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MOOCs : moins de communication et plus de pédagogie, SVP

MOOCs : moins de communication et plus de pédagogie, SVP
L'insolent succès des Moocs (Massive open online course) doit sembler bien amer à tous ceux qui s'évertuent depuis des dizaines d'années à produire des cours à distance de grande qualité. D'un seul coup d'un seul, les plus prestigieuses des universités nord-américaine ouvrent l'accès à des milliers de cours en ligne, gratuitement, sur des plateformes dédiées, et annoncent triomphalement qu'elles visent le milliard d'apprenants. Ces universités ne se préoccupent pas de la rétention des participants; peu leur importe que 5 à 10 % d'entre eux seulement parviennent à la fin du cours. Elles ne se préoccupent pas non plus de reconnaître l'effort d'apprentissage réalisé au travers du cours, puisqu'elles ne délivrent pas de crédits universitaires en échange d'un succès à l'examen final, mais seulement un certificat que les plus chanceux ou les plus fortunés pourront échanger contre de vrais crédits dans les universités qui acceptent les certificats délivrés par EdX ou Coursera.

La France se lance (enfin) dans la course aux MOOCs «100% des étudiants doivent pouvoir avoir accès à des cours en ligne en 2017», tel est l’un des objectifs affichés de Geneviève Fioraso qui a présenté la semaine dernière son projet France Université Numérique (FUN). Il était temps comme le démontre un sondage d’Opinion Way qui indique que 65 % des étudiants et 78 % des enseignants du supérieur pensent que la France est en retard en la matière. Alors que seulement 5% des étudiants et 18% des enseignants disent savoir ce que sont les MOOC, il n’y a en tout cas pas de débat sémantique pour la ministre: «On veut nous vendre le terme "CLOM" mais je crois qu’aujourd’hui les MOOC se sont déjà tellement inscrits dans le paysage qu’on va continuer à les appeler comme cela », dit-elle, prononçant «mouk» quand certains en France rêvent de «moque» pour se différencier des Américains. Une plate-forme dédiée Regarder la vidéo de présentation du numérique présentée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche HEC aura ses MOOCs.

Cours en ligne ouvert et massif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Mook. Un cours en ligne ouvert et massif[1],[2] (CLOM[3]), également appelé cours en ligne ouvert à tous ou simplement cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie[3]) ou encore cours en ligne ouvert aux masses[4] ; en anglais : massive open online course, dont le sigle MOOC est également utilisé dans les sources francophones), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées. Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants: dans le monde anglophone, il peut arriver que plus de 100 000 personnes soient réunies pour un cours[5]. Logo MOOC (Massive Open Online Course) Éléments de définition[modifier | modifier le code]

Mooctivity | MOOC Search Engine and Social Network 10 points clefs pour réussir son MOOC 1. Avoir un très bon cours de départ Premier conseil, pouvant sembler évident, "il faut avant tout avoir un très bon cours comme point de départ", avance Rémi Bachelet, maître de conférence à Centrale Lille, créateur du MOOC "Gestion de projet". 2. "Il faut se rendre très disponible, beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer au démarrage du projet", prévient Christine Vaufrey, consultante et co-créatrice de plusieurs MOOC, pour le compte notamment de Télécom Bretagne et Centrale Nantes. "La quantité de travail est l'une des principales difficultés que j'ai pu rencontrer", confirme Rémi Bachelet. 3. C'est la grosse erreur à ne pas commettre, s'accordent à dire nos trois experts. "Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation, ajoute Christine Vaufrey. Ce qui n'empêche pas d'utiliser des cours filmés comme ressources dans un MOOC. Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation (C. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

Quels modèles économiques et pédagogiques pour les MOOC ? 1En matière de formation à distance, le modèle économique le plus souvent retenu est celui des économies d’échelles. Exprimé simplement, il s’agit de réduire les coûts par étudiant en tirant parti du fait que, dans une formation à distance les coûts fixes sont habituellement élevés alors que les coûts variables sont généralement réduits. En fonction de cette structure de coûts, il est possible de réduire les coûts fixes par étudiant en répartissant ceux-ci entre un grand nombre d’étudiants, ce qui justifie l’ambition affichée par ce type de formation de viser le grand nombre pour offrir aux apprenants une formation à prix réduit. À ce propos, John Daniel vante les mérites des méga-universités c’est-à-dire des universités qui comptent plus de 100 000 étudiants en les présentant comme une voie d’avenir pour l’université de demain, du moins pour les pays en développement. 4Pour ce qui est des coûts variables, tout dépend du modèle pédagogique que l’on a choisi d’implanter.

Les MOOC : une innovation à analyser 1Le phénomène des MOOC tel qu’il a émergé au cours de ces cinq dernières années mérite toute l’attention de la communauté universitaire : des décideurs, des enseignants, des étudiants et des chercheurs. Dans cette contribution, je tenterai de présenter les questions et enjeux qui m’apparaissent essentiels. Cependant, avant toute chose, je voudrais m’associer aux avertissements de J. 2Si l’on se réfère aux auteurs (Cisel & Bruillard, 2012 ; Grover et al., 2012), l’émergence des Massive Online Open Courses a atteint son apogée en 2012 et son déploiement sous des formes diverses est loin d’être terminé (Daniel, 2012). 3Nous verrons plus loin dans quelle mesure on pourrait parler d’innovation. 4Cela dit, si on revient aux précurseurs, quelle innovation ont-ils voulu mettre en place ? À quels besoins répond-on ? 5Qu’il s’agisse d’un xMOOC ou d’un cMOOC, le premier besoin auquel les MOOC cherchent à répondre est de s’adresser à un très grand nombre d’étudiants. Quelle est son acceptabilité ?

MOOC : quelques erreurs à ne pas commettre Concevoir un MOOC n’est pas une sinécure, qu’on se le dise. Ce n’était pas la première fois que je me lançais dans ce type de projet; aussi, je savais à quoi m’attendre en acceptant la responsabilité de le mener à bien. La tournure qu’ont pris les événements ne m’a pas surprise; néanmoins, le choc a été rude. C’est une chose de faire partie d’une équipe de MOOC, c’en est une autre que de gérer l’ensemble du processus et de réaliser l’essentiel du travail. En montant cette formation, j’ai fait un certain nombre d’erreurs sur lesquelles j’aimerais revenir; autant que cela profite aux futurs concepteurs de MOOC. Ma première véritable erreur, c’est de m’être lancé sans avoir terminé de produire mes ressources pédagogiques. En même temps, cette pratique ne me choque pas. Et là où j’ai commis ma seconde erreur, c’est de vouloir changer de stratégie à une semaine du lancement du cours.

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