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Interview : Pierre Lévy

Interview : Pierre Lévy
JDN. Depuis plusieurs années, vous cherchez à mettre au point des dispositifs, des langages informatiques, qui permettent de manipuler des connaissances. Avec un peu de recul aujourd'hui, quel est le sens de cette recherche ? Pierre Lévy. Nous disposons avec l'informatique et les réseaux de nouveaux supports de communication et d'expression symbolique. La manipulation directe des objets visuels à l'écran par la main, l'hypertexte, les icônes, les simulations graphiques interactives de phénomènes complexes, l'interconnexion générale des documents, les moteurs de recherche, les forums en ligne et les mondes virtuels multiparticipants représentent les premiers pas d'une avancée qui se poursuivra dans les années et les siècles à venir. L'équipe que je suis en train de réunir au Canada et dans le monde s'est clairement fixé pour tâche de contribuer à la constitution de cette troisième strate symbolique. Vous distinguez aujourd'hui différents types de connaissances.

IEML (Information Economy Meta Langage) Présentation du langage par son créateur, Pierre Levy Denis Failly – « Pierre Levy, vous lancez le site consacré à IEML(Information Economy Meta Language), pourriez vous nous expliquer en quelques mots ce qu’est ce langage » ? Pierre Levy – « Dans mon esprit, IEML est la langue de l’intelligence collective ou « surlangue » dont je parlais dans l’introduction de mon livre intitulé L’Intelligence collective (La Découverte, 1994), et cela pour au moins trois raisons : IEML bâtit, pour commencer, un pont entre langues naturelles. N’importe quel graphe de mots écrit dans une langue naturelle au moyen d’un éditeur IEML peut être lu dans n’importe quelle autre langue naturelle supportée par le dictionnaire IEML. Dans un style sobre, c’est un système d’adressage sémantique des documents numériques. IEML peut nous permettre de franchir ce seuil cognitif parce qu’il réunit deux propriétés généralement séparées : Denis Failly – « A qui s’adresse IEML ? La liste n’est pas close. La Cyberculture

Pour l'intelligence collective, par Pierre Lévy (Le Monde d FACE à l’irruption des nouvelles technologies de la communication et de l’information, certains penseurs mettent en garde contre les dérives et les dangers que cela suppose pour la démocratie. D’autres, comme l’auteur de l’article ci-dessous, y voient, au contraire, l’occasion d’un nouvel élan pour la participation civique des citoyens. Sa thèse, en particulier, de « l’intelligence collective » est séduisante qui annonce, grâce aux performances du multimédia, une nouvelle étape du projet républicain garantissant « l’accès de tous au savoir ». par Pierre Lévy, octobre 1995 Aperçu L’intelligence collective est le projet d’une intelligence variée, partout distribuée, toujours valorisée et mise en synergie en temps réel. Savez-vous combien de temps les agents de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) consacrent à recueillir des informations sur les compétences des personnes qui viennent s’y inscrire pour la première fois ? L’intelligence collective est fondée, (...) Vous êtes abonné(e) ?

Technologies au quotidien Technologie Au Quotidien nous invite à rencontrer des artistes qui explorent ces questions, à prendre part à leurs ateliers et à des conférences croisées avec des chercheurs. Travaillant spécifiquement « sur » et « avec » les technologies, existantes et émergentes, ils nous aident à en pointer les dérives détournant les usages, en les utilisant à contre emploi, en contestant la manière dont nous percevons ses possibilités dans nos sociétés... Le public, curieux ou amateur, est invité à participer à cette réflexion. En partenariat avec le CNAM et le Musée des Arts et Métiers. Technologie Au Quotidien nous invite à rencontrer des artistes qui explorent ces questions, à prendre part à leurs ateliers et à des conférences croisées avec des chercheurs. Le public, curieux ou amateur, est invité à participer à cette réflexion.

Qu'est-ce que le virtuel? Pierre Lévy Table des matières Retour Un mouvement général de virtualisation affecte aujourd'hui non seulement l'information et la communication mais aussi bien les corps, le fonctionnement économique, les cadres collectifs de la sensibilité ou l'exercice de l'intelligence. La virtualisation atteint même les modalités de l'être ensemble, la constitution du "nous" : communautés virtuelles, entreprises virtuelles, démocratie virtuelle... Quoique la numérisation des messages et l'extension du cyberespace jouent un rôle capital dans la mutation en cours, il s'agit d'une vague de fond qui déborde amplement l'informatisation. Faut-il craindre une déréalisation générale ? Jamais, sans doute, le changement des techniques, de l'économie et des moeurs n'ont été si rapides et déstabilisants. Comme on le verra tout au long de ce livre, le virtuel, rigoureusement défini, n'a que peu d'affinité avec le faux, l'illusoire ou l'imaginaire. Dans le premier chapitre, "Qu'est-ce que la virtualisation ?"

TheFeature :: It's All About The Mobile Internet Mobile Phones, Ritual Interaction and Social Capital By Howard Rheingold, Thu Apr 21 12:00:00 EEST 2005 One scientist who observes the way people use mobile phones suspects "mobile telephone communication seems to be better at developing the social fabric than does PC-based Internet interaction." But, he cautions, the new fabric might be too tightly knit in some ways. Rich Ling spends hours in public places, noting in minute detail how people act when using their phones, as well as interviewing and surveying hundreds of phone users. Ling uses Robert Putnam's definition of social capital as "the degree to which a group uses mechanisms such as social networks, trust, reciprocity and shared norms and values to facilitate collaboration and cooperation." Social capital derives value from loose networks as well as dense ones, however. Ling zeroed in on the way mediated encounters might change the ways social networks interacted.

Que nous apportent les technologies au quotidien? L'éco de la nouvelle économie Les nouvelles technologies sont chaque jour un peu plus ancrées dans notre quotidien. Selon une étude du site Aufeminin.com, 92% des françaises seraient incapables de se passer de leur smartphone (téléphone, mail, réseaux sociaux, web) pendant toute une journée. Et 67 % avouent une véritable addiction. Les technos raccourcissent le temps et les moments de vide, nous voulons moins nous couper de la « connexion du monde », nous consacrons moins de temps à la méditation et au repos de l’esprit sauf exception. Les technos devraient améliorer le quotidien pour un mieux vivre ensemble, réseaux sociaux, crowdfunding. « L’esprit » devait être communautaire, il ne l’est que très partiellement, les applications tournent plus autour du soi et du comblement du vide, les nuances sont détournées et très souvent l’information est tronquée. D’autres voudraient acquérir plus de libertés et d’indépendance, en réalité, l’hyperconnection nous a rendu « hyper dépendants ».

Essai sur la cyberculture : l'universel sans totalité La forme canonique de la cyberculture est le monde virtuel. N'entendons pas ce terme au sens étroit de la simulation informatique d'un univers tridimensionnel exploré par l'intermédiaire d'un casque stéréoscopique et de gants de données. Appréhendons plutôt le concept plus général d'une réserve numérique de virtualités sensorielles et informationnelles qui ne s'actualisent que dans l'interaction avec des êtres humains. Selon les dispositifs, cette actualisation est plus ou moins inventive, imprévisible, et laisse une part variable aux initiatives de ceux qui s'y plongent. Les mondes virtuels peuvent éventuellement être enrichis et parcourus collectivement. L'ingénieur de monde apparaît alors comme l'artiste majeur du XXIe siècle. Le World wide web, par exemple, est un monde virtuel favorisant l'intelligence collective. Il n'y a aucune raison d'opposer " on line " et " off line " comme on le fait parfois. Même off line, l'oeuvre interactive demande l'implication de ceux qui la goûtent.

Conversando sobre la Web 2.0 | Debates : Educación y TIC | educ. - A Internet e a Web deixaram há algum tempo de ser uma espécie de mundo à parte. Poderá dizer-se que já habitamos um cibermundo? Fará ainda sentido fazer a distinção entre mundo online e offline? El creciente ritmo de adopción social de las tecnologías de la información está contribuyendo a un proceso imparable de digitalización y virtualización de muchas de nuestras experiencias vitales cotidianas. El correo electrónico, la mensajería instantánea, el chat y los mensajes de SMS han cambiado las prácticas sociales y comunicativas de una generación para la que las distinciones entre el mundo real y el mundo virtual hace tiempo que han comenzado a desdibujarse. El mundo virtual se constituye y experimenta como un espacio que se superpone y acopla al espacio del mundo físico. - Que factor pensa ter contribuído mais para o aparecimento desta Web social? - Os utilizadores estão cada vez mais dispostos a partilhar tudo na Web - fotos, pensamentos, episódios da sua vida.

Drones, intelligence artificielle… suivez en direct tout le programme du forum Netexplo 2015 Ces 4 et 5 février se tient à Paris, au siège de l’UNESCO, la 7ème édition du forum Netexplo. Les organisateurs ainsi que les experts internationaux les épaulant ont repéré plus de 1 230 innovations depuis un an. Dix d’entre elles ont été sélectionnées pour être mise en avant lors de ce salon. L’un d’entre eux obtiendra un prix spécial au terme de ce salon. Parmi les sujets qui seront abordés durant ces deux jours: l’invasion de notre monde par les drones,la montée en puissance des ABTX chinois (Alibaba, BaiDu, Tencent, Xiaomi) face aux GAFA: quel rapport de force dans le futur ? Pour suivre la conférence en direct: Netexplo est organisé par l’Observatoire du même nom fondé en 2007 par créé en 2007 par Martine Bidegain et Thierry Happe.

Pierre Lévy Wikipédia Pierre Lévy au Brésil en 2009. Pierre Lévy, né en 1956 en Tunisie, est un philosophe, sociologue et chercheur en sciences de l'information et de la communication (SIC) français qui étudie l'impact d'Internet sur la société, les humanités numériques et le virtuel. Son travail est cité dans le champ de l'information ethics (en), ou éthique appliquée aux NTIC. Il a théorisé la notion d'intelligence collective et tenté de créer un métalangage pour le numérique, baptisé IEML (Information Economy Meta Language). Il est ainsi formé au sein de la philosophie française contemporaine, et sa pensée se place explicitement dans la continuité des philosophies du processus comme celles de Michel Serres, Gilles Deleuze et Martin Heidegger[3]. Pierre Lévy est aussi un lecteur des philosophes médiévaux, en particulier des aristotéliciens juifs et musulmans, comme Al-Fârâbî, Avicenne, Maïmonide et Averroès. Il a collaboré à plusieurs reprises avec la revue philosophique et politique Multitudes.

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