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La sérendipité est-elle un mythe

La sérendipité est-elle un mythe
La lecture de la semaine, il s’agit d’un article paru le 27 novembre dernier dans TechCrunch, sous la plume de Henry Nothaft, qui est le co-fondateur d’une entreprise qui développe un assistant personnel virtuel pour les contenus Web. Ce papier s’intitule « Le mythe de la sérendipité ». Selon l’auteur, un des concepts les plus intéressants ayant émergé ces derniers temps dans les médias et les nouvelles technologies est celui de sérendipité. Voici comment il définit le terme de sérendipité : « le fait de montrer aux gens ce qu’ils n’étaient pas conscients de chercher ». Image : pour Google, Serendipity est un film, une romance de 2001 signée Peter Chelsom avec Kate Beckinsale et John Cusack. L’auteur remarque l’utilisation tous azimuts de cette notion de sérendipité, tout le monde s’en réclamant. Pour en revenir à la notion de sérendipité, Nothaft reprend une définition donnée par Jeff Jarvis qui la réduit à une « pertinence inattendue ». Je trouve ce texte assez incroyable.

| Le secret du curator On parle beaucoup de « curator » ces derniers temps. Que se cache derrière ce nom étrange? Un curator, dans le domaine de l’art, c’est un commissaire d’exposition. Il organise des expositions à partir d’un choix d’oeuvres sélectionnées dans les musées. Dans le domaine du web, un « digital curator » construit des expositions virtuelles avec des textes, des images, du contenu multimédia. Penchons-nous sur le « curator ». Mais observons quel est le travail du curator. Prenons un exemple, Jean Clair a conçu la grande exposition Mélancolie (au Grand Palais en 2006). Pour résumer, le secret de Jean Clair a été de trouver une idée et de l’incarner dans une série de tableaux. Le secret du curator, c’est avant tout d’avoir des idées, et des idées qu’il réussit à incarner dans ce qu’on appelle du « contenu ». Sur Internet il y a beaucoup de contenu _ trop! Sa conclusion: ce qui compte ce n’est pas le nombre de followers (dont certains sont bidons), mais c’est la qualité de l’idée.

Du bavardage à la réflexion profonde La lecture de la semaine, pour poursuivre en ce début d’année une tradition bien établie, c’est l’édito de Clive Thompson dans Wired, mais il est encore bon, qu’est-ce que vous voulez de plus ? Ce mois-ci, il s’intitule : “Comment les tweets et les textos nourrissent l’analyse en profondeur”. On dit souvent, commence Thompson, que l’internet a détruit la patience nécessaire aux gens pour les échanges longs et fouillés (Cf. le fameux “Est-ce que Google nous rend idiot ?”). La forme de discussion contemporaine ne consisterait qu’en textos, tweets et autres mises à jour de statuts. Et la popularité de ces déversoirs d’énoncés adolescents signifierait que nous avons perdu notre appétence à la contemplation lente et raisonnée. Image : Ma vie de Tweets, 2007-2009, volume I par James Bridle qui anime notamment BookTwo, une réflexion sur l’avenir du livre. Mais tout ceci est-il vrai ? Je n’en suis pas certain, poursuit-il. Le temps long prospère aussi avec la Longue Traîne. Xavier de la Porte

Chaos Computer Club: Revendications pour un Net viable » Article » OWNI, Digital Journalism Rappelant que l’accès à Internet pour tous est une des conditions favorisant la participation à la vie politique et culturelle, ce texte offre un condensé des positions du Chaos Computer Club, qui tient en ce moment son congrès annuel. Traduction : À l’occasion du Chaos Computer Congress 27c3, congrès organisé par le Chaos Computer Club à Berlin du 27 au 29 décembre, voici notre traduction en français des revendications du CCC pour un Net viable. La version originale (en allemand donc) se trouve ici. Rappelant que l’accès à Internet pour tous est une des conditions favorisant la participation à la vie politique et culturelle, ce texte offre un condensé des positions du CCC sur des questions telles que la protection des données personnelles, la neutralité du Net, le droit d’auteur, la transparence des données publiques, ou bien encore sur l’instauration d’un droit à l’anonymat sur le net. Revendications pour un Net viable Principes pour la politique du Net 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.

Avancement 20 plateformes de curation à expérimenter Curator, curation... Néologisme, buzzword ou simple phénomène marketing, un constat est à faire : de plus en plus de plateformes dédiées à cette activité se développent sur le web. Outils qui, au-delà de leur utilité pour formaliser, classer et diffuser une veille, se révèlent aussi intéressant à observer dans une problématique de gestion de la réputation en ligne. Voici quelques unes de ces plateformes... Si le « curator » fait de la veille, et que de plus il sait/peut la médiatiser, alors les outils qu'il utilise peuvent (doivent ?) être pris en compte dans une veille d'opinion ou d'image. Et même si (nous sommes bien d'accord) ces plateformes rappellent étrangement certaines de bookmarking, qu'elles sont pour la plupart étroitement liées à Twitter et qu'elles surfent sur une terminologie nouvelle (mais des usages bien réels), leurs éditeurs les dénomment d'eux-même : plateformes de curation. Quel(s) intérêt(s) pour la gestion de la réputation en ligne ? Les plateformes humaines Newser

L'Homme "augmenté" selon Google...vers une transhumanité diminuée ? "Ce que nous essayons de faire c'est de construire une humanité augmentée, nous construisons des machines pour aider les gens à faire mieux les choses qu'ils n'arrivent pas à faire bien"...On ne pourra pas dire que nous n'avons pas été prévenus. Mais, étrangement, cette déclaration programmatique d'Eric Schmidt est pratiquement passée inaperçue en dehors des cercles technophiles concernés. Vous ne pourrez plus vous passer de Google, sauf à être un homme "diminué". C'est en tout cas le projet assumé des dirigeants de "La" Firme. Sergei Brin, le fondateur de Google, a récemment dit qu’il voulait faire de sa création «le troisième hémisphère de notre cerveau ». Eric Schmidt a multiplié les déclarations provocatrices en ce sens à l’IFA, la grand messe païenne de l'électronique qui s'est tenue début septembre à Berlin : « Nous pouvons vous suggérer quoi faire après, ce qui vous intéresse. Achtung encore un qui a trop lu Orwell...Souvenez-vous "1984": "Big Brother vous regarde.

Contre-histoire de l’Internet: FreePress on OWNI » Article » OWNI, Digital Journalism [liveblogging] Ambiance FreePress et PopularGeeks à la soucoupe : OWNI leake 11 ebooks composés avec amour et logiciels libres, publiés gratuitement sous licence Creative Commons. Onzième et dernier opus en ligne : l'open data /-) C’est un pari un peu fou comme on les aime à la Soucoupe : publier à l’arrache en cette semaine de trêve des confiseurs 11 livres en 24 heures (merci Ophelia de cette pirouette). 10 + 1. 11 livres gratuits, 11 sélections d’articles parus cette année sur OWNI, mis en forme par notre maitre ès design Loguy (qui lui aussi a failli être en vacances) afin de vous délivrer, pour vos iPads, liseuses, smartphones et autres imprimantes de quoi bouquiner pendant les fêtes. Ambiance FreePress et PopularGeeks donc, avec ce premier ebook “Contre-histoire de l’Internet” [pdf]. Une sélection opérée par Jean-Marc Manach, à échanger et dévorer sans modération. Cet article sera actualisé tout au long de la journée afin de lister ici les publications des 10 autres cahiers d’OWNI.

PHYSIQUE: Conflit Einstein, théorie anti-hasard Pourquoi Einstein affirmait que « dieu ne joue pas aux dés » ? Tout d’abord, il faut rappeler qu’Einstein ne croyait pas en dieu et que son souci, dans cette affirmation, ne concernait nullement les croyances religieuses, contrairement à l’apparence, mais les théories physiques qui commençaient à dominer, en particulier dans la physique quantique naissante et dans celle développée par « l’école de Copenhague », à la suite de Bohr, Heisenberg et autres physiciens de leur bord. Cette célèbre phrase d’Albert Einstein a été lancée au congrès Solvay de 1927 (« Gott würfelt nicht ») et Einstein exprimait ainsi son opposition à l’interprétation probabiliste de la mécanique quantique par l’École de Copenhague autour de Niels Bohr. voir ici cette controverse Einstein résumait sa critique ainsi en 1949 : Einstein employait volontiers le terme de "dieu" pour parler des lois de la nature. Il écrit : « Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l’objet de sa création. Ainsi, Max Born :

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