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Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes

Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes
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Un demi-siècle de conflit à Jérusalem expliqué en cinq minutes Bande de Gaza Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La bande de Gaza (arabe : قطاع غزة, Qita' Ghazzah) est une bande de terre de 41 km de long sur la côte orientale de la mer Méditerranée dans le bassin Levantin, au Proche-Orient. Elle tire son nom de sa principale ville, Gaza. D'une largeur de 6 à 12 km et d'une superficie de 360 km2, son territoire est entouré au nord, à l'est et au sud-est par l’État d’Israël, et au sud-ouest par l’Égypte. En 2014, la population est estimée à environ 1,7 million d'habitants palestiniens, appelés Gazaouis. Le processus de paix concrétisé par les accords d'Oslo signés en 1993 a placé la bande de Gaza sous l'administration intérimaire de l'Autorité palestinienne. Géographie[modifier | modifier le code] Située au Proche-Orient, la bande de Gaza possède 11 km de frontière environ avec l'Égypte (avec le poste-frontière de Rafah), 51 km de frontière avec Israël (avec notamment le poste-frontière d'Erez), 40 km de côtes le long de la Méditerranée.

1948 : la Palestine des archives aux cartes De Gaza à Dimona, en passant par Bagdad et Beyrouth, le Proche-Orient subit aujourd’hui encore les conséquences des événements qui se sont déroulés il y a soixante ans. Inversement, le règlement de la question israélo-palestinienne, née avec la Nakba (catastrophe, en arabe), reste la condition nécessaire - même si elle n’est pas suffisante – d’un apaisement régional. 29 novembre 1947 : l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) partage la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone internationale pour Jérusalem et les Lieux saints. 14 mai 1948 : Israël déclare son indépendance et, dès le lendemain, fait face aux armées des Etats arabes qui ont refusé le partage. 20 juillet 1949 : la signature du dernier armistice entre Tel-Aviv et ses voisins (en l’occurrence la Syrie) met fin à vingt mois de guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe. Cartographie de Philippe Rekacewicz. 1948-1949 : les différents mouvements militaires de la première guerre israélo-arabe

Le bilan de dix années d'opérations de maintien de la paix - Persée À l'aube du XXIe siècle, et alors que l'idée d'un ordre mondial libéré de ses artefacts guerriers n'est plus sérieusement avancée, les opérations de maintien de la paix sont plus que jamais un outil incontournable de la gestion des crises. Mais, en dépit des réorientations consécutives aux opérations onusiennes de Somalie et de Bosnie, elles restent difficiles à cerner et continuent de pâtir d'un flou définitionnel tout autant que de la surestimation de leurs propres capacités. Les espoirs déçus de la deuxième génération des opérations de maintien de la paix Tel qu'énoncé lors de la guerre du Golfe en 1990-1991, le « nouvel ordre mondial » conférait à l'ONU un rôle central dans l'architecture de sécurité mondiale en pleine recomposition. Outils privilégiés de l'action onusienne, les opérations de maintien de la paix connaissent alors une évolution fondamentale. Outre leur multiplication, c'est surtout la diversification des missions qui caractérise les nouvelles opérations. 1 . 2.

Conflit israélo-palestinien : petite histoire de la bande de Gaza FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors que Gaza a connu sa nuit la plus dure depuis le début de l'opération «Bordure de protection», Frédéric Encel nous détaille l'histoire de ce territoire au cœur du conflit israélo-palestinien. Frédéric Encel est docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'ESG Management School. Son dernier livre, Atlas géopolitique d'Israël, est paru en 2013. FigaroVox: La bande de Gaza focalise aujourd'hui l'attention du monde entier. Quelle est l'histoire de ce territoire? Frédéric ENCEL: D'abord, je ne suis pas certain qu'en Chine, en Inde ou en Afrique subsaharienne on soit obnubilé par la situation à Gaza. Ensuite, pour vous répondre sur le fond, Gaza est au début du XXe siècle une petite ville stratégiquement insignifiante, située aux confins maritimes et sablonneux du désert du Sinaï égyptien et de la Palestine contrôlée par l'Empire turc ottoman. Quelles sont les trois dates à retenir de l'histoire de Gaza?

La guerre des Six-Jours, un tournant dans l’histoire israélienne Israéliens et Palestiniens commémorent, lundi 5 juin, le cinquantième anniversaire de ce conflit armé qui ouvrit la voie au régime d’occupation de la Cisjordanie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) Entre Palestiniens et Israéliens, peu de sujets sont aussi antagonistes que la mémoire de la guerre des Six-Jours, en juin 1967. Ce que les premiers pleurent, les seconds le fêtent. A compter de 1967, Israël prit le contrôle de l’intégralité de Jérusalem et installa un système militaire en Cisjordanie, dans lequel a prospéré la colonisation avec le soutien des gouvernements successifs. La guerre éclair L’escalade vers le conflit régional se produit au cours du mois de mai 1967. Une euphorie anti-israélienne gagne vite le monde arabe. Le 5 juin, l’Etat hébreu lance une offensive terrestre et aérienne contre l’Egypte, dans le Sinaï. La seule bataille véritable contre les soldats jordaniens a lieu sur la colline des Munitions. « Un baril de poudre »

Pluie de critiques sur les casques bleus, par Sandra Szurek (Le Monde diplomatique, janvier 2017) Pour beaucoup, l’Organisation des Nations unies (ONU), c’est le maintien de la paix. Celui-ci engage plus de 125 000 civils et fonctionnaires en tenue (policiers, militaires, gendarmes) dans seize opérations de maintien de la paix (OMP) et trente-sept missions politiques spéciales sur quatre continents. La tâche se révèle aussi ample qu’ingrate. Les critiques sont acerbes et les manquements, en particulier lorsqu’il s’agit d’abus sexuels ou de corruption, créent à juste titre le scandale. Alors qu’entre 1948 et 1988 l’ONU n’avait mis en place que quinze OMP, celles-ci ont connu une spectaculaire augmentation avec la fin de l’affrontement Est-Ouest. Fin 2014, pourtant, nouvelle alarme : le secrétaire général Ban Ki-moon charge un groupe indépendant de haut niveau de procéder à leur examen approfondi. Pour comprendre ce diagnostic alarmant, un retour en arrière s’impose. Taille de l’article complet : 2 148 mots.

Conflit israélo-palestinien Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose, au Proche-Orient, les Palestiniens[1] et l'État d'Israël. Débutant officiellement le , jour de la création de l'État d'Israël, il prolonge le conflit qui opposait depuis la Déclaration Balfour de 1917, les communautés arabes et juives. Ce conflit, non résolu à ce jour, est à caractère principalement nationaliste, mais il inclut également une dimension religieuse entre les Israéliens, principalement de religion juive, et les Palestiniens, à majorité musulmane. Initialement géré par les Britanniques depuis le début de leur mandat sur la région en 1920, le dossier du conflit opposant Juifs et Musulmans en Palestine mandataire est transmis à l'Organisation des Nations unies à la fin du mandat, en 1947. Histoire[modifier | modifier le code] Le conflit s'est développé au cours de plusieurs périodes distinctes : Avant 1917, la Palestine est sous l'autorité de l'empire ottoman.

Colonies israéliennes en Cisjordanie : près d’un demi-siècle d’installations illégales En pleine phase active de colonisation de la Cisjordanie de la part de Benjamin Nétanyahou, Donald Trump a remis en cause la solution « à deux Etats ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Breteau Lire aussi : Israël-Palestine : revirement majeur de Donald Trump sur un mode confus Débutée peu après la fin de la guerre des Six Jours en 1967, la colonisation de la Cisjordanie n’a en fait jamais connu de recul. Au contraire, la proportion de colons au sein de la population nationale israélienne ne cesse de croître : de 0,05 % en 1972 (avec 1 500 colons) à 4,56 % en 2015 (avec 385 900 colons), et ce sans compter ceux de Jérusalem-Est, soit une croissance constante de 12 500 nouveaux colons en moyenne chaque année depuis vingt ans. L’association Peace Now, qui mesure et suit l’évolution de l’installation des colonies en Cisjordanie, classe ces installations dans trois catégories : Entre évolution légale et fait accompli Lire aussi : Israël : la filière américaine des colonies

L'impuissance de l'ONU face aux guerres africaines Les missions de maintien de la paix des Nations Unies en Afrique sont incapables de régler les conflits, selon le chercheur Thierry Vircoulon, qui explique pourquoi. Et analyse les priorités des missions des Casques bleus et de la machine onusienne. En matière de maintien de la paix, les Nations Unies sont maintenant au pied du mur. Lors de la réunion de l’Assemblée générale de l'ONU en septembre, l’administration américaine – son principal bailleur de fonds – a annoncé la réduction de sa contribution de 1,3 milliard et a défini une nouvelle politique par la voix du vice-président Mike Pence : «En bref, quand une mission sera couronnée de succès, nous y mettrons un terme. Si elle n’atteint pas les objectifs fixés, nous la remanierons. Avec un budget de 7,8 milliards et 15 missions qui semblent sans fin, l’ONU est mise en demeure de réduire le nombre de Casques bleus qui émargent à son budget, quelque 95 000 aujourd’hui. Mais ce paradoxe n’est qu’apparent. 1. 2. 3.

Les réfugié·es palestinien·nes au Moyen-Orient en 2016 - Philippe Rekacewicz - Visionscarto Nous avons représenté sur la carte la situation telle qu’elle est décrite par l’UNRWA dans ses déclarations de la fin de l’année 2016, basées sur des informations datant de 2011, c’est-à-dire d’avant le début du conflit en Syrie. Il n’y a eu ni recensement ni même d’estimations crédibles depuis. Par conséquent, ces chiffres appellent quelques remarques. La guerre qui a débuté en Syrie en 2011 a particulièrement affecté la population réfugiée palestinienne. Les organisations internationales estimaient qu’en septembre 2016, environ 12,5 millions de syrien·nes étaient réfugié·es à l’étranger ou déplacé·es à l’intérieur du pays, soit environ 50 % de la population totale. Par ailleurs, selon le Palestinian central bureau of statistics — la population totale de Cisjordanie représentait 2,9 millions de personnes en 2015, dont 33 % étaient enregistrées auprès de l’UNRWA ; Ces chiffres excluent - pour la Cisjordanie - la population de colons israéliens.

Ce que nous faisons Cet investissement a fait ses preuves. En 70 ans, nos Casques bleus ont fait une différence tangible dans la vie de centaines de millions de personnes parmi les plus vulnérables du monde, en créant les conditions d’une paix durable, mais un processus politique viable est essentiel au travail de nos opérations, dans la mesure où le maintien de la paix est censé soutenir les efforts nationaux et non pas s’y substituer. Cela dit, le maintien de la paix est politique et son succès dépend de processus politiques actifs et durables ou de la perspective réelle d’un processus de paix. Le maintien de la paix ne saurait se substituer à la volonté politique et à la détermination des parties à mettre fin au conflit et à protéger leurs populations, ni aux responsabilités souveraines de l’État hôte. Le Conseil de sécurité a un rôle essentiel à jouer en faveur de cet engagement et de cette coopération, en confiant aux missions des mandats réalistes et clairs. Tout cela permet à nos Casques bleus de :

Quelles frontières pour l’État d’Israël ? L’oubli des frontières Un rapport pragmatique aux frontières Solidifier les lignes d’armistice des représailles violentes et leur renvoi systématique en territoire ennemi, après tout acte de sabotage commis en Israël (en octobre 1953, le raid contre le village cisjordanien de Qibya fit plus de 60 morts civils). Enfin, Israël constitua un véritable cordon sanitaire sur les pourtours de son territoire en faisant des frontières une « zone protégée » (de 10 à 25 km de large) dans laquelle de strictes mesures de sécurité s’appliquaient à l’encontre des seuls citoyens arabes qui étaient, à l’occasion, déplacés d’autorité. La reconfiguration des frontières Une introuvable frontière orientale ? Références • DEBIE F. et FOUET S., La Paix en miettes. • DIECKHOFF A., « Les Dilemmes territoriaux d’Israël », Cultures & Conflits, n°21-22, printemps-été 1996, pp.159-170. • DIECKHOFF A., « Les Trajectoires territoriales du sionisme », Vingtième siècle, n°21, janvier-mars 1989, pp.29-43.

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