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Il était une fois le "crime passionnel"

Il était une fois le "crime passionnel"
Lundi dernier, la ville de Grande-Synthe, près de Dunkerque a été secouée par un triple assassinat en pleine rue. Une femme et ses parents âgés furent abattus. L'assassin, l'ex conjoint d'une des victimes, est un homme violent qui devait comparaître dans les jours qui viennent pour répondre à une plainte déposée contre lui pour violences conjugales. Selon Eric Fouard, procureur de la République, le tueur aurait "agi de manière très méthodique et avec une grande détermination". Stupeur alors quant à la raison pour laquelle M. le Procureur a évoqué un mobile aussi absurde que: "manifestement passionnel". Lire aussi: • La violence conjugale a fait 146 morts en 2013, en forte baisse par rapport à 2012 sauf pour les hommes • Violence conjugale: aucune femme n'est à l'abri, même les princesses Disney • Où sont les femmes qui vont élever la voix pour toutes celles qui se font violer, frapper et attaquer parce qu'elles sont des femmes? Passionnel Minimiser Romantiser Inverser la charge

La photo d'un homme agressant la statue de la fillette de Wall Street crée un tollé Alexis Kaloyanides raconte que la scène a choqué de nombreux spectateurs, qui ont hué l'homme. Ce dernier a ri avant de repartir avec ses amis. "Il est parti dans les 20 secondes, mais ça a ruiné l'ambiance de la scène. Il y avait là des gens qui parlaient de l'autonomisation des femmes et des enfants et pour eux, assister à ces vingt secondes a souillé leur droit. C'est révoltant", a-t-elle ajouté. "Ça perpétue la mentalité 'les garçons restent des garçons' et l'idée que "ça va, c'est juste une blague, passe à autre chose", poursuit la jeune femme. Postée sur son compte Facebook, la photo de l'homme offensant la statue a très vite été partagée plus de 28 000 fois.

Gloria Steinem a dit - Citations Le Dico des citations vous propose le lundi 02 mars 2015 4 citations pour votre recherche : Gloria Steinem a dit - Citations Si la chaussure ne nous va pas, devons-nous couper le pied ?Outrageous acts and everyday rebellions [ Gloria Steinem ] Je ne peux me reproduire en captivité.[ Gloria Steinem ] Une femme a autant besoin d'un homme qu'un poisson d'une bicyclette.A woman needs a man like a fish needs a bicycle [ Gloria Steinem ] Certaines d'entre nous sont devenues les hommes que nous aurions voulus épouser.Some of us are becoming the men we wanted to marry" [ Gloria Steinem ] Serge Gainsbourg Mohandas Karamchand Gandhi Federico Garcia Lorca Gabriel García Márquez Roman Kacew, dit Romain Gary William Henry, dit Bill Gates Charles de Gaulle Philippe Geluck Geronimo Khalil Gibran André Gide Johann Wolfgang von Goethe Martin Gray Ernesto Guevara, dit Che Guevara Sacha Guitry Les naissances et les décès de personnages célèbres.

The Gay Men Who Hate Women "Some of the worst misogyny I've experienced has come from gay men. It can feel almost more gross than it does from straight men. It's like, you're not even trying to express sexual interest in me, you're just asserting your dominance over my body just because you're a man—you're just doing it because you can." Victoria Sin is a queer woman living in London and a female drag queen. The topic of misogyny among gay men is a difficult one to broach. I have a male body, I'm bisexual, and I'm also genderqueer. This misogyny can range from the insidious to the explicitly vile and provocative—as Breitbart columnist Milo Yiannopoulos recently demonstrated in an essay on feminism, where he describes women as "the unfuckable feminist fag hags who have for so long ridden on our tastefully embroidered coat-tails." Photo by Mattia Pelizzari via Stocksy In reality, conflicts around misogyny have persisted as long as the gay rights movement itself. What happens when she challenges these gay men?

Le harcèlement de rue et le féminisme bourgeois Tribune Certaines des femmes qui luttent contre ce qui a été nommé « harcèlement de rue » sont des amies, des connaissances plus ou moins proches. Je connais leurs parcours, leurs raisons. Je pense particulièrement au collectif #Stop Harcèlement de rue, dont la médiatisation s’est faite sans bavure. Making of Diplômée de sociologie, notre riveraine Alix van Buuren (un pseudo) estime que la manière dont de nombreuses féministes françaises luttent contre le « harcèlement de rue » fait « le jeu d’un mépris de classe fantastique d’une part et d’un racisme certain de l’autre ». Toutes les interventions sur ce sujet ne sont pas du même acabit. La récente chronique de Noémie de Lattre, sur France Inter, dans l’émission « On va tous y passer » du 23 juin, et intitulée « Les Cons des rues », est un modèle du genre. Le bout de rosbif Noémie de Lattre n’est pas contente. Viols en réunion contre tournantes Elle imite un accent de banlieue Nos frères, pères, mères et sœurs Habit et lexique du dragueur

Pourquoi les femmes sont-elles toujours obligées de sourire? J’ai un problème, qui ne devrait pas en être un: je ne souris pas naturellement, partout ni tout le temps. Quand j’écoute quelqu’un attentivement, quand je prends le métro, quand je marche dans la rue, quand on me prend en photo inopinément, les commissures de mes lèvres sont légèrement affaissées, mes sourcils froncés. Je ne souris pas. Voire je donne l’impression de faire un peu la tronche. Je suis journaliste pour une émission TV d’actualité où sont régulièrement abordés des sujets qui donnent assez peu envie de faire des claquettes. C’est d’ailleurs une des figures de style du harcèlement de rue: le tristement célèbre «Hey mademoiselle, pourquoi tu fais la gueule?» «Juste un p’tit sourire» Cette injonction s’exerce donc dans la plus grande décontraction et conduit à l’intériorisation de cette obligation. Si vous êtes une femme et que vous espérez faire des rencontres sur internet, il vous faudra également retrousser vos babines. Et cela vaut également pour la politique.

Biscuits BN : Sexisme ordinaire à l'heure du goûter Accueil / Société / News société / Biscuits BN : Sexisme ordinaire à l'heure du goûter Partager surFacebookPartager surTwitter Comment éduquer vos enfants à combattre les préjugés sexistes quand une célèbre marque de biscuits prétend faire de l’humour à base de clichés ? Après Darty et Numéricable, c’est au tour de BN de se retrouver en ligne de mire de la croisade anti-sexisme 2.0. Sur le packaging de ses biscuits, BN fait cette promesse alléchante : « Fais marrer tes potes avec les blagues Xtra Drôles de BN ». Jusque-là rien d’anormal sur la planète marketing ciblé. Sur l’un de ses sachets, la marque BN espère ainsi faire s’esclaffer dans les chaumières avec cette blagounette digne d’un autre âge : « Le rugby féminin existe, ça s’appelle les soldes ». Pourtant, les hommes eux aussi sont de gros dépensiers. 60% de ces messieurs profiteraient ainsi des soldes pour renflouer leur garde-robe, avec un budget en moyenne supérieur aux femmes*. Sur le même thème Commentaires

Un sénateur affirme que les femmes ne sont là que pour faire des enfants dans l'hémicycle Vue générale du Sénat, en novembre 2012 (J.SAGET/AFP). Au Sénat – ce machin dont on se demande, tout comme pour l'ONU à quoi il peut bien servir – le sexisme reste décomplexé. Jean-François Mayet, Sénateur de l'Indre a ainsi doctement expliqué que les femmes étaient "là pour faire des enfants", lors de Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du 15 juillet. Ceci pour expliquer selon lui la désertification médicale. Certains sénateurs en tiennent une couche... pic.twitter.com/t9HrdrYAIJ — Jean-Jacques Fraslin (@Fraslin) 17 Juillet 2015 Même si Chantal Jouanno était là pour lui répondre sèchement que les femmes "font des enfants" et ne sont "pas là pour les faire", il est navrant de voir qu'en 2015, des personnes représentant la République puissent tenir ainsi des propos aussi sexistes. Une démonstration brillante de sa vision de la société En quelques mots, Jean-François Mayet a fait une démonstration brillante de sa vision de la société. La femme ?

"Gone Girl", ou l'argumentaire des masculinistes. Le film "Gone Girl" a, en apparence, tout d'un thriller sympathique, avec la promesse de nous tenir en haleine 2h29 durant. Le pitch : Amy et Nick sont jeunes, beaux et riches, ils fréquentent le gratin new-yorkais, sont follement et romantiquement amoureux l'un de l'autre, ils ont tout pour être heureux... jusqu'à la disparition soudaine d'Amy. Nick apparaît vite comme le suspect idéal et les investigations commencent. La première heure est plutôt plaisante, pleine de suspense et de rebondissements. La deuxième est un cauchemar total : l'intrigue vire à l'illustration parfaite des thèses masculinistes (cf : ressources sur le lobby masculiniste en fin d'article) et laisse un amer goût de vomi en sortant. Certes, on pourrait prétendre que pour une fois, les femmes ne tiennent pas lieu de victimes passives. Attention, il ne s'agit pas de nier les cas de violence féminine, psychologique et/ou physique, au sein du couple, mais cela reste un fait très minoritaire.

Des gestes “très vulgaires, voire dégradants”: le CSA met France 2 en garde à cause de cette séquence le 17 février 2016 à 19:27 Des gestes “très vulgaires, voire dégradants“, assène le communiqué; A la suite de la plainte d’une téléspectatrice de l’émission “Comment ça va bien !” présentée par Stéphane Bern, le CSA a publié le 16 février 2016 une décision sur son site, qui condamne la pastille de l’humoriste Jarry diffusée le 13 octobre dernier. Dans une vidéo de l’émission, repérée et extraite par Ozap, on y voit Jarry lécher le visage d’une des chroniqueuses de l’émission, puis la soulever et lui taper les fesses à de nombreuses reprises en lançant “Tais-toi, vilaine ! inrockstv

Je ne suis pas féministe mais… Feminist activist Grace Mann murdered; blogger blames her death on feminist jokes about misandry Murdered feminist activist Grace Mann Last month, police say, University of Mary Washington student and feminist/LGBT activist Grace Mann was murdered — bound and asphyxiated by a male housemate and fellow student. An antifeminist blogger is blaming her death on feminist jokes about misandry. As Mike Oelke of the Feminism is a Fraud blog sees it, Mann’s death was the inevitable result of the unwillingness of feminists to “learn misandry is not a joke.” one day a feminist wearing an “ironic” KILL ALL MEN t-shirt will walk down the wrong street, enter the wrong room and encounter the wrong man; a man that does not value her as a woman and chooses not to treat her as an equal. WIth Mann’s death, he says, this “prediction has somewhat been proven true.” constantly laugh off their misandry as a joke, while treating misogyny like a scourge. While he says he doesn’t “feel good” about his prediction “somewhat” coming true, he also claims that this young woman’s death serves a purpose. Like this:

« Not all men » ou l’argument du « oui mais pas moi » | Lionel Davoust Cette petite BD circule partout sur Internet, et il faut dire qu’elle est très drôle : Elle met l’accent sur la « défense » dite du « not all men » : en réponse à la dénonciation des problèmes de sexisme, certains répondent « oui mais pas tous les hommes » (= ne sont des violeurs / ne sont payés plus que les femmes / ne battent leur épouse etc.) Soit : « OK, mais pas moi » – ce qui à la fois une évidence, et une façon pour l’individu de se dédouaner, s’il se sent mal à l’aise dans la discussion (l’usage de cet argument me paraît donc, mécaniquement, prompt à susciter la méfiance). Mais, au-delà et fréquemment, c’est une façon pour certains d’invalider l’argument tout entier : « si l’on formule un problème de discrimination sexuelle, mais que je n’exerce aucune discrimination, alors le problème de discrimination n’existe pas ». OK, le comic est savoureux, vraiment. De façon formelle : la majorité n’est pas la totalité. Mais quelle importance a cet aspect total ? Sur le même thème

Le « point du mari » Vous savez quoi? Je crois en savoir beaucoup sur la condition des femmes dans la France d’aujourd’hui, mais j’en apprends tous les jours! Suite à mes échanges avec Agnès Ledig, et à ses propres échanges avec ses collègues, elle me fait parvenir un deuxième texte et là, je vous le dis tout net, les bras m’en tombent ! Le « point du mari », qu’est ce que c’est? Une pratique qui persiste et qui aménage le corps des femmes en fonction des désirs (supposés, en plus !) et plaisir de leur partenaire. Juste une mise au point… J‘aimerais pouvoir le chanter sur la mélodie de Jackie Quartz, mais je n‘ai pas le coeur à fredonner. De quoi je parle, vous demandez-vous, point d‘interrogation. D‘une ignominie humaine qui me laisse sans voix, point d‘exclamation, trois petits points. «Je vous fais un petit point du mari, Madame ? Passés les détails techniques, nécessaires, il y a l‘effroi de constater ce que représente un tel acte. Alors quoi ? Je ferai tout pour soulager les souffrances….

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