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GPA : pour un débat argumenté et respectueux des personnes

GPA : pour un débat argumenté et respectueux des personnes
La gestation pour autrui participe d’un phénomène extrêmement peu fréquent au plan statistique mais en développement certain : l’engendrement avec tiers donneur. Ce terme désigne de façon générique les cas où des personnes donnent de leur capacité procréatrice pour permettre à d’autres d’engendrer un enfant et d’en devenir les parents, avec l’aide de la médecine et l’encadrement du droit. Ces dons d’engendrement peuvent être des dons de sperme, d’ovocyte, d’embryon ou encore de gestation. Ils ont chacun leur spécificité et posent donc des questions pratiques, émotionnelles, conceptuelles, éthiques et juridiques en partie distinctes. Les différents pays n’autorisent pas les mêmes dons et ne les réglementent pas de façon identique. Parmi les différences entre ces dons, la plus capitale n’est toujours pas perçue à sa juste mesure : c’est celle qui distingue dons masculins et dons féminins. Le modèle du «Ni vu, ni connu» En France, en revanche, aucune évolution n’a eu lieu.

La GPA restera interdite en France, assure Manuel Valls Ni gestation pour autrui (GPA) en France, ni reconnaissance « automatique » des enfants nés à l'étranger de mères porteuses. Manuel Valls tente, dans une interview à paraître dans La Croix, vendredi 3 octobre, d'envoyer de nouveaux signes d'apaisement à ceux qui s'opposent à la GPA. Des déclarations qu'il a faites à quelques jours du retour des partisans de La Manif pour tous qui défileront, dimanche, et dont l'interdiction du recours aux mères porteuses est l'une des batailles. La GPA, qui est, selon lui, « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes », « est et sera interdite en France », déclare ainsi le premier ministre. Lire aussi (édition abonnés) : La Manif pour tous, acte II Indiquant que le gouvernement se laisse « le temps de la réflexion » sur les droits de ces enfants (substitut à l'autorité parentale, droit à hériter, nationalité...), il prévient : Lire : PMA, GPA : du report... à l'abandon ? Et de conclure :

Gestation pour autrui : cinq idées reçues sur les mères porteuses passées au crible Par Francetv info Mis à jour le , publié le L'affaire, qui fait la une des médias du monde entier ces derniers jours, relance le débat sur la gestation pour autrui (GPA). En Australie, un couple est accusé d'avoir abandonné un enfant trisomique à sa mère porteuse thaïlandaise, suscitant une vive polémique. L'occasion de revenir sur cinq idées reçues autour de cette méthode de procréation. 1"La GPA, c'est le fait pour une femme de porter l'enfant d'un couple qui ne peut pas en avoir." VRAI. Existe alors la gestion pour autrui (GPA) : une mère porteuse prête (ou loue) son utérus, pour accueillir l'embryon du couple demandeur. 2"La GPA n'est pas autorisée en France, mais un couple français peut légalement y avoir recours à l'étranger." FAUX. D'autant que se pose ensuite la reconnaissance de l'enfant devant la loi française. 3"Pour une mère porteuse, louer son ventre permet de gagner parfois beaucoup d'argent." VRAI. En fonction des pays, les gains sont très variables. VRAI. FAUX.

La GPA ou la traite des mères Ajit Solanki/AP/SIPA « La liberté des femmes ne va pas sans celle des hommes », affirmait Elisabeth Badinter dans Elle (novembre 2012). Mme Badinter se fait la porte-parole d'une « GPA éthique » (Elle, 12 mars 2013) qui servirait l'humanité. Contre ce discours idéalisant, nous portons la voix d'un collectif d'intellectuelles décidé à alerter l'opinion sur les conséquences pour les femmes de la gestation pour autrui (GPA) . Quelle que soit son orientation sexuelle, une mère n'est pas qu'un « parent », encore moins un doux « donneur d'engendrement » (Denis Quinqueton, « Homosexualités et socialisme », le Monde du 14 février 2013). Texas, publicité pour mère porteuse - SIPA Aux Etats-Unis même, où l'on prétend la GPA « éthique », le marketing domine.

Un couple abandonne un bébé trisomique à sa mère porteuse VIDÉO | Un bébé trisomique a été abandonné par un couple d’Australiens à la mère porteuse thaïlandaise qu’ils avaient engagée. Une collecte de fonds a été lancée sur internet. L’histoire se passe entre la Thaïlande et l’Australie. Il y a six mois, la jeune femme accouche de jumeaux, dont un est atteint de trisomie 21. "C’est la faute des adultes, et pas de ce bébé" (la mère porteuse thaïlandaise) Elle décide de le garder, malgré ses difficultés financières. Pour les autorités australiennes, cette histoire est inquiétante car "les circonstances présumées de l'affaire soulèvent des questions légales plus larges et d'autres questions liées aux mères porteuses en Thaïlande", a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Une collecte pour aider Grammy Il y a quelques jours, elle a accepté de donner une interview à la chaîne australienne ABC pour raconter son histoire.

Gestation pour Autrui aux Etats-Unis pour couples célibataires hétérosexuels ou homosexuels Bienvenue ! Depuis 1991, CT Fertility a permis de donner naissance à plus de 4 500 bébés pour une grande diversité de parents à travers le monde (couples, célibataires, hétérosexuels ou homosexuels), de tous les âges et venant de plus de 30 pays. Nous avons aidé des centaines de parents étrangers, nombre d’entre eux venant de France, du Royaume-Uni, d'Espagne, d'Allemagne, de Suisse et de Suède, pays où la gestation pour autrui (GPA), le don d’ovocytes et la reproduction assistée font l’objet de restrictions sévères ou sont même interdits. En fait, grâce aux conditions juridiques, sociales et médicales qui y prévalent, les États-Unis sont largement considérés comme la destination idéale pour la GPA et le don d’ovocytes internationaux, notamment par les Européens. Plus d’informations sur les aspects logistiques en cas de recours à une clinique américaine Des résultats exceptionnels grâce à notre modèle intégré de fondation de famille Technologie et expertise d'avant-garde

Manuel Valls : " La GPA est et sera interdite en France" La position du Gouvernement sur la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) est claire : la GPA est et restera interdite en France, rappelle Manuel Valls dans une interview au journal La Croix. "C’est le choix très ferme du président de la République et de son Gouvernement. La France n’a jamais varié sur ce sujet". Il faut affirmer des positions claires : la GPA est et sera interdite en France. La GPA est "une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes" et "face à l'ampleur prise par ce marché de l'être humain (...) il faut affirmer des principes". Pas de transcription automatique des actes étrangers dans notre état civil Comment, dès lors, interpréter la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme pour ne pas avoir reconnu la filiation d’enfants nés par GPA ? La PMA Le mariage pour tous est une grande loi. "Dans ces moments de crise d’identité, la famille est un repère, un pôle de stabilité"

Manuel Valls : « La France entend promouvoir une initiative internationale sur la GPA » Une grande mobilisation est prévue ce week-end. Comprenez-vous les inquiétudes d’une partie des Français sur les questions éthiques et sociétales ? Manuel Valls : Manifester est un droit constitutionnel. Je comprends les inquiétudes et suis respectueux des convictions. Peut-être avons-nous sous-estimé, à l’époque, le fait que dans une période de crise économique, de crise de confiance, de crise d’identité, ces débats pouvaient faire surgir des courants politiques, notamment de l’extrême droite, qui ont cherché à se reconstituer sur le dos de ceux – nombreux – qui avaient des convictions sincères. L’un des motifs de la mobilisation est la gestation pour autrui. M. Elle est opposée à la légalisation de la GPA qui est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. > A (re)lire : Pourquoi la France va reconnaître les enfants nés par GPA à l’étranger M. La GPA est légale dans d’autres pays. M. M. M. M. M. M.

GPA : le spectaculaire retournement de Manuel Valls LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Conversion de fond ou pur opportunisme ? Le premier ministre Manuel Valls condamne fermement la gestation pour autrui dans un entretien à La Croix du 3 octobre, à deux jours d’une nouvelle Manif pour tous dont les rangs s’annoncent fournis. Il avait pourtant affirmé le contraire, pendant la primaire socialiste de 2011. « Si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, donc j’y suis favorable », déclarait-il notamment au magazine Têtu. « Il y a possibilités d’y recourir dans les pays voisins, détaillait-il. Mais les temps ont changé. « L’abolition universelle de la GPA » est le principal slogan de la Manif pour tous de dimanche. Lire aussi : La Manif pour tous, acte II Plus concrètement, le premier ministre précise le sort qui pourrait être réservé aux enfants nés par GPA, qui vivent aujourd’hui avec un état civil et des papiers étrangers en France. L’annonce peut avoir plusieurs sens.

Les parents ayant eu recours à la GPA bientôt sanctionnés La proposition de loi a peu de chance d’être adoptée, mais elle retient l’attention. Le député UMP des Alpes-Maritimes Jean Leonetti va défendre ce jeudi devant l’Assemblée nationale son texte visant à sanctionner les parents français qui ont recours à la gestation pour autrui (GPA) à l’étranger. Si le recours à la GPA est déjà interdit en France, Jean Leonetti veut aller encore plus loin. Il propose de punir les personnes ayant recours à cette pratique en leur infligeant une peine d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende. Le député veut aussi renforcer les sanctions contre les agences qui organisent ce qu’il considère comme « un trafic d’êtres humains ». « Il ne s’agit plus de dissuader, mais de sanctionner. Si on ne frappe qu’au portefeuille, on dira encore que la GPA est réservée aux riches qui peuvent s’acquitter de quelques dizaines de milliers d’euros après en avoir déboursé plus de 100 000 pour la gestation.

GPA : comment une agence américaine démarche des clients français Par Mathieu Dehlinger Mis à jour le , publié le "Notre priorité : la famille. Votre famille." Sur les prospectus, l'entreprise ne fait pas mystère de son activité : elle met en relation des mères porteuses et des couples souhaitant un enfant. Autorisée aux Etats-Unis et dans d'autres pays, la gestation pour autrui (GPA) est interdite dans l'Hexagone. Après un bref échange par mail, rendez-vous est donné dans un palace parisien. Et pour cause : en France, d'après le Code pénal, le fait de mettre en relation, dans un but lucratif, "une personne ou un couple désireux d'accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre" est passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. A l'arrière de la salle, brochures, rafraîchissements et en-cas accueillent le public, une quinzaine de personnes, pour la plupart des couples d'hommes. Voici la lettre d'introduction contenue dans le dossier d'information à la disposition des clients potentiels :

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