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WEB OF DEBT BLOG Frédéric Lordon : Capitalisme, désir et servitude S’il y a une spécificité du néolibéralisme c’est bien qu’il se donne pour vocation de coloniser intégralement l’intériorité des individus, des travailleurs, c’est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects. Le régime de mobilisation néolibéral ne se contente pas de ce que des salariés viennent et accomplissent les actions qu’on leur a dictées d’accomplir, comme c’était le cas dans le fordisme. Le néolibéralisme exige que le salarié refaçonne entièrement ses dispositions pour être dans un état de mobilisation générique et permanente. C’est-à-dire, non pas d’être simplement en état de faire précisément ce qu’on lui dit, selon une check-list analytique, mais d’avoir incorporé en soi, d’avoir fait sien, le désir-maître de l’entreprise de telle sorte que la coïncidence soit telle que la mobilisation soit quasi-parfaite. Puisqu’en s’activant au service du désir-maître, le salarié a en fait le sentiment de s’activer au service de son propre désir. Point technique :

Marie-Noëlle Lienemann : " François Hollande doit proposer un référendum " Atlantico : Le traité de stabilité budgétaire européen, que François Hollande souhaite faire adopter le plus vite possible par voie parlementaire, fait débat au sein du PS. Vous qui représentez l'aile gauche du parti, vous avez annoncé ne pas vouloir voter ce texte sous cette forme. Pourquoi cette décision ? Marie-Noëlle Lienemann : Ce traité est dangereux : il ne résout en rien la crise et va nous envoyer dans le mur en accroissant le risque de démantèlement de notre modèle social et de croissance faible pendant de très nombreuses années. Il dépossède le parlement et les peuples de leur souveraineté budgétaire sans doter l'Europe d'un budget qui permettrait des transferts solidaires. François Hollande a néanmoins obtenu un engagement de l'Europe pour relancer la croissance. Un volet croissance, modeste, a été ajouté : 120 milliards d'euros sur 5 ans. Mais la rigueur n'est-elle pas une nécessité pour régler le problème des dettes souveraines ? L'équilibre total est une chimère.

Projet SOL Pourquoi le Projet Sol ? Contribuer au développement d'une économie basée sur des valeurs écologiques et sociales. Rendre visible et valoriser l'ensemble des richesses et capacités créatrices des activités humaines aujourd'hui invisibles ou dévalorisés . Faciliter les échanges, créer des mécanismes de solidarité et de coopération entre différents acteurs, dans la perspective d'un développement humain soutenable. Le projet SOL, comment ? Renforcer l'ensemble constitué par les structures relevant de l'Économie Sociale et Solidaire, Valoriser les activités à caractère écologique et social aujourd'hui peu prises en compte. Le SOL Coopération. Le SOL coopération fonctionne comme une carte de fidélité " multi-enseigne ". Vous êtes soliste (porteur d'une carte SOL) ou prestataire (entreprise ou collectivité distribuant ou recevant des Sols) : Le projet SOL est expérimenté dans cinq régions françaises : Alsace, Bretagne, Ile de France, Nord Pas de Calais et Rhône Alpes.

Le commencement de la fin Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses. Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance

Austérité : ce moment fatidique où les Etats ont jeté leurs manuels d'économie Au cours des mois d’épouvante qui ont suivi la chute de Lehman Brothers, à peu près tous les grands Etats ont convenu qu’il fallait enrayer l’effondrement brutal de la dépense privée, et ils ont usé de mesures budgétaires et monétaires expansionnistes – plus de dépenses, moins d’impôts et une large émission de monnaie – pour limiter la casse. Ils suivaient en cela les recommandations des manuels, et appliquaient les leçons durement apprises de la Grande Dépression. Mais en 2010, une chose curieuse s’est produite : le gros de l’élite mondiale des décideurs – les banquiers et les fonctionnaires du Trésor qui façonnent l’opinion commune – a décidé de jeter aux orties les manuels et les leçons de l’histoire et déclaré que tout ce qui était blanc serait noir. C’est-à-dire qu’il est soudain devenu de bon ton d’appeler à la réduction des dépenses, à l’augmentation des impôts et à la hausse des taux d’intérêt malgré le chômage de masse. Que cachait ce basculement soudain du discours politique ?

BerkShares: Local Currency for the Berkshire Region 2007 Le SLAM  Bonjour Daniel, Si désormais aujourd’hui,cher Daniel, il nous est interdit de fumer, il n’en demeurera pas moins que nous pourrons toujours grace à toi et à ton équipe (merci à vous tous,au passage) pouvoir continuer à nous drogués en écoutant tes émissions, fait attention tout de meme qu’ils ne te l’interdisent pas prochainement par un decret... C’est dommage que les émissions des années 2000 à 2005 ne soient archivées en mp3. Pour tout te dire et comme beaucoup de tes auditeurs,nous ne pouvons t’écouter durant les transmissions journalières, serait ce une volonté de ta direction !

Manifeste d'économistes atterrés Introduction La reprise économique mondiale, permise par une injection colossale de dépenses publiques dans le circuit économique (des États-Unis à la Chine), est fragile mais réelle. Un seul … Dépliercontinent reste en retrait, l’Europe. Retrouver le chemin de la croissance n’est plus sa priorité politique. Fausse évidence n°1 :les marchés financiers sont efficients Aujourd’hui, un fait s’impose à tous les observateurs : le rôle primordial que jouent les marchés financiers dans le fonctionnement de l’économie. Fausse évidence n°2 :les marchés financiers sont favorables à la croissance économique L’intégration financière a porté le pouvoir de la finance à son zénith par le fait qu’elle unifie et centralise la propriété capitaliste à l’échelle mondiale. Fausse évidence n° 3 :les marchés sont de bons juges de la solvabilité des États Fausse évidence n°4 :L'envolée des dettes publiques résulte d'un excès de dépenses Fausse évidence n°8 :L'union européenne défend le modèle social européen

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