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La métamorphose du travail

La métamorphose du travail
A l’occasion de la sortie du 5e forum thématique du Digital Society Forum consacré aux transformations du travail à l’heure du numérique (la première édition était consacrée aux nouvelles relations, la seconde à la famille connectée, la troisième aux nouvelles formes d’apprentissage et la quatrième au migrant connecté). Ce forum réalisé en partenariat avec la Fing (et notamment son média, InternetActu.net), Psychologies Magazine et Orange, nous donne l’opportunité de republier la contribution d’Amandine Brugière, coresponsable du programme Digiwork de la Fing, qui dresse un bilan très synthétique des enseignements du groupe de travail. En attendant Lift with Fing, qui du 21 au 23 octobre 2014, sera consacré à ce thème… Qu’est-ce qui ne va plus avec le travail ? Qu’est-ce qui, depuis si longtemps, ne va “plus” avec le travail ? Le travail et l’emploi sont au cœur du système capitaliste. Présentation : Les conclusions du groupe de travail sur l’avenir du travail de la Fing. Related:  travail

Les machines feront-elles de chacun de nous des intermittents Tout récemment, la revue en ligne Regards sur le Numérique (@RSLNmag), posait la question : “Comment travaillerons-nous demain ?”. Parmi des réponses plus ou moins attendues, on trouve celle du bien connu bloggeur Thierry Crouzet (@crouzet), que je me permets de vous citer un peu en longueur : “Les musiciens, les écrivains, les peintres, les développeurs de logiciels libres, les parents qui restent à la maison pour s’occuper de la famille, les bénévoles dans une multitude d’associations, les élus municipaux… tous ont un travail, ils n’en cherchent pas. Image : L’université d’été du Revenu de base, organisé par le mouvement français pour un revenu de base (@revenudebasefr), aura lieu du 21 au 23 août 2014 à Coulounieix-Chamiers en Dordogne. Bien sûr, les économistes sérieux auront beaucoup à redire sur le modèle proposé, mais faut-il écouter les économistes sérieux ? Ce qui me semble intéressant dans les propos de Thierry Crouzet, c’est la combinaison de l’ancien et du nouveau.

Activité socioéconomique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Activité. L'activité socioéconomique concourt à la réalisation ou à la transformation d'un produit, d'une prestation ou d'un service. Dans les domaines de l'analyse du travail, de l'ergonomie, de l'Ingénierie de la formation et des Ressources humaines, le terme « activité » est également utilisé dans un sens plus précis : il désigne alors un ensemble distinct d'actions identifiées, organisé selon un processus logique, observable en tant que tel. Il peut désigner aussi une ou plusieurs tâches exécutées par un ou plusieurs employés à l'intérieur d'un processus. Plus prosaïquement, l'activité constitue alors, dans cette perspective, une réponse à la question : « Que fait concrètement ce salarié dans cet emploi ?

Vers une innovation sans emploi Hubert Guillaud est Journaliste et éditorialiste, rédacteur en chef d ' InternetActu.net, un média spécialisé dans le décryptage des enjeux, des usages et des débats liés aux nouvelles technologies et à leur avenir. Il est l'un des animateurs de la Fing, Fondation internet nouvelle génération, un think tank pour anticiper les transformations du numérique. C’est un leitmotiv que répètent de longue date économistes, chefs d’entreprise et décideurs publics : sans croissance pas d’emplois. Mettre un terme à la période de relative stagnation que nous connaissons depuis 2008 apparait dès lors comme une priorité absolue. Le problème est que renouer avec la croissance pourrait ne pas suffire. En mars 2011, une étude de McKinsey1 , commanditée par Google, suggérait qu’internet aurait créé 25% des emplois en France depuis 1995. La mondialisation se généralise… … mais pas au bénéfice de l'emploi Notre remplacement par un robot n'est qu'une question de temps Soutenir d’autres formes d’innovation ?

Notre système économique est incompatible avec qui NOUS sommes source : Hier soir dans le cadre du colloque sur l’évolution de la Conscience, j’assistais à ma deuxième rencontre avec Erwin Laszlo, fondateur du Club de Budapest qui était en dialogue avec Andrew Cohen. Suite à une incroyable déclaration appelée sentiment de l’Akasha “comment savoir si ma conscience évolue“, Erwin Laszlo nous a réuni par les mots, par la force de leur sens, par la vérité qu’ils transportaient. I am part of the world. Je suis partie intégrante du monde. Je suis partie intégrante de la nature et la nature fait partie de moi. Je suis partie intégrante de la société et la société fait partie de moi. L’héroïsme et le patriotisme, à partir du moment où ils s’affirment érigent des barrières entre moi et moi. La preuve de mon action et de ma reliance avec mes semblables s’exprime par mon engagement à partager.

Hyperemploi, l'épuisant travail des utilisateurs de la technologie - The Atlantic L’infantilisation des adultes, la puérilisation des enfants, la destruction des rapports de générations | Bernard Stiegler « L’infantilisation des adultes, la puérilisation des enfants, la destruction des rapports de générations, tout cela revient à réfléchir au pouvoir immense du marketing sur une société devenue un troupeau de consommateurs. Permettez-moi un détour… Le capitalisme a muté au début du vingtième siècle, avec le fordisme. Nous sommes alors sortis de l’époque productiviste du capitalisme, celle de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle et début du XXe siécle qui a transformé nos vies – des chemins de fer à l’électricité alimentant l’usine et les nouvelles concentrations urbaines. Conférence Isègoria management : Bernard Stiegler parle du "vivre ensemble" et des dérives sociétales. Qu’est-ce qu’un consommateur ? De fait, après Henri Ford, la grande industrie a systématisé sa logique commerciale et capitalistique, comme sa recherche de profits maximisés. C’est comme au jeu des 7 familles, je séduit le fils, le père, la grand-mère, et transmet le message de génération en génération.

L’avenir du bureau Par Rémi Sussan le 30/10/14 | 1 commentaire | 824 lectures | Impression Demain, les bureaux existeront-ils encore ? Après tout, les changements apportés par le numérique ne nous dispensent-ils pas de nous rendre tous en un même lieu dédié, pour nous permettre de travailler chez nous, ou au moins dans un “tiers-lieu” ouvert au public ? Pour répondre à cette question, sur la scène de Lift France, le professeur de design Jeremy Myerson a mis l’histoire du bureau en perspective, remontant ainsi aux origines des professions du secteur tertiaire. Myerson enseigne au Image : Jeremy Myerson sur la scène de Lift France. Le bureau tayloriste Le bureau a connu trois grandes vagues de changement : le taylorisme, le bureau “social-démocrate” et enfin, l’actuel bureau en réseau, résume Jeremy Myerson. A l’origine, les premiers travailleurs tertiaires (comptables, notaires, etc.) disposaient comme ils le souhaitaient de leur espace personnel. Le bureau “social-démocrate” Le réseau ou le bureau ? Rémi Sussan

Entreprendre n’est pas en soi un acte vertueux Moi, Pierre Rabhi, l'affirme : entreprendre n'est pas en soi un acte vertueux. Tout dépend de la vocation à laquelle on le destine. On peut entreprendre pour faire du bien ou faire du mal, pour nuire ou rendre heureux, et c'est notre pensée, notre conscience, nos valeurs qui dictent la finalité de cet acte. Je constate que notre civilisation privilégie les pulsions consuméristes et matérialistes, se soumet à la dictature du profit et de l'inégalité, fête l'accumulation insatiable des richesses, récompense les puissants au détriment des plus vulnérables. Une civilisation prédactrice qui pille ses plus beaux trésors en décidant de placer son humanité et sa nature dans la souffrance et la désespérance. Ma manière d'entreprendre dans l'agroécologie j'ai voulu qu'elle honore mes convictions d'humaniste et d'écologiste, qu'elle soit au service de l'Homme et de la nature.

Les limites de l’individualisation du travail L’environnement professionnel dans la plupart des activités est de plus en plus individualisé. La manière même dont les directions des ressources humaines gèrent l’évaluation des compétences des salariés ou l’embauche illustre très bien ce nouveau rapport au travail fondé sur l’évaluation individuelle, la construction de parcours de compétences ou le développement d’objectifs personnels… Le travail est devenu à la fois un ensemble d’opportunités pour l’individu, mais aussi un ensemble de contraintes qui pèsent sur chacun… Reste que la liberté, le choix et les valeurs entrepreneuriales qui sont au coeur de ce nouveau rapport au travail ne sont pas adaptés à tous. Nous ne sommes pas tous égaux face à cette injonction à devenir tous entrepreneur de soi, explique la sociologue Patricia Vendramin sur la scène de la 6e édition de Lift France qui se tenait à la Villa méditerranée à Marseille. Quels collectifs de travail à l’heure de l’individualisation ? Comment vivre sans emploi ?

Activité (analyse du travail) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les domaines de l'analyse du travail, de l'ergonomie, de l'Ingénierie de la formation et des Ressources humaines, le terme d'« activité » est utilisé avec un sens précis : il désigne un ensemble distinct d'actions identifiées, organisé selon un processus logique, observable en tant que tel. Il peut désigner aussi une ou plusieurs tâches exécutées par un ou plusieurs employés à l'intérieur d'un processus. Aussi appelé « geste métier ». Plus prosaïquement, l'activité constitue alors, dans cette perspective, une réponse à la question : « Que fait concrètement ce salarié dans cet emploi ? Cette définition de l'activité est modulée en ergonomie par la distinction sémantique suivante : Pour obtenir la production demandée, un opérateur accomplit une tâche « réelle » souvent distincte de la tâche « prescrite » assignée (selon une procédure des services de méthodes). Portail de la psychologie

Digiwork : les métamorphoses du travail Par Rémi Sussan le 28/10/14 | 20 commentaires | 3,138 lectures | Impression L’avenir du travail ? Vaste sujet qui a constitué le cœur des discussions de Lift 2014, qui s’est tenue du 21 au 22 octobre à Marseille. Repenser la place de l’individu au travail dans une société numérique, tel était l’enjeu du groupe de travail Digiwork lancé par la Fing en 2013. Présentation : les slides de la présentation Digiwork de la La Fing. Pour Amandine Brugière, la potentialité des outils de travail a toujours façonné la nature du travail, les tâches à réaliser. Vers l’ère du self-emploi Dans cette nouvelle gestion du temps, des lieux, de l’identité de l’employé et de sa carrière, émerge désormais la figure de l’employé autonome, du freelance, de l’autoentrepreneur. L’un des projets de Digiwork, qui consiste justement à formaliser dans des expérimentations concrètes les résultats des travaux de réflexion de la Fing, imagine créer une “musette numérique du travailleur”. Nouveaux collectifs

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