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Visualisation de données : rencontre avec David McCandless

Visualisation de données : rencontre avec David McCandless
Le journaliste du Guardian tient le site "Information is beautiful", sur lequel il met en scène toutes sortes de données. Entretien autour des problématiques que pose la visualisation de données. Boire un thé avec David McCandless d’Information is beautiful quand on s’intéresse à la visualisation de données revient un peu à partager un pétard avec ses rockers préférés quand on est une groupie. Je souris béatement tandis qu’il peste contre sa nouvelle maison qu’il juge bien trop grande et trop froide. David met de l’eau à bouillir et je remarque que même sa théière est recouverte d’une petite laine. Quelques instants plus tard, je le suis, sans sucre et sans lait, dans les escaliers qui mènent à son bureau. Work In progress Là, il me montre une infographie sur les exoplanètes qu’il termine actuellement pour The Guardian. La notion d’échelle est fondamentale pour moi ; je crois que c’est véritablement la clé de la visualisation de données car elle donne à la fois le contexte et le sens.

Datavision, ou comment faire comprendre l'info en un clin d'oeil Le datajournalism, kesako ? Qu’est-ce que le datajournalism ? Une tendance émergente du journalisme qui consiste à interroger et faire parler des données brutes et souvent rébarbatives (statistiques, rapports, bilans), pour en extraire la substantifique moelle et en tirer une information inédite qui ait du sens. Le datajournalisme s’appuie en grande partie sur l’aspect visuel : il s’agit souvent de résumer l’information et le message en un graphisme, parfois interactif, qui en dit plus long que des centaines de mots. David McCandless est le nouveau pape de cette science à cheval entre graphisme et journalisme. Son champ d’investigation est aussi vaste que l’univers (nature, science, économie, religion, web, musique etc…) et va du plus futile (barbes et moustaches) au plus grave (Montée des eaux, combien de temps nous reste-t-il ?). La vidéo de présentation de "Datavision"

Wikileaks, héros ou escrocs ? J'ai résisté pendant plusieurs semaines aux sirènes du buzz "Wikileaks" ; mais mes fils RSS se sont inexorablement remplis à 80% d'articles directement ou indirectement liés à ce sujet. J'ai donc décidé de boire la tasse jusqu'au bout, et de m'offrir une cure intensive de Wikileaks avant de passer à autre chose. Le lecteur légitimement agacé de la récurrence de ce sujet pourra arrêter ici la lecture de ce billet. Commençons par un focus sur la naissance mouvementée de Wikileaks, qui en dit déjà long sur les orientations du projet. 4 octobre 2006 : Wikileaks.org est enregistré par John Young, co-fondateur de Wikileaks et fondateur de Cryptome.org, autre site bien connu pour dévoiler des documents confidentiels. Après la fondation de Wikileaks s'ensuivent plusieurs années plus ou moins intéressantes, où Wikileaks va dévoiler des documents confidentiels de diverses sources. Toute cette agitation, rappelons-le, a pour origine la publication :

Inventaire de la vidéosurveillance en France En 2010, d'après le ministère de l'intérieur, il y avait 400 000 caméras de vidéosurveillance autorisées en France, dont 30 000 sur la voie publique. En 2009 l'état a co-financer l'installation de caméras avec des communes à hauteur de 30 000 000 € et compte bien amplifier cet "effort" en annonçant un objectif de 60 000 caméras l'an prochain. La ville de Paris avait 293 caméras installées sur la voie publique fin 2010 ; un plan de 1 302 caméras nouvelles a été lancé. La SNCF a déployé 14 400 caméras (8 100 dans les trains et 6 300 dans les gares) et annonce un objectif de 25 000 caméras pour les 3 prochaines années, pour un investissement de 10 000 000 €. Les effets de cette surveillance restent très critiqués et peu probant, pourtant l'argent publique est engouffré dans ce projet de surveillance globale. Cet inventaire des caméras sur la voie publique proposé ici a pour objectif de montrer l'omniprésence de ce déploiement sécuritaire. Vous pouvez donc : Fonctions à venir :

Hello Hello I’m David McCandless, a London-based author, writer and designer. I’ve written for The Guardian, Wired and others. These days I’m an independent data journalist and information designer. I’m interested in how designed information can help us understand the world, cut through BS and reveal the hidden connections, patterns and stories underneath. My pet-hate is pie charts. Our mission Myself, and the rest of the crack team here at Information is Beautiful, are dedicated to distilling the world’s data, information and knowledge into beautiful, interesting and, above all, useful visualizations, infographics and diagrams. Who funds us? This site is entirely funded by sales of images, posters and books. Stay in touch @infobeautiful (just infographics)@mccandelish (details of my tawdry life too)This site’s RSS Web FeedFacebook email: pa [dot] david [dot] mccandless [AT] Gmail [dot] com. Want to know more? » I created the Helicopter Game, the most addictive game on the internets.

#Cablegate : les documents diffusés par Wikileaks sont ils illégaux ? Wikileaks Wikileaks est toujours et plus que jamais en ligne, il continue d’être la cible d’attaques massives par déni de service, il est aussi aujourd’hui fort probablement le site le plus mirroré du monde. Un article assez intéressant paru sur la Tribune nous explique la faible marge de manœuvre d’Éric Besson suite à sa saisie du CGIET visant à faire interdire l’hébergement de Wikileaks en France. Le rapport du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies commandité par Éric Besson sera normalement remis cette semaine. De son côté, pour OVH qui avait lancé une procédure en référé, le Tribunal de Grande Instance de Lille ne semble toujours pas avoir accusé réception de demande de l’hébergeur en sa qualité de prestataire technique d’un contenu dont on ne saurait dire s’il est légal ou pas. Le premier problème, c’est la reconnaissance de la classification secret américaine en France : les documents classifiés aux USA ne sont pas classifiés en France.

Google Map: votre ville est-elle vidéo-surveillée? - bug brother sur LePost.fr Personne ne sait combien de communes françaises ont équipé leurs rues de système de vidéosurveillance. Le Post crée donc la première carte de France des villes sous vidéosurveillance. Et vous propose d'aider... Mise à jour: Merci! Vous nous avez déjà envoyé plus de 20 nouvelles villes! Nous les avons ajoutées la carte. Pourquoi est-ce important? Le gouvernement est en train de développer la vidéosurveillance de façon inédite. L’Association Nationale des Villes Vidéosurveillées (AN2V), fondée en 2004 a proposé à ses 150 villes adhérentes d'en dresser la carte, mais seules trois ont répondu : "C'est pas qu'elles n'assument pas, mais elles ne souhaitent pas communiquer dessus; elles sont encore un peu frileuses, et il y a encore des débats éthiques". Les derniers chiffres connus datent de 2007, et évoquent 1522 villes, en augmentation de 50% 100 % en l'espace de deux ans (on en dénombrait 812 en 2005). Le nombre de caméras, lui, est estimé à 20 000. Voici la carte que nous avons créée 1. 2.

Le design de la visibilité : un essai de typologie du web 2.0 La manière dont est rendue visible l’identité des personnes sur les sites du web 2.0 constitue l’une des variables les plus pertinentes pour apprécier la diversité des plateformes et des activités relationnelles qui y ont cours. Que montre-t-on de soi aux autres ? Comment sont rendus visibles les liens que l’on a tissés sur les plateformes d’interaction ? Comment ces sites permettent-ils aux visiteurs de retrouver les personnes qu’ils connaissent et d’en découvrir d’autres ? Dominique Cardon, sociologue au laboratoire Sense d’Orange Labs, propose ici une typologie des plateformes relationnelles du web 2.0 qui s’organise autour des différentes dimensions de l’identité numérique et du type de visibilité que chaque plateforme confère au profil de ses membres. La décomposition de l’identité numérique L’identité numérique est une notion très large. Le paravent. Le clair-obscur. Le phare. Le post-it. La lanterna magica. De cette typologie, on peut suggérer quatre lectures : 1. 2. 3. 4.

Not such wicked leaks | Presseurop – English For the celebrated novelist and intellectual Umberto Eco, the Wikileaks affair or "Cablegate" not only shows up the hypocrisy that governs relations between states, citizens and the press, but also presages a return to more archaic forms of communication. The WikiLeaks affair has twofold value. On the one hand, it turns out to be a bogus scandal, a scandal that only appears to be a scandal against the backdrop of the hypocrisy governing relations between the state, the citizenry and the press. On the other hand, it heralds a sea change in international communication – and prefigures a regressive future of “crabwise” progress. But let’s take it one step at a time. First off, the WikiLeaks confirm the fact that every file put together by a secret service (of any nation you like) is exclusively made up of press clippings. Embassies have morphed into espionage centres The same goes for secret files. So why so much ado about these leaks? A real secret is an empty secret

Influence Networks: The six degrees of investigative journalism In October, 2010, during the Personal Democracy Forum in Barcelona, several investigative journalists explained how they managed to uncover corruption using network analysis. One of them, Dejan Milovac, wrote a story about a construction project on the Montenegrin coastline. He deconstructed the financial networks around the resort, and showed how local politicians were involved in an enterprise that was ostensibly going against all environmental rules. Below is the image illustrating result of the investigation: This diagram holds some margin for improvement, beginning with readability. Network analysis has become a popular topic in several newsrooms. On the geekier side, Little Sis is another database of relations. How does it work? There was a need for a network analysis tool who could be used by journalists and that be both open and reliable. The “review a relation” tab allows for vetting the credibility of relations added by others. Let’s take an example. Crowdsourced investigation

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