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Quelles définitions de la consommation collaborative ?

Quelles définitions de la consommation collaborative ?
Une notion non stabilisée La notion de consommation collaborative s’est imposé en France au début des années 2010. A cette même période, Anne-sophie Novel et Stéphane Riot ont publié Vive la co-révolution, le premier ouvrage francophone portant sur l’économie du partage. Par la suite, l’expression fût reprise par le Britannique Ray Algar, un consultant en management qui posait la question du développement de ce mouvement émergent (Algar, 2007). favorise l’usage sur la propriété : repose sur une relation de pair-à-pair. s’appuie sur le web 2.0. Ainsi, alors que Rachel Botsman [1] définit la consommation collaborative comme « (…) un modèle économique basé sur l’échange, le partage, la location de biens et services privilégiant l’usage sur la propriété », Pascale Hébel parle plutôt de « phénomène de mise en liens des consommateurs entre eux pour consommer [2] ». Les efforts de définition et de délimitation du secteur de la consommation collaborative sont nombreux. Le lien pair-à-pair :

L’économie collaborative est-elle solidaire? Echanger une heure de ménage contre une heure de soutien scolaire, votre lave-vaisselle contre un frigo… L’économie collaborative consiste à partager plutôt qu’à acheter, et ce afin de vivre mieux. Cela peut être du troc, de l’échange de biens, de services ou de savoirs entre particuliers, mais aussi du travail collaboratif, avec la multiplication de nouveaux espaces de coworking. L'espace de coworking BeeOTop, à Paris, dédié à l'innovation sociale. Parmi les locataires, des ONG, des entreprises sociales et... Youphil.com! Avec les nouvelles technologies, cette économie du partage a connu un essor incroyable. D’autres sites se multiplient pour faire du covoiturage, échanger des billets de train, des vêtements, des maisons. Remplacer les anciens patrons par des nouveaux Mais l’économie collaborative présente aussi certaines dérives. ESS et économie collaborative: des liens à construire Des liens existent entre l’économie sociale et solidaire (ESS) et l’économie collaborative.

L'économie sociale et solidaire: un modèle de réussite durable à enseigner | Jean-Louis Cabrespines A l'occasion du premier salon national dédié à l'Economie Sociale et Solidaire coorganisé par la région Poitou-Charentes, la chambre régionale de l'ESS (Cress) de Poitou-Charentes et le Conseil national des Cress (CNCress) les 17 et 18 octobre prochains, il est important de rappeler son poids et sa place dans le quotidien de chacun. Parler d'économie sociale et solidaire, c'est parler d'engagements individuels porteurs de changements pour tous dans le cadre d'un projet collectif, c'est dire que les valeurs de cette forme d'économie sont ancrées dans leur temps et dans une autre conception de la vie en société, en mettant en avant une approche humaniste. Ce modèle économique est né à la fin du 19e siècle. Il est intrinsèquement lié à des destins individuels pour des projets collectifs. Lire aussi: Sur ce même modèle, Georges Rino voulait offrir à tous les salariés un vrai temps de pause à midi. Aujourd'hui, évoquer l'économie sociale et solidaire c'est évoquer le quotidien de chacun. Close

Le bon consommateur et le mauvais citoyen par Robert Rochefort Livre après livre, le directeur du Credoc bâtit un ensemble cohérent de concepts en s'appuyant sur une observation détaillée des comportements des consommateurs. Dans cet ouvrage, il avance le concept de "société consommatoire". Pour éviter "société de consommation", jugée trop critique? Pas seulement, puisque l'auteur laisse passer de temps à autre un jugement moral: "Nous achetons toujours plus d'objets dont la finalité est de prétendre nous aider à construire nos vies, alors que cette accumulation est vaine." Pour signifier que, à travers la consommation, ce sont des comportements qui s'expriment et des valeurs qui se révèlent. Or, nous explique l'auteur, "le bon consommateur est (…) naturellement plutôt un mauvais citoyen", parce qu'il est tout entier tourné vers l'intérêt individuel, alors qu'un comportement citoyen suppose de s'intéresser à l'intérêt collectif. Comment concilier ce dernier et l'égocentrisme "consommatoire"?

Alexandre Jardin “Une révolution solidaire est en marche” Valérie Urman Il n’a pas perdu son gros rire sonore, ni sa faconde d’écrivain populaire, ni ce goût joyeux de ciseler des formules frappantes. Mais depuis des mois, Alexandre Jardin en martèle une : « Je veux que le pays se prenne en main. Un pays dépressif, c’est un pays qui espère tout dans l’action des autres. » Le romancier met son énergie vibrionnante au service d’une France enlisée qu’il sillonne en tous sens pour fédérer des légions d’entrepreneurs et d’associations, ces « zèbres » capables de trouver hors cadre des solutions efficaces, de pallier les échecs publics, de contourner la crise des systèmes classiques et l’impuissance du politique. L’ambition est immense, rien moins qu’inventer le « peuple providentiel ». Avec de puissantes raisons d’espérer : la société civile française, constate-­t-il, ne peut compter que sur ­elle-même, mais elle est capable de prodiges. Quelles raisons voyez-vous, en France, de retrouver l’espoir ?

Emprunter la voiture du voisin, partager son bureau: la consommation collaborative L'explosion du numérique et des réseaux sociaux permet la rencontre sans intermédiaire de l'offre et de la demande entre particuliers qui ne se connaissent pas. Ce système de "peer to peer" (échange entre pairs) entraîne l'émergence à une vitesse inédite de nouveaux modes de consommation, regroupés sous le vocable générique de "consommation collaborative". En 2013, celle-ci représenterait un chiffre d'affaires de 350 milliards de dollars (266,4 milliards d'euros), selon Accenture. Les sites de location de perceuses ou de tondeuses à gazon entre particuliers ne sont pas nés d'hier, bien sûr. Mais le phénomène a pris une ampleur inattendue. Et désormais tout se partage: logement, transport, bureau. Bouillonnante dans le secteur de la mobilité, l'économie du partage s'épanouit aussi dans le logement et de façon plus générale, dans tout ce qui permet de limiter les mètres carrés inutilisés. L'innovation organisationnelle compte autant que la technologie La chasse aux mères carrés inutilisés

La consommation collaborative - APCE, agence pour la création d'entreprises, création d'entreprise, créer sa société,l'auto-entrepreneur, autoentrepreneur, auto-entrepreneur, auto entrepreneur, lautoentrepreneur, reprendre une entreprise, aides à la créat La consommation collaborative - 18/03/2014 C'est quoi ? La consommation collaborative continue de gagner du terrain en France (et dans bien d'autres pays). En favorisant le covoiturage, l'achat ou la location de biens et services très variés entre particuliers, le troc, les achats groupés et même l'émergence de monnaies locales…elle dessine les contours d'une nouvelle économie où l'usage l'emporte sur la possession. Enfant de la crise, des arbitrages budgétaires et d'Internet, la consommation collaborative ou économie du partage ("sharing economy") ne signifie pas la remise en cause de la consommation. Désormais, on peut presque tout partager grâce à Internet Derrière ces sites internet, on trouve essentiellement des startups qui se rémunèrent grâce à la publicité, un système de commission auprès des particuliers ou auprès de professionnels... Aujourd'hui, l'économie du partage est même entrée dans une ère 2.0 puisque l'on voit émerger des business directement liés à son développement.

Assurer l’économie collaborative, une opportunité pour les assureurs ? | Paysages numériques... Avec l’essor de l’économie collaborative, il semble qu’un marché nouveau se soit ouvert pour les assureurs. Si j’en crois le site Thot Cursus, “l’économie collaborative ou économie du partage, considérée dans une acception large, englobe les diverses formes de consommation collaborative (AMAP, couchsurfing, co-voiturage, auto-partage, vélo-partage, cojetage, troc de livres et de vêtements), les modes de vie collaboratifs (co-working, co-location, habitat collectif, jardins partagés), le financement collaboratif (crowdfunding, prêt d’argent de pair à pair, monnaies alternatives), la production contributive (DIY, Fablabs, maker spaces) et la culture libre en général.” En proposant un mode nouveau de consommation, qui privilégie l’usage et le partage sur la propriété, l’économie collaborative invite également à repenser la manière de s’assurer. Je vous propose de passer en revue quelques exemples de cette situation. Allianz & Drivy Drivy MMA & Livop + Tripndrive Le service d’autopartage Livop

Consommation "collaborative": une enquête pour mieux cerner le profil de ses adeptes- 4 mars 2015 Paris (AFP) - Plutôt jeunes, cadres supérieurs, urbains et connectés: tel est le profil type des consommateurs ayant opté pour des pratiques collaboratives, selon les résultats d'une enquête menée conjointement par le think tank OuiShare et la Fondation internet nouvelle génération (Fing). Menée en ligne pendant trois mois auprès de 2.150 usagers de la consommation dite "collaborative", l'enquête "Je partage ! Et vous ?" s'intéresse aux caractéristiques de ces consommateurs d'un nouveau type tentés par un modèle où l'usage de l'objet prime sur la propriété et où la mutualisation des ressources devient souvent la règle. Elle sonde également les motivations qui poussent ces usagers à se tourner vers des plateformes telles que "Le bon coin", "BlaBlaCar", "Airbnb" ou encore "La Ruche qui dit Oui !" Autre spécificité: ces consommateurs collaboratifs vivent pour plus de 70% d'entre eux dans des villes comptant au moins 20.000 habitants, dont près de 30% en région parisienne.

La consommation collaborative : nouveau mode d’expression populaire ?, Le Cercle On ne présente plus la consommation collaborative, qui remet au goût du jour l’échange, le troc et le commerce entre particuliers. Ce phénomène, qui connaît une croissance annuelle de 25 %, impacte désormais la plupart des modèles économiques traditionnels. Blablacar transporte chaque mois plus d’un million de personnes, devenant ainsi l’un des principaux concurrents de la SNCF. L’explosion de la consommation collaborative : rien d’autre qu'une conséquence de la crise ? L’entreprise peine également à s’adapter. Un nouveau moyen d’expression populaire Dire que l’économie collaborative se soit développée à cause de la crise est une évidence qui ne souffre aucune contestation. Si l’économie du partage représente une solution concrète d’amélioration du pouvoir d’achat, elle démontre aussi que nous assistons à une vraie rupture avec l’ordre établi. On sait également qu’aujourd’hui, 52 % des Français aspirent à consommer mieux (source ObSoCo).

L’économie collaborative, nouvelle frontière des assureurs Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Philippe Jacqué C’est une annonce qui est passée relativement inaperçue. Mercredi 22 avril, Ouicar, le numéro deux de la location de véhicules entre particuliers, a annoncé avoir changé d’assureur. L’entreprise, qui dispose d’un parc de 15 000 véhicules, a signé un partenariat avec le groupe Generali, et sa filiale L’Équité. Auparavant, la PME était assurée par MMA. Mais cette annonce témoigne bien d’une chose : dans l’économie collaborative en pleine explosion, l’assurance est aujourd’hui au cœur du réacteur. Dans le cas d’un service comme Ouicar par exemple, que vous soyez propriétaire ou locataire, elle est nécessaire. Reste qu’il n’y a pas si longtemps, « le coût de l’assurance était tel que proposer la location de véhicules entre particuliers était trop prohibitif », rappelle Paulin Dementhon, le patron de Drivy, le numéro un de ce secteur. « Quand je démarchais les assurances, on me regardait comme un OVNI, raconte-t-il.

"La consommation collaborative est un comportement citoyen !" Auteur de « La consommation citoyenne : origines, significations, enjeux« , Jean-Paul Flipo souhaite redonner une dimension politique à la consommation. Tribune engagée… mais enthousiaste. La consommation collaborative n’est pas un phénomène qui aurait fait irruption inopinément dans nos sociétés développées. Ce phénomène n’a pas non plus été déclenché simplement par les circonstances actuelles de la crise économique que nous traversons. Partons de ce qui est apparemment le plus lointain : le mauvais fonctionnement des démocraties libérales au 21e siècle. Les plus récents événements dans des pays parvenus récemment à la démocratie comme la Tunisie, l’Égypte, la Russie, ou encore nombre de pays d’Afrique Noire, montrent que la démocratie, dans de très nombreux cas, est dévoyée de son sens, qui est celui, rappelons-le, du « gouvernement du peuple par le peuple ». Voter utile… avec son porte-monnaie Reprise de contrôle Là encore, la demande des citoyens est donc négligée. Crédit photo:

ShaRevolution : les résultats attendus d’une étude sur la consommation collaborative Vous n’êtes pas sans savoir que votre voisine s’approvisionne principalement en passant par des systèmes locaux collaboratifs, que votre cousin ne dort plus à l’hôtel mais chez l’habitant ou encore que votre meilleur ami se déplace en covoiturage, au lieu d’être seul dans sa voiture. La consommation collaborative bouleverse les habitudes de consommation des français, et l’émergence des plateformes collaborative en est la preuve. Cet engouement suscite beaucoup de questions, tant par les consommateurs, que par les entreprises et par les institutions : ces modèles économiques sont-ils durables ? Qui se cache derrière ShaRevolution ? Pendant un an, la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) et OuiShare se sont associés pour mener la première étude indépendante sur les pratiques des Français dans la consommation collaborative. ShaRevolution : une cartographie des modèles désormais disponible Qu’est-ce que ShaRevolution concrètement ? Quelles opportunités pour demain ?

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