophique auquel Camus se défendit cependant toujours d'appartenir. Elle met en scène Caligula, empereur romain tyrannique qui agit avec démesure, en quête d'impossible. La première ébauche de Caligula date de 1938, à la suite de la lecture de l'ouvrage de Suétone par Camus. Voici le thème de la pièce présenté par l'auteur lui-même (dans l'édition américaine de Caligula and Three Other Plays, en 1957) : Mais, si sa vérité est de se révolter contre le destin, son erreur est de nier les hommes. Acte II : 14 scènes - Jeu macabre

Le Malentendu Le Malentendu est une pièce de théâtre en trois actes écrite par Albert Camus, elle fait partie du cycle de l'absurde. Sa première représentation date du 24 juin 1944, au théâtre des Mathurins, dans une mise en scène de Marcel Herrand. Résumé[modifier | modifier le code] L'acte I, scène 1, s'ouvre de la manière suivante : Midi. Jan, jeune homme à qui la vie a réussi, riche et amoureux, décide de renouer le lien avec sa famille, qu'il a quittée des années auparavant. Thèmes développés[modifier | modifier le code] Amour et manque d'amour constituent un thème central de la pièce. Autour de la pièce[modifier | modifier le code] Distribution[modifier | modifier le code] Lors de la première représentation : Parallèle[modifier | modifier le code] Dans son roman L'Étranger, Camus évoque une histoire similaire. « Entre ma paillasse et la planche du lit, j'avais trouvé, en effet, un vieux morceau de journal presque collé à l'étoffe, jauni et transparent. Extraits[modifier | modifier le code]

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