background preloader

Neurone miroir

Neurone miroir
Diagramme illustrant la problématique d'une personne amputée d'un bras, qui est remplacé par une image en miroir : le cerveau reçoit une image artificielle du membre fantôme et met en jeu les neurones miroirs. Les neurones miroirs sont une catégorie de neurones du cerveau qui présentent une activité aussi bien lorsqu'un individu exécute une action que lorsqu'il observe un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter la même action, ou même lorsqu'il imagine une telle action, d'où le terme miroir. Ils sont connus pour être à l'origine du bâillement[1]. Il existe également des neurones échos. Les neurones miroirs sont considérés comme une découverte majeure en neurosciences. Découverte[modifier | modifier le code] L'identification de neurones miroirs au cours des années 1990 est due à l'équipe de Giacomo Rizzolatti, directeur du département de neurosciences de la faculté de médecine de Parme[8],[9]. Propriétés fonctionnelles des neurones miroirs[modifier | modifier le code]

Eric Kandel : l'esprit disséqué Lauréat du prix Nobel de physiologie-médecine en 2000, Eric Kandel décode les mécanismes fondamentaux de la mémoire en étudiant les quelques neurones d'un mollusque : l'aplysie. Il est aujourd'hui l'un des neuroscientifiques les plus renommés au monde. David Dobbs David Hobbs est journaliste scientifique à New York. À quoi ressemble Aplysia Californica ? Pourtant, il y a 50 ans, le neurobiologiste Eric Kandel a disséqué l'aplysie et y a trouvé un trésor qu'il utilisa pour élaborer les fondations des neurosciences modernes. Ces découvertes, pour lesquelles E. Si E. « Nous sommes qui nous sommes à cause de ce que nous avons appris et de ce dont nous nous souvenons ! Certains pensent peut-être que réduire la mémoire à des mécanismes lui fait perdre de sa magie. Pourtant, E.

Neurones miroirs (Les) - Giacomo Rizzolatti, Corrado Sinigaglia Biblionet Novembre 2000 par Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin Antonio R.Damasio Antonio R. 1Antonio R.Damasio a mené ses études à l'Ecole de médecine de Lisbonne, ville dont il est natif, obtenant une agrégation en neurosciences en 1974. Une grande continuité dans les thèmes abordés par "L'Erreur de Descartes" et par "Le sentiment même de soi" Les deux ouvrages s'efforcent de présenter la façon dont se construit le moi, d'abord, la conscience ensuite, par l'intégration des informations venues du corps, lui-même en relation avec l'environnement. Autant "L'erreur de Descartes" que "La conscience même de soi" sont deux livres passionnants : en s'intéressant à l'étude des relations entre l'esprit et le corps, ils éclairent nos comportements quotidiens, que nous soyions en bonne santé ou atteints de déficiences neurologiques. En quoi ces deux livres intéressent-ils la science des automates? L'Erreur de Descartes Une deuxième partie du livre s'efforce de préciser ce concept d'émotions.

14 | 2001 Le geste musical OLIVER SACKS RACONTE LA NEUROPSYCHOLOGIE QU'IL APPELLE LA "NEUROLOGIE EXISTENTIELLE" NEWS NEWS NEWS. Le docteur Oliver Sacks, neuropsychologue, l’auteur de « L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau », « Un anthropologue sur Mars » et de « Musicophilia » (Seuil 2009), publie un nouveau livre de "contes cliniques" consacré aux pathologies de la vision : "L'oeil de l'esprit" (Seuil 2012). Dans l'article qui suit, publié en partie en janvier 2009 dans le Monde Magazine, j'ai tenté de dresser le portrait de l'aventure intellectuelle d'Oliver Sacks et de ce qu'il appelle "la neurologie existentielle". J'ai mené ce travail avec son aide directe, au cours d'"échanges de mails et suite à deux entretiens. Un taureau en colère a changé la vie du docteur Oliver Sacks. Recousu par un excellent chirurgien, Oliver Sacks devrait guérir vite. En neurologue, Oliver Sacks se demande si son cerveau n’a pas été touché pendant l’accident, ce qui affecterait la perception de sa jambe - sa « proprioception ». Contre la médecine « vétérinaire » Comment un concerto de Mendelssohn sauve Sacks

Du fait gestuel à l’empreinte sonore 1Le geste musical est un des phénomènes les plus complexes de l’expression humaine et animale, qui relève de réactions synchrones diverses et variées. En effet, mille ob­servations et expériences me font croire que, dans l’univers, d’infinis processus d’injonction et de réaction réciproques jouent entre différentes choses existantes. A travers cette opération, les êtres vivants – en particulier l’homme et l’animal – reçoivent, enregistrent et, dans la mesure du possible, rejouent le réel ambiant. Ainsi se font-ils miroirs d’interactions d’une réalité donnée ou simplement leur font-ils écho. 1 Selon Jousse, « L’Agent – agissant – l’Agi » constituent un mécanisme qui gouverne des gestes et de (...) 2Chez l’homme, cette saisie du réel – dans chacune de ses « phases » interactionnelles : « agent, action, agi », pour reprendre l’expression de Marcel Jousse (1974 : 411)1 – est une prise de conscience permettant l’analyse globale des choses. 6Ce processus m’a permis quelques observations.

2. L'apport de l'IRM Fonctionnelle - Comment l'IRM permet-elle une meilleure exploration de la vie humaine ? Nous avons auparavant étudié les limites de l’IRM. Analysons maintenant les perspectives ! Sachant que l’IRM est l’examen complémentaire de prédilection pour le système neurologique, nous avons tout d’abord décidé de décrire une évolution intéressante : l’étude du fonctionnement du cerveau humain. En effet, l’Imagerie par Résonance Magnétique Fonctionnelle (IRMf) est utilisée pour localiser in vivo les différentes régions fonctionnelles chez l’Homme. En recherche, l’IRMF est utilisée pour les études neuropsychologiques et cognitives. La localisation des zones cérébrales activées est fondée principalement sur l’effet BOLD (Blood Oxygen Level Dependant), lié à l’aimantation de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges du sang. - Les globules rouges oxygénés par les poumons contiennent de l’oxyhémoglobine, une molécule non active en RMN. Lors d’une activité neuronale, une petite augmentation de la consommation d’oxygène est provoquée par les neurones.

Du fait gestuel à l’empreinte sonore 1Le geste musical est un des phénomènes les plus complexes de l’expression humaine et animale, qui relève de réactions synchrones diverses et variées. En effet, mille ob­servations et expériences me font croire que, dans l’univers, d’infinis processus d’injonction et de réaction réciproques jouent entre différentes choses existantes. A travers cette opération, les êtres vivants – en particulier l’homme et l’animal – reçoivent, enregistrent et, dans la mesure du possible, rejouent le réel ambiant. Ainsi se font-ils miroirs d’interactions d’une réalité donnée ou simplement leur font-ils écho. 1 Selon Jousse, « L’Agent – agissant – l’Agi » constituent un mécanisme qui gouverne des gestes et de (...) 2Chez l’homme, cette saisie du réel – dans chacune de ses « phases » interactionnelles : « agent, action, agi », pour reprendre l’expression de Marcel Jousse (1974 : 411)1 – est une prise de conscience permettant l’analyse globale des choses. 6Ce processus m’a permis quelques observations.

Related: