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Course à l'audience, uniformisation, le journalisme Web tiré vers le bas

Course à l'audience, uniformisation, le journalisme Web tiré vers le bas
Sur les sites Internet d'information, les audiences sont-elles les rédactrices en chef? Le gros problème des rédactions Web, c'est que les journalistes ne font pas de vraie analyse statistique des données dont ils disposent. Lors de mes observations au sein des rédactions, j'ai pu entendre : "Ça n'a pas marché, on ne va pas le refaire." On peut d'ailleurs modifier le destin d'un article en changeant son titre, en fonction de la popularité de certains mots clefs, voire en le repostant en continu pendant 48 heures sur les médias sociaux pour exploiter à fond son potentiel de clics. Tous les rédacteurs en chef ont l'oeil rivé à "Chartbeat" (dont le fondateur défend maintenant le "Web de l'attention" plutôt que la culture du clic, ndlr), outil de mesure d'audience en temps réel. La notion de ligne éditoriale a-t-elle disparu? Face à la pression du marché, il y a une forte tension entre un impératif de quantité et la qualité, c'est-à-dire une ligne éditoriale respectable. Méthodologie Related:  DocPourVae

Journalisme professionnel et journalisme amateur: des diff?rences amplifi?e par Hadopi | Legaletic, Actualit?s juridiques Internet, NTIC, m?dia Bien que de nombreuses associations militent pour une Convention internationale du journalisme, la définition diffère en fonction des libertés accordées, dans chaque pays, à l’expression et l’opinion. L’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme accorde une large protection de l’activité afin d’alimenter le débat d’intérêt général (C). Cependant, la définition française du journalisme est plus restrictive et règlementée que dans la communauté européenne (A). Elle s’oppose ainsi à celle des internautes qui se positionnent sur la place publique pour rivaliser avec les professionnels (B). A – Une spécialité française : une définition avantageuse du métier 1 – Journaliste professionnel Pour la Cour de cassation, ne peuvent prétendre à ce statut que les journalistes liés à « » [2] . La notion de publication est centrale. Cette définition s’applique non seulement aux journalistes salariés, mais aussi aux travailleurs indépendants ayant une « » [8] . 2 – Pigiste

Ethique et Nouvelles Technologies: Le Web au Crible de l’Ethique Journalistique: UNESCO-CI La diffusion de l’information sur le web renouvelle de façon aiguë la question de l’éthique de l’information. Formidable moteur du journalisme, par les nouveaux espaces d’enrichissement des contenus et des libertés qu’il permet, l’outil que constitue le réseau mondial porte aussi les germes de nouvelles dérives commerciales, manipulatoires et massificatrices. Des précautions d’usage, une grande hygiène professionnelle, s’imposent aux journalistes comme aux citoyens avertis, avec une formation spécifique, dès l’école, pour maîtriser les pièges de la “toile”. Internet lance de grands défis aux médias, les faisant passer de l’économie de l’offre à l’économie de la demande, avec des conséquences économiques et sociales considérables. Internet lance de grands défis aux journalistes, en les mettant sous contrôle, sous surveillance, en concurrence, en les sommant de re-justifier leur utilité sociale. Les journalistes français se ruent sur Internet. Un enjeu social considérable

CommentReparer.com - Apprenez à tout réparer 6 Takeaways from 'TechDirt Saves Journalism' Event What will the journalism landscape look like five to 10 years from now? The megatrend of unbundled, specialty-focused niche sources of online information likely spells doom for many of today’s lumbering media giants. But opportunities abound for new players, as well as for daring news brands willing to expand their notions of what it means to stay competitive in the age of social media and networked experiences. That was one of the few areas of consensus at a gathering convened at Google headquarters Wednesday night. The rambling two-hour event produced five separate brainstorming sessions, with some participants looking to prop up publications like the Sacramento Bee and Harper’s Magazine; others were keen on supporting community journalism. Six Takeaways Below are six takeaways from the event. 1. Hal Varian, Google’s chief economist and top numbers cruncher, gave a rundown of the presentation he gave to the Federal Trade Commission in March. 031310 Hal Varian FTC Preso – Revised 2. 3.

Hadopi : les journalistes lui disent-ils vraiment "merci" La loi de 2009, dite Hadopi, apparaît très clairement en faveur des éditeurs. Elle leur simplifie les démarches et instaure un réel régime dérogatoire du droit d’auteur pour les journalistes. La presse écrite papier subit depuis une dizaine d’années un déclin de son chiffre d’affaire qui n’est pas sans rapport avec la numérisation des journaux et surtout la gratuité des sites Internet de presse rendue obligatoire en raison de l’abondance d’informations sur Internet. Malgré l’existence d’aides étatiques, nombre de de journaux n’arrivent pas aujourd’hui à éponger les dettes accumulées ces dernières années. Et se maintiennent seulement avec la publicité. I – La relation éditeur-journaliste avant la loi Hadopi Les journalistes bénéficient d’une présomption de salariat dès lors qu’ils sont embauchés par un éditeur et sont, ainsi, souvent soumis aux directives d’un rédacteur chef. II – La réforme des droits d’auteur des journalistes par la loi Hadopi

Le Blog du Voyage — 40 liens que tout étudiant en journalisme devrait avoir vu Trouvé grâce à Marc Mentré de Mediatrend, je me permets de traduire ici une liste de 40 liens que « tout apprenti journaliste devrait avoir vu/lu/écouté pour approfondir ses réflexions sur l’avenir du métier » … Tous les liens – essentiellement des conférences – sont en anglais. Je ne souscris pas à tout ce qui est dit et ne suis pas d’accord avec beaucoup de choses mais, comme c’est une reproduction d’article, je reproduis son contenu en intégralité. C’est une vision très américaine, voire americano-centrée du journalisme – mais avec un peu de distance critique et de recul, ce sont d’excellents matériaux pour construire une belle réflexion sur l’avenir du journalisme à la Française. « Le journalisme et l’univers des médias sont au cœur d’une transition majeure ; les reportages citoyens, les nouvelles technologies et les nouvelles opportunités poussent comme des champignons. Ces liens traitent du journalisme en général, de ses techniques, etc. 1. 19.

Hadopi contre le droit d'auteur des journalistes Le projet de loi dit Hadopi, qui a été repoussé il y a peu par l’Assemblée nationale dans des conditions rocambolesques, repassera devant la chambre à la fin du mois et a de fortes chances d’être voté. Or, il contient un amendement qui attaque frontalement le droit d’auteur des journalistes, alors même que les défenseurs de la loi prétendent défendre celui des artistes. Paradoxe ? Droits d’auteurs des journalistes… Dès le premier examen du projet de loi dit « Hadopi », des syndicats de journalistes nous ont alertés sur le danger que faisait peser un amendement sur leur droit d’auteur. Autrement dit : au lieu d’être payés, comme c’est le cas aujourd’hui, à chaque publication d’un même article sur un nouveau support, les journalistes ne seront payés qu’une fois et tous les titres de presse du groupe pour lequel ils travaillent pourront réutiliser à leur guise leurs papiers. … et droit des industries de l’information et de la culture

Le journaliste 2.0 est-il réductible à une trousse à outils? C'est une question que je me pose, ces derniers temps. Plongé en journalisme 2.0 depuis environ 10 ans, ayant bouffé de la techno (et de son application) sous plusieurs latitudes et formes, je me demande vraiment : mon métier va t-il se réduire un jour à une simple trousse à outils technologiques? J'avais ironisé il y a quelques mois, sur le blog du projet LeWebLab, sur cette idée d'une possible suite GooglePress Manager, née dans les cerveaux féconds du cousin américain. On en arrive un peu au point que "les moyens justifient la fin". L'équation du journalisme contemporain Alors tentons l'expérience ultime. Plus vraisemblablement, nous avons affaire désormais à des "équations métiers", comme par exemple dans le journalisme écrit. On parle de moins en mains d'éthique et de combat, de plus en plus de problématiques techno-web.

Hadopi contre le droit d’auteur des journalistes : c’est confirmé « Section 6 « Droit d’exploitation des œuvres des journalistes « Art. L. 132-35. - On entend par titre de presse, au sens de la présente section, l’organe de presse à l’élaboration duquel le journaliste professionnel a contribué, ainsi que l’ensemble des déclinaisons du titre, quels qu’en soient le support, les modes de diffusion et de consultation. « Est assimilée à la publication dans le titre de presse la diffusion de tout ou partie de son contenu par un service de communication au public en ligne ou par tout autre service, édité par un tiers, dès lors que cette diffusion est faite sous le contrôle éditorial du directeur de la publication dont le contenu diffusé est issu ou dès lors qu’elle figure dans un espace dédié au titre de presse dont le contenu diffusé est extrait. « Art. « Art. « Art. « Art. « Art. « Ces exploitations donnent lieu à rémunération sous forme de droits d’auteur, dans des conditions déterminées par l’accord individuel ou collectif. « Art. « Art. « Art. « Art.

Le syndrome Raphaëlle Bacqué (et comment s’en débarrasser) Je discutais tout à l’heure avec un ancien journaliste (oui, il parait qu’on arrive à s’en sortir, parfois). On parlait de la couverture politique, et il me disait combien il trouvait difficile la segmentation qui existe dans une rédaction, où le service politique s’occupe de la politique politicienne (les jeux de pouvoirs, les stratégies…) tandis que les autres parlent du fond (les politiques menées), ce qui mène à une stérilité de la couverture du sujet politique. J’ai nommé ça le syndrome Raphaëlle Bacqué. Et ça va bien. Qu’on ne se méprenne pas : elle n’a rien fait de mal. Mais on oublie le reste. Bref, syndrome très français, très connu, classique. Comment pourrait-on y remédier ? Par l’ouverture, et l’invention. La première étape, c’est celle de briser le travail en solo, la signature seule. La deuxième, c’est l’ouverture au public : Bacqué apporte son contact des politiques, sa connaissance très – trop ? Maigre espoir. des embryons de ça ici ou là. Mots clés: 23 Commentaires

Le journalisme tous azimuts est l'affaire de tous Le journalisme est une des professions les plus affectées par les nouvelles technologies… de l'information. Loin d'être une affaire à débattre lors de discrets congrès corporatistes, cela nous concerne tous, reporters, acteurs de la vie publique et public au sens large. C'est ce qu'explique un des pionniers en la matière Dan Gillmor dans un livre au titre provocateur: "We the Media," (Nous les médias). Au cœur du travail de Gillmor on trouve l'idée que ceux qu'il appelle les "Big médias" traitent l'information comme une conférence, ou comme un cours magistral (le détenteur du savoir propage la bonne parole) alors que les nouvelles TIC permettent de les aborder sous forme de séminaire ou, mieux encore de "conversation". San Francisco, Californie, le 27.oct.04 L'imprimerie, à laquelle nous devons livres mais aussi journaux, a bien donné lieu à la fin des clercs, aux prolégomènes de la démocratie et à la première production à la chaîne de l'ère industrielle. We The Media

ProPublica remporte un Pulitzer: la fin de l’hypocrisie d’une in En récompensant une enquête financée par l'organisation new-yorkaise sans but lucratif, le jury du plus prestigieux prix de journalisme invite le secteur à repenser son business model, en particulier s'agissant d'investigation. La logique de rentabilité, surtout en cette période de crise, a des limites. En récompensant une enquête financée par l’organisation new-yorkaise sans but lucratif, le jury du plus prestigieux prix de journalisme invite le secteur à repenser son business model, en particulier s’agissant d’investigation. ProPublica, l’organisation new-yorkaise sans but lucratif pilotée par l’ancien du WSJ Paul Steiger, remporte un prix Pulitzer ! En réalité, ce Pulitzer n’est pas la première récompense reçue par un site web. Le jury avait déjà trempé ses orteils dans le bain de l’info en ligne. Photo Andres Rueda/Flickr Une reconnaissance pour les nouveaux modèles de l’info ? Les limites du non-profit Non-profit mais pas sans le sou ! A contribué : Adriano Farano.

Les combats syndicaux (in «Les journalistes ont-ils encore du pouvoir», Hermès n° 35, mars 2003 | Le Blog d'Olivier Da Lage Les combats syndicaux (Télécharger en pdf) Par Olivier Da Lage Les syndicats de journalistes, dont les membres rassemblent environ 15 % des journalistes français, sont des structures très légères et aux ressources financières modestes, surtout lorsqu’on les compare à leurs homologues européens. Bien que ces combats s’apparentent au « syndicalisme de bifteck », ils ont été très fédérateurs dans la profession et ont rendu au syndicat une confiance qu’ils avaient parfois en partie perdue sur leur capacité à influer le cours des choses. En effet, la lutte contre la concentration de la presse – thème déontologique s’il en est – est une succession d’échecs : les ordonnances de 1944 étaient lettre morte avant d’être abrogées par les nouvelles lois des années 80, pas davantage appliquées. La question déontologique Mais les syndicats ne laissent pas de côté pour autant la question déontologique. Les limites du droit C’est bien ainsi que l’entendent les premiers membres de la Commission de la carte.

USA: les journalistes mieux protégés Le président des Etats-Unis Barack Obama a promulgué aujourd'hui une loi destinée à mieux protéger les journalistes et auteurs américains de poursuites dans des pays où les lois sur la diffamation peuvent les exposer à des condamnations. Les deux chambres du Congrès avaient adopté ce texte fin juillet, pour répondre au phénomène dit des "touristes de la diffamation": les élus estimaient que les systèmes judiciaires de l'Angleterre, du Brésil, de l'Australie, de l'Indonésie ou de Singapour, entre autres, permettaient des condamnations injustes de journalistes ou auteurs américains. La nouvelle loi empêche ainsi les tribunaux fédéraux américains de reconnaître ou d'appliquer une peine prononcée par une juridiction étrangère pour diffamation. Elle protège en outre les avoirs des personnes mises en cause, leur évitant d'avoir à payer des dommages et intérêts.

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