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Le boom des monnaies parallèles

Le boom des monnaies parallèles
Depuis le début des années 80, les monnaies complémentaires fleurissent en marge des Etats. Avec des motivations très diverses, qui vont du gain individuel à la recherche de lien social. En 1981, la compagnie aérienne American Airlines distribuait les premiers miles à ses clients. Aujourd'hui, plus de 160 compagnies ont adopté ce système, qui "paie" 20 millions de voyages chaque année. 1983: dans un Vancouver sinistré par la crise économique, le premier LETS (Local Exchange Trading System) est créé pour favoriser les échanges de biens et de services entre personnes. Vingt ans plus tard, le modèle a essaimé dans 2 500 associations, réparties dans 25 pays. Mais s'agit-il encore de monnaie? Fidéliser le client La logique peut être purement commerciale. Les entreprises peuvent aussi avoir intérêt à se passer de monnaie officielle quand elles échangent entre elles. Logique sociale Mais c'est une tout autre logique qui anime les monnaies dites sociales. Le Cercle économique WIR Monnaies locales

Système Echange Local - SEL'idaire :: La Banque WIR: une initiative suisse pour aider aux PMEs Il y a quelques personnes qui mécomprennent que la monnaie locale et d'autres initiatives ne sont pas pour le secteur commercial: la banque WIR en Suisse, fondée en 1934, parvient à aider aux PMEs en leur offrant des emprunts à bon marché en sa propre monnaie complémentaire qui s'appelle WIR(« nous » en allemand). Cette banque a été établie lors de l'époque quand la Suisse continuait encore de souffrir des impacts de la Grande Dépression. Il y avait quelques personnes qui connaissaient déjà l'idée de Gesell sur le "Freigeld"(argent libre: pour en savoir plus) et elles se sont rassemblées pour créer un cercle de compensation qui se transformerait en une banque coopérative. On payait en WIR au lieu du franc suisse(CHF) en tant que leur moyen d'échange car la circulation de l'argent traditionnel ne suffisait pas. Même si la banque WIR arrêta de suivre l'idée originelle gésellienne d'oxidation en 1948, elle sert encore aujourd'hui aux transactions parmi des PMEs suisses.

Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative Propos recueillis par Muriel Jaouën, le 6/11/2010 Elles seraient 4 000 dans le monde. Monnaies sociales, monnaies parallèles, locales, libres, communautaires… Tous ces dispositifs alternatifs visent à combler les manques des systèmes dominants. L’éclairage de Jérôme Blanc, économiste, maître de conférence à Université Lumière de Lyon 2. Combien compte-t-on de monnaies sociales dans le monde ? Pourquoi cette cohabitation de modèles extrêmement variés ? La deuxième génération, née à la jonction des décennies 80 et 90, est celle des banques de temps. Ces modèles n’ont donc pas de vocation frontalement économique ? Enfin, la quatrième génération est directement associée aux collectivités locales, soit par un lien tutélaire, soit aux travers d’accords de partenariat. Quel est le modèle dominant en France ? Les situations de crises sont propices aux monnaies alternatives. En quoi les monnaies complémentaires peuvent-elles s’avérer pertinentes pour les politiques publiques ?

Bitcoin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bitcoin (de l'anglais « bit » : unité d'information binaire et « coin » : pièce de monnaie) est une monnaie cryptographique et un système de paiement peer-to-peer inventé par Satoshi Nakamoto, qui annonce l'invention en 2008 et publie le logiciel open-source en 2009. En tant que moyen de paiement, Bitcoin est accepté par un nombre croissant de commerçants[4], incités par des frais de transaction généralement inférieurs aux 2 à 3 % pratiqués par les organismes de cartes de crédit et oscillant, pour le système Bitcoin, entre 0 et 2 % du montant de la transaction[5]. Contrairement aux cartes de crédit, les frais éventuels sont à la charge de l'acheteur (et non du vendeur), qui choisit d'en payer volontairement. Le symbole monétaire officiel « » a été déposé et accepté en 2015 auprès d'Unicode[13],[14]. Histoire[modifier | modifier le code] Création[modifier | modifier le code] L'identité de Nakamoto a laissé place à de nombreuses spéculations. ».

Monnaie complémentaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une monnaie complémentaire communautaire (MCC) est une forme de monnaie, qui comprend les monnaies locales et monnaies sectorielles, qui se veut complémentaire aux monnaies officielles. Une monnaie complémentaire communautaire favorise les systèmes de don et d'échanges locaux avec moins d'endettement. Selon l’économiste Bernard Lietaer, « bien conçue, elle crée la quantité de monnaie exactement nécessaire pour mener à bien une transaction qui, autrement, n’aurait pas lieu. Il n’y a donc pas de risque d’inflation »[LietaerAube 1]. Histoire[modifier | modifier le code] Les monnaies complémentaires existent depuis longtemps, et plusieurs monnaies complémentaires différentes ont pu être en circulation dans une même région à certaines époques[1]. Description[modifier | modifier le code] Les monnaies complémentaires ont d'abord fonctionné hors du cadre national du cours légal, et donc sans cours légal. Exemples[modifier | modifier le code]

Monnaies plurielles L’enjeu des monnaies plurielles par Philippe Merlant Monnaies "Locales", "sociales", "solidaires", "virtuelles", "libres", "affectées", "complémentaires", "alternatives", "plurielles"... une floraison de qualificatifs parcourt cette nouvelle lettre de Transversales Science Culture, consacrée aux monnaies non officielles, c’est-à-dire à celles autres que nationales (ou européenne). Chaque adjectif a sa raison d’être, bien sûr, et l’on ne saurait confondre les dispositifs de fidélité purement commerciaux (de type "miles"), les monnaies des mondes virtuels sur Internet (comme le "Linden dollar" de "Second Life") et les systèmes d’échanges basés sur le temps ou les réseaux de troc qui sont allés jusqu’à rassembler six millions d’Argentins (cf. H. Primavera). Pourtant, c’est toujours avec infiniment de précaution - même dans les sphères de l’économie sociale et solidaire, même dans les milieux altermondialistes - que l’on aborde cette question des autres monnaies. Pas nécessaire ? Sommaire

Films Series Mangas en streaming La création monétaire Beaucoup de gens voient la monnaie comme un stock, c'est à dire qu'il existerait une certaine quantité de monnaie qui circulerait. Cette monnaie aurait été créée par la Banque Centrale, et, bien souvent, ces gens pensent que c'est en contrepartie des stocks d'or qu'elle détient dans ses réserves. Pour comprendre que ce n'est pas le cas, il suffit de voir que la valeur de cet or est bien inférieure à la valeur de la monnaie qui circule. A l'époque où les billets et pièces de la Banque de France représentaient la plus grosse partie de la monnaie existante, l'idée d'un stock avait encore du sens, mais avec la monnaie dématérialisée les choses sont bien différentes. La Banque Centrale Aujourd'hui, la Banque Centrale crée la "monnaie centrale". Au final, on peut constater que la banque inscrit la même somme à son actif et à son passif, et que sa comptabilité reste équilibrée.

Monnaie fondante Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. La monnaie franche ou monnaie fondante désigne une monnaie qui, à l'image des biens de consommation (nourriture, vêtements, maison...), perd de sa valeur au fil du temps. Elle fut conceptualisée au tournant du 19è et du 20è siècle par Silvio Gesell, un commerçant allemand, économiste autodidacte, réformateur monétaire d'après les réflexions inspirées de sa propre expérience d'un commerce en Argentine. La notion de monnaie fondante part du constat que le détenteur de monnaie dispose d'un avantage par rapport aux producteurs de biens et commerçants, car ce premier peut différer dans le temps son achat alors que le producteur et commerçant doit vendre ses produits le plus vite possible pour éviter que ceux-ci perdent de leur valeur. Pour Gesell, l'argent ne devait être qu'un moyen d'échange ayant pour seule couverture la confiance dans le travail et l'activité du peuple. La monnaie comme moyen d'échange Rôles d'une monnaie Critères de choix

Système d'échange local Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. Pour visualiser la liste des articles homonymes, veuillez consulter la page : aussi le sel alimentaire Un SEL ou Système d'Échange Local est un système d'échange non-monétaire. Il y a de nombreux avantages aux SEL. Description Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Concrètement, un SEL est un système multilatéral d'échanges, régulé grâce à une unité de mesure intermédiaire. Comme Boule plus tard effectuera d'autres services pour d'autres personnes du sel, il recevra d'autres "sourires" et cela va tourner. Selon ses défenseurs, si l'intérêt fondamental des SELs est de permettre de nouvelles activités et d'introduire de nouveaux flux monétaires, afin de pallier le manque de monnaie traditionnelle des participants, ils permettent surtout de créer des liens plutôt que de créer des biens dans le groupe, qui s'assimile finalement à un grand groupe d'entraide. Histoire B.L.E.

Singularité technologique Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3]. Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. Loi de Moore[modifier | modifier le code]

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