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Les nouveaux pères ne sont pas des gens fabuleux

Les nouveaux pères ne sont pas des gens fabuleux
Et ils ne méritent pas de médailles. Il n’y a hélas aucune contestation possible : aujourd’hui encore, et partout dans le monde, les mères passent beaucoup plus de temps que les pères à prendre soin de leurs enfants. Pour autant, cette généralité avérée ne doit pas masquer le fait que certains hommes (encore trop peu nombreux) ont décidé de prendre leur paternité à bras le corps et de s’occuper mieux de leur marmaille afin de renverser la tendance et de vivre autant que possible sur un pied d’égalité avec la mère de leur progéniture. On les appelle les « nouveaux pères ». Stop : tout d’abord, figurez-vous que les vrais « nouveaux pères » n’ont aucune envie d’être appelés comme cela. On voudrait qu’existe cette télécommande permettant de faire disparaître la chair de sa chair pour quelques heures ou quelques jours, le temps de se ressourcer un peu et de glander en slip. Comme tout le monde, le « nouveau père » n’a rien contre un compliment de temps en temps. Thomas Messias

Voici à quoi ressemble un congé paternité de 16 mois Leclerc : Retrait des suggestions de 'cadeaux' de fête des mères rabaissants et excuses Parce qu'une mère n'est pas une esclave, pas une employée de maison, pas une lingère, pas la 'bobonne' ni rien de cela. Parce que les années 60, où il était socialement admis et préférable que maman=ménagère obsessive, sont terminées. Parce que la fête des mères est l'occasion de faire plaisir à sa maman, à sa femme ou compagne jeune maman, de recevoir un collier de pâtes ou un dessin étrange, un livre photo ou une séance au spa, quel que soit le cadeau qui puisse lui faire plaisir, et pas d'être renvoyée et résumée aux tâches quotidiennes qui souvent, c'est vrai, lui restent dessus... On pourra également remarquer sur la capture d'écran du drive Leclerc que les vins se trouvent juste au-dessus. Se noyer dans l'alcool pour mieux digérer la corvée de ménage... ? Merci donc de soutenir la pétition, en espérant que cette chaîne de supermarché, et toutes les autres, cesseront leurs publicités sexistes! N'hésitez pas à partager à vos contacts! Réactions de mamans...

Détecter les violences conjugales à la maternité Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Mis à jour le , publié le À la maternité de Nanterre, près d'une femme sur quatre est victime de violences conjugales. Des victimes que les soignants se sont faits un devoir de repérer. Les secrets de ces femmes sont bien gardés et confiés au chevet du lit à l'assistante sociale, la sage-femme, les soignants… Les professionnels de cette maternité ont appris à dépister les situations de violences. Toutes les histoires intéressent de près Françoise et Frédérique. Les permanences installées dans trois maternités du département ont permis d'identifier en 2014, 63 femmes victimes de violences et d'en sortir 22 de ce cercle vicieux. Ce plan de lutte contre les violences conjugales est aujourd'hui érigé en exemple et doit s'étendre à l'ensemble du département.

La césarienne, ou les femmes à la découpe La césarienne est l’exemple par excellence d’une technique médicale conçue au départ dans l’intérêt des mères et des bébés, et qui s’est aujourd’hui transformée en une arme de domination sur le corps des femmes. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, les médecins pouvaient poser la terrifiante question « faut-il sauver la femme ou l’enfant ? » lorsque l’issue d’un accouchement s’avérait fatale. Selon la réponse formulée, soit le fœtus était découpé et retiré en morceaux de l’utérus, soit le ventre de la femme était ouvert pour en extraire le bébé, ce qui se soldait généralement par le décès de celle-ci suite aux infections consécutives à l’opération. La découverte de la pénicilline va marquer le coup d’envoi d’une amélioration considérable de cette intervention. Dès l’après-guerre, l’utilisation des antibiotiques, les progrès liés à la transfusion sanguine et l’optimisation des techniques d’anesthésie vont propulser la césarienne parmi les traitements chirurgicaux presque banals. Sources :

Les mensonges de la péridurale Questionner la péridurale est probablement l’exercice le plus périlleux tant cette technique médicale est perçue comme la panacée. Grâce à elle, les femmes seraient délivrées des atroces souffrances de l’accouchement, et conjureraient ainsi la malédiction divine « tu enfanteras dans la douleur ». Toute personne exerçant son esprit critique sur cette analgésie peut s’attirer les foudres de bon nombre de gens, à commencer par des féministes, la soupçonnant de vouloir priver les futures mères de cet incontestable progrès et de les renvoyer dans les tourments millénaires de leur terrible condition de femme. La péridurale repose en effet sur un mensonge largement diffusé dans notre société, selon lequel les parturientes peuvent dorénavant vivre un accouchement totalement indolore. Il est d’abord très probable que la péridurale ne soit pas posée immédiatement. Le poids de l’organisation hospitalière L’efficacité relative de la péridurale Le taux de satisfaction des femmes Sources: Ellen D.

Les « paternités imposées », l’invention d’un faux problème | Le blog de Christine Delphy Analyse féministe d’un discours masculiniste par Collectif Antimasculiniste île de france, 14 septembre 2015 Centré notamment sur l’ouvrage très médiatisé Paternités imposées, un sujet tabou de Mary Plard, ce texte propose une analyse contextualisée des discours sur les « paternités imposées ». Reprenant les ressorts classiques de la rhétorique masculiniste – la symétrisation des rapports sociaux de sexe, la négation du patriarcat et des violences masculines contre les femmes, la victimisation des hommes, l’instrumentalisation de la notion d’« intérêt de l’enfant » – ce discours largement relayé par les médias a débouché sur des revendications dangereuses en matière juridique. Sur la question des « paternités imposées » comme pour celle des « hommes battus » ou des « pères lésés par la justice familiale », le même mode opératoire des masculinistes est à l’œuvre. Leur stratégie consiste à faire apparaître cette question comme une injustice massive, appelant un débat de société. Conclusion

Oui, les hommes participent plus... mais ils gardent les tâches les plus gratifiantes Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé La loi a beau évoluer pour seconder les femmes dans leur effort pour déléguer les tâches domestiques et les aider à conjuguer vie professionnelle et vie privée, les habitudes sont tenaces. C’est en tout cas ce que montre l’une des études de la revue « économie et statistique » publiée jeudi 29 octobre par l’Insee. La répartition des « temps » domestiques (cuisine, linge, ménage, courses, bricolage) et familiaux (soins aux enfants, loisirs, suivi scolaire, trajets) témoigne de cette inégalité persistante. Même si, dans un quart des couples, l’homme fait désormais plus de travail domestique que sa conjointe, la femme est souvent cantonnée aux tâches ingrates et répétitives (ménage, linge, cuisine...) quand l’homme garde les travaux plus gratifiants et créatifs (soins des enfants, bricolage...). Lire aussi : Egalité des sexes : encore un effort, messieurs !

« Enceinte, tout est possible », une investigation journalistique autour de la maternité. Parmi les nombreuses publications grand public destinées aux femmes enceintes, rares sont celles ouvertement féministes et posant un regard critique sur les injonctions et contraintes auxquelles sont soumises les futures mères. C’est pourtant le défi qu’a relevé la journaliste Renée Greusard en écrivant le livre « Enceinte, tout est possible » qui sort en librairie ce 13 avril 2016. Dans un style léger et drôle, elle raconte son parcours depuis sa décision de concevoir un enfant jusqu’à la naissance de son bébé, tantôt avec moult détails intimes brisant des tabous, tantôt en assumant pleinement ses exigences de trentenaire le smartphone à la main. Ce qui fait la force de ce livre n’est pas seulement son témoignage mais aussi la mise en perspective de celui-ci par différentes personnalités qu’elle a interviewées. Plus que tout, Renée Greusard révèle les mécanismes d’infantilisation et de domination des femmes. Renée Greusard, « Enceinte, tout est possible », éd. Share and Enjoy

24 choses super que les mamans vont pouvoir faire grâce à la fête des mères Et si on lâchait enfin l'utérus de Jennifer Aniston? Elle a beau marteler depuis des années que les femmes ont parfaitement le droit de ne pas avoir d'enfant et appeler les tabloïds à cesser d'être obsédés par son utérus, Jennifer Aniston a dû en remettre encore une énième couche. Et disons le clairement: OUI, on a le droit d'être une richissime star mondialement connue ET de se plaindre de la traque incessante des paparazzi, surtout quand cette dernière prend la forme de l'épuisant jeu «grosse ou enceinte?». Soit l'alliance parfaite entre le tristement classique body-shaming et le harcèlement non moins commun à l'endroit des femmes sommées d'expliquer pourquoi diable elles n'ont toujours pas enfanté. C'est que ce mois de juin, la presse people s'est particulièrement acharnée sur l'actrice en dévoilant des photos d'un ventre supposément arrondi et laissant planer le doute sur une probable grossesse. «l'objectification des femmes est absurde et inquiétante, (...) nous sommes responsables des conventions que nous acceptons. Jennifer Aniston

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