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Marie-Monique Robin : « La société post-croissance a déjà commencé ! »

Marie-Monique Robin : « La société post-croissance a déjà commencé ! »
Reporterre : Le système croissanciste est fou et à bout. Mais les alternatives émergent de plus en plus vigoureusement, qui permettent de dessiner le monde… d’après la croissance. C’est le double thème du prochain film de Marie-Monique Robin, qui illustre la ligne actuelle du mouvement écologiste : alarme - plus que jamais - et espoir - parce qu’il est fort et justifié. Nos amis du 4e Singe ont discuté avec Marie-Monique Robin et transcrit ses propos pour Reporterre. Marie-Monique Robin : Le prochain film, et livre, s’appelle provisoirement « Sacré croissance ! Et la question qu’on me posait toujours est : "Est-ce qu’on peut faire autrement ?" Le dogme de la croissance illimitée C’est à dire qu’on peut toujours produire plus, consommer plus, et que c’est même le moteur de l’économie. Quand on commence à réfléchir à cette question, on se dit que quelque chose est bizarre dans cette affaire, car on sait que les ressources de la planète sont limitées, ce qui n’est quand même pas un scoop. Related:  1. Traces du futur... déjà là !

La décroissance au Brésil, pays de l'« ordre et du progrès » « L’un des faits marquants de Rio+20 [la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable qui s’est tenue dans la capitale brésilienne du 20 au 22 juin 2012, NDLR], et peut-être le plus prometteur, a été la création du Réseau Brésilien pour une Décroissance Soutenable (RBDS). » Pour Philippe Léna, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), cet « ovni » peut contribuer à remettre en cause un certain nombre de croyances – à commencer par les prétendus bienfaits de la croissance économique – dans un pays obnubilé par l’« idéologie du rattrapage » et « croyant fermement dans sa vocation de future grande puissance ». « La croissance fait partie des tabous de la société brésilienne, observe-t-il. Pourtant, le Brésil dispose des ressources matérielles, techniques et financières pour mettre en place un autre modèle de société avant qu’il ne soit complètement prisonnier du système, comme c’est le cas pour l’Europe, les États-Unis et le Japon. » Notes

Ecoaction21 • JANVIER 2015 Créée en Juin 1996, sous l'impulsion de Michel Giran, ADOME a réalisé de nombreux produits multimedia autour du développement durable [ CD Roms , Livres , sites internet ] et organisé des évènements autour de l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication pour le Développement Durable. Membre du Collectif des ONGs françaises au Sommet de Johannesbourg, du Comité 21 , de l'Alliance des ONGs pour la Planète [ L'Alliance pour la planète après 6 ans d'existence, s'est dissoute le 30 juin 2012 ] , de 1% pour la planète , présente au dernier Sommet Rio + 20...etc , ADOME s'insère dans un vaste réseau de partenaires.

Les citoyens veulent reprendre leur réseau électrique Les citoyens de Hambourg ont voté pour la reprise de leur réseau électrique. À Berlin, à Boulder aux Etats-Unis (en photo), on veut en faire autant, le mouvement est mondial. Hambourg, 22 septembre 2013, les citoyens ont voté à 50,9% pour le rachat du réseau de distribution électrique local. "Le réseau éléctrique de Hambourg dans les mains des citoyens" Même s'il reste des incertitudes juridiques sur la mise en application du scrutin, celui-ci montre la capacité des citoyens à prendre des décisions de fond sur des questions très techniques. Depuis 2005, 72 nouveaux réseaux locaux de distribution d'énergie (pas seulement d'électricité) ont été créés en Allemagne, 190 municipalités ont repris des réseaux en concession, et plus de 600 coopératives énergétiques citoyennes ont vu le jour. Pourquoi remunicipaliser À l'inverse, un opérateur publique a intérêt à orienter ses investissements dans le sens des économies d'énergies, et dans le sens de la protection de l'environnement. Bientôt Berlin ?

"La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique" Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève. Elle débute en 1972 avec la publication du rapport au Club de Rome Les limites de la croissance. Mais un second courant, porté par Ivan Illich – qui a d’ailleurs refusé de participer au Club de Rome –, est apparu en disant que ce n’est pas parce que la croissance est insoutenable qu’il faut en sortir, mais parce qu’elle n’est pas souhaitable ! Pourquoi la croissance n’est-elle pas souhaitable ? Elle n’est pas souhaitable parce qu’elle est, comme le disait Illich, la destruction du vernaculaire. Oui. C’est n’importe quoi.

Carrotmob @La REcyclerie Leur écologie et la nôtre La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans patronaux et capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse. Alors mieux vaut, dés à présent, ne pas jouer à cache-cache : la lutte écologique n ’est pas une fin en soi, c’est une étape. Elle peut créer des difficultés au capitalisme et l’obliger à changer ; mais quand, après avoir longtemp résisté par la force et la ruse, il cédera finalement parce que l’impasse écologique sera devenue inéluctable, il intégrera cette contrainte comme il a intégré toutes les autres. C’est pourquoi il faut d’emblée poser la question franchement : que voulons-nous ? Ne répondez surtout pas que cette question est secondaire et que l’important, c’est de ne pas saloper la planète au point qu’elle devienne inhabitable. Il vaut mieux tenter de définir, dés le départ, pour quoi on lutte et pas seulement contre quoi. André Gorz

Penser et produire la ville au XXIe siècle : modernisation écologique, qualité urbaine et justice spatiale Colloque International, APERAU « Association pour la Promotion de l'Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme » : Penser et Produire la Ville au XXIème Siècle. Modernisation écologique, qualité urbaine et justice spatiale, Université de Lausanne, du 5 au 7 juin 2012 Organisation : Institut de géographie de l’Université de Lausanne On dit souvent que le monde devient urbain. Marquée par la variété, hybride, dispersée, multipolaire, réticulaire, de plus en plus numérique, mais toujours inégale et énergivore, l’urbanité contemporaine s’étend au territoire et en modèle l’organisation. Comment se redessinent les espaces de l’urbain généralisé en ce début de siècle ? Axe I : Intensités : formes urbaines, mobilités et transition énergétique L’avenir des villes dépend en partie de notre façon d’orienter leur développement spatial, de réguler les problèmes de mobilité et de maîtriser le tournant énergétique. Axe III : Solidarités : faire la ville juste jusqu’au 15 janvier 2012

Transactions foncières à grande échelle : la menace pèse sur les pauvres « Nos conclusions confirment pour la plupart l’idée que le terme « accaparement des terres » est largement justifié » déclare M. Michael Taylor. Transactions foncières à grande échelle : la menace pèse sur les pauvres Communiqué de presse La plus grande étude réalisée à ce jour sur les transactions foncières à grande échelle met en garde contre les menaces à l’encontre des pauvres. L’étude, menée par l’International Land Coalition, le Cirad et l’International Institute for Environment and Development, pointe quatre faiblesses majeures de la gouvernance qui portent préjudice aux pauvres des zones rurales dans les pays en développement. L’étude la plus complète réalisée à ce jour sur les acquisitions de terres à grande échelle dans les pays en développement – publiée en ligne le 14 décembre 2011 par l’ILC (Coalition internationale pour l’accès à la terre) – révèle que celles-ci causent plus de tort qu’elles n’engendrent de bénéfices. À l'intention des rédacteurs Au sujet des auteurs

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