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Pierre Hillard

Pierre Hillard
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Hillard Pierre Hillard est un essayiste français, né le 21 janvier 1966[réf. nécessaire], docteur en science politique. Spécialiste du « mondialisme », il critique ce qu'il interprète comme un processus technocratique de décomposition des nations et d'unification du monde, passant par la constitution de « grands blocs continentaux ». Biographie[modifier | modifier le code] Il fait des études d'histoire, de sciences politiques et d'études stratégiques. Il est notamment l'auteur de Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions (2001), de La Décomposition des nations européennes : de l'union euro-atlantique à l'État mondial (2004), de La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial (2007), La Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale (2009) et Chroniques du mondialisme (2014). Thèses[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Regionalisme et gouvernance mondiale: un nouvel agenda La croissance rapide et le caractère changeant des organisations régionales, depuis la fin de la guerre froide, a été l'une des caractéristiques définissant le système international contemporain. Loin d'être exclusivement dirigée par les États, les organisations régionales en sont venues à comprendre un large éventail d'acteurs. Le régionalisme, en d'autres termes, est devenu un pilier du système international. Dans le cadre de son programme de recherche sur « L'Europe et la gouvernance mondiale », Notre Europe a suivi le développement du régionalisme en lançant des études sur l'intégration régionale dans certaines zones géographiques (Mercosur, Asean, etc.). Ces études ont cherché à faire le point sur le développement du régionalisme dans différents domaines tout en analysant les liens entre ces divers projets d'intégration régionale, ainsi que l'Union européenne en tant que référence pour l'intégration régionale.

L'éclatement du continent européen au service des États-Unis | Diviser pour mieux régner Les modalités de la construction européenne dépendent de l’idée que l’on se fait de l’unité de l’Europe et de son rôle dans le monde. Après avoir piloté la création de l’Union pour stabiliser l’Europe occidentale et la soustraire à l’influence soviétique, les États-Unis encouragent aujourd’hui à la fois son élargissement géographique et sa dilution politique. L’Union pourrait alors absorber la Russie et broyer les États-membres en une myriade de régions pour se transformer en une vaste zone de libre-échange protégée par la puissance militaire états-unienne. Contrairement à une idée répandue, il se trouve au sein même de l’Union de nombreuses forces pour promouvoir ce projet comme l’atteste la carte officielle que nous reproduisons. Table des régions d’Europe Edité par l’Assemblée des régions d’Europe (ARE), 2002. Elle a été élaborée au sein de l’ARE (l’Assemblée des Régions d’Europe) en 2002. Au moins, nous connaissons la date butoir des objectifs états-uniens.

Bertelsmann : un empire des médias et une fondation au service du mondialisme, de Pierre Hillard Lorsqu'on parle d'un « think tank », on pense tout de suite à une institution américaine. On ignore souvent la puissance des fondations allemandes et leur capacité d'influence sur les politiques définies au sein de la communauté euroatlantique. Tel est le cas de la Fondation Bertelsmann, adossée à la grande entreprise du secteur de l'édition et des médias. L'alliance Allemagne - USA | Supplétifs d'Empire Gerhard Schröder et George W. Bush Bureau oval de la Maison-Blanche, 27 février 2004. L’année 2004 devrait être un fantastique accélérateur du renforcement du partenariat transatlantique. À l’issue de la rencontre du chancelier Schröder et du président Bush à la Maison-Blanche, le 27 février, un pacte a été rendu public : L’Alliance germano-américaine pour le 21è siècle [1]. La presse française n’a pas relaté cet événement majeur qui peut-être interprété comme une trahison du prétendu couple franco-allemand. USA-UE : recommandations stratégiques pour une nouvelle alliance globale Werner Weidenfeld, qui est aussi membre d’honneur de la Fondation Bertelsmann, a tenu à préciser que « Nous ne pouvons pas nous permettre une érosion continue de ce partenariat si nécessaire. Ces propos au sein des think tanks irriguent en aval les politiques allemande et états-unienne comme c’est le cas du discours de Joschka Fischer à l’université de Princeton, le 19 novembre 2003. Prof. Joschka Fischer, Prof.

Pierre Hillard et Jean-Yves le Gallou sur l'Europe - Paris avril 2013 Les Verts, partisans d'une Europe des ethnies La carte de l’Europe telle que la souhaitent les Verts européens Pour visualiser la carte en grand format, téléchargez le document attaché en bas de cette page. Les partisans de la fragmentation des États européens précisent leur projet. Dans un article précédent [1], nous avons eu l’occasion de présenter une carte réalisée par le Parti Démocratique des Peuples d’Europe – Alliance Libre Européenne (PDPE-ALE) siégeant au Parlement européen. Les partis indépendantistes présentés ne concernaient que les pays de l’Union européenne à quinze. Déjà certains accèdent à une gloire toute nouvelle en décrochant la gestion de la politique régionale. Les exigences catalanes Le parti socialiste catalan n’a pu arriver au pouvoir qu’en raison de l’appui intéressé et déterminant de l’ERC. Le président de l’ERC, Josep Lluis Carod Rovira, sait « gentiment » rappeler aux dirigeants socialistes que « Nous avons voté l’investiture de José Luis Zapatero, mais ce n’est pas un chèque en blanc ! Conclusion

Vers une communauté nord-américaine | Globalisation L’entrée en vigueur le 1er janvier 1994 de l’ALENA (Accord de Libre-Echange Nord Américain) entre les États-Unis, le Canada et le Mexique a permis de constituer une première ébauche d’entité économique unifiée. Les objectifs définis dans son article 102 visent à « éliminer les obstacles au commerce des produits et des services entre les territoires des Parties et à faciliter le mouvement transfrontalier de ces produits et services (…), à créer le cadre d’une coopération trilatérale, régionale et multilatérale plus poussée afin d’accroître et d’élargir les avantages découlant du présent accord ». Ces affirmations ont connu un nouvel élan grâce aux travaux du Council Foreign Relations [1] en liaison avec le Conseil Canadien des Chefs d’Entreprises (le CCCE regroupant les hauts dirigeants de 150 entreprises canadiennes) et le Consejo Mexicano de Asuntos Internacionales (le COMEXI, organisation politique multidisciplinaire soutenue par les entreprises mexicaines). I - Sécurité D’ici 2010

Un relais des États-Unis en France : la French American Foundation | Corruption Lors de sa visite aux États-Unis, Nicolas Sarkozy prononça un discours, le 12 septembre 2006, à la French American Foundation (FAF, la « Fondation franco-américaine »). Rappelant la nécessité de « rebâtir la relation transatlantique (…) et de favoriser la constitution d’une Europe politique forte et influente sur la scène internationale » [1], le prétendant à l’Élysée a dû ravir par ces propos les dirigeants de cette Fondation largement méconnue. L’étude de celle-ci est pourtant profitable afin de mieux saisir les liens ô combien étroits qui lient les élites franco-américaines. La FAF doit son origine aux actions de trois éminents États-Uniens [2] : James G. Dans les années 1970, les trois hommes mirent en commun leurs réseaux [5] français dans le monde politique, économique, ainsi que dans la presse et le milieu universitaire. Il fut décidé que la French American Foundation aurait un siège à New-York et l’autre à Paris. Pour commencer, John D. [1] [21] Ibid., p. 6.

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