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Lois mémorielles : esclavage, colonialisme, commémoration, loi, Parlement, histoire, loi Taubira, loi Gayssot, loi 23 février 2005, génocide arménien - Lois mémorielles : la loi, le Parlement et l'Histoire, quel partage des rôles? - Dossier d'actualité

Lois mémorielles : esclavage, colonialisme, commémoration, loi, Parlement, histoire, loi Taubira, loi Gayssot, loi 23 février 2005, génocide arménien - Lois mémorielles : la loi, le Parlement et l'Histoire, quel partage des rôles? - Dossier d'actualité
L’histoire nationale, la mémoire et la politique entretiennent des relations mouvementées. Régulièrement des responsables politiques suscitent des polémiques après des propos sur des évènements passés, comme, par exemple, quand Emmanuel Macron a qualifié, le 14 février 2017 à Alger, la colonisation française de "crime contre l’humanité". En réponse, Laurent Wauquiez a protesté contre la culture de la repentance ("Au lieu de transmettre notre histoire, on va parler de l’esclavagisme, des croisades, de la colonisation. Je n’aime pas ça. On n’a jamais eu autant besoin du réarmement républicain.") Au centre de ce débat Histoire/politique, figurent les lois mémorielles adoptées à partir des années 1990. Que sont les lois mémorielles ? Sous cette expression, sont regroupées des lois qui ont, pour point commun, de donner un point de vue officiel sur des évènements historiques : Trois grandes fonctions parmi les lois mémorielles peuvent être distinguées :

1793-94 : La Révolution abolit l'esclavage. 1802 : Bonaparte rétablit l'esclavage - Révolution Française 1. La colonie à esclaves de Saint-Domingue sous l'ancien régime Le roi de France s’est intéressé tardivement aux colonies d’Amérique et favorisa l’occupation de la Guadeloupe et de la Martinique à partir de 1635. La population " indienne " avait " disparu " et lorsque la partie ouest de l’île fut abandonnée par les Espagnols, le roi de France y encouragea principalement la production de sucre et de café en distribuant lui-même les terres aux colons et en les aidant dans leurs investissements pour l’achat de la main-d’œuvre mise en esclavage. L’évolution de l’importation de captifs africains mis en esclavage à Saint-Domingue a connu une progression vertigineuse en moins d’un siècle : 5 000 esclaves en 1697, 15 000 en 1715, 450 000 en 1789. Les esclaves étaient répartis en deux groupes selon la division du travail sur la plantation sucrière. La plantation sucrière a été une véritable entreprise capitaliste esclavagiste, produisant pour l’exportation et réalisant des profits juteux. 2. 3.

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