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Portail:Cosmologie

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Big Bang Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De façon générale, le terme « Big Bang » est associé à toutes les théories qui décrivent notre Univers comme issu d'une dilatation rapide qui fait penser (abusivement[3]) à une explosion, et est également le nom associé à cette époque dense et chaude qu’a connu l’Univers il y a 13,8 milliards d’années[4] sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Le concept général du Big Bang, à savoir que l’Univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au Russe Alexandre Friedmann, qui l'avait proposé en 1922, cinq ans avant Lemaître. Son assise ne fut cependant établie qu’en 1965 avec la découverte du fond diffus cosmologique, l'« éclat disparu de la formation des mondes », selon les termes de Georges Lemaître, qui attesta de façon définitive la réalité de l’époque dense et chaude de l’Univers primordial. Big Bang ou état stationnaire ?

Big Crunch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En cosmologie, le Big Crunch est un des possibles destins de l'Univers. Il désigne l'effondrement de l'univers, c'est-à-dire une phase de contraction faisant suite à la phase d'expansion. Le Big Crunch[modifier | modifier le code] Représentation schématique du Big Crunch. L'univers est en expansion. Dans un univers fini (ou fermé), appelé donc à subir le Big Crunch, les équations montrent que la densité réelle de matière est supérieure à une quantité désignée sous le nom de densité critique, mesurant pour sa part le taux d'expansion[1]. Au contraire les univers dont l'expansion se poursuit indéfiniment ont à chaque instant une densité réelle inférieure à leur densité critique (calculée au même instant). On utilise à tort l'image suivante (hélas reprise par de très nombreux ouvrages de vulgarisation). En réalité, cette image donne une fausse idée des paramètres déterminant le destin d'un univers[2]. Notes[modifier | modifier le code]

Exoplanète Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vue d'artiste des trois étoiles de l'exoplanète HD 188753 Ab (l'une des étoiles étant couchée), à partir d'un hypothétique satellite de cette dernière Une exoplanète, ou planète extrasolaire, est une planète située en-dehors du Système solaire. En réalité, cette définition est imprécise et peut être interprétée de façon inexacte à cause d'une imprécision sur les mots ; elle n'est donc pas utilisée telle quelle par les instances astronomiques. La définition actuelle d'une exoplanète est bien celle indiquée juste avant mais en utilisant une définition plus générale de planète que celle de l'UAI concernant les planètes du Système solaire. Initialement le terme était seulement utilisé pour qualifier les planètes en orbite autour d'étoiles autres que le Soleil. Définition[modifier | modifier le code] Communément, on appelle « planète extrasolaire » toute planète orbitant autour d'une autre étoile que le Soleil.

Expansion de l'Univers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expansion de l'Univers imagée par le gonflement d'un gâteau aux raisins. En cosmologie, l'expansion de l'Univers est le nom du phénomène qui voit à grande échelle les objets composant l'univers (galaxies, amas, …) s'éloigner les unes des autres. Cet écartement mutuel, que l'on pourrait prendre pour un mouvement des galaxies dans l'espace, s'interprète en réalité par un gonflement de l'espace lui-même, les objets célestes étant de ce fait amenés à s'éloigner les uns des autres (voir plus bas). À plus petite échelle, l'expansion n'affecte pas la taille des galaxies elles-mêmes, la gravité « intérieure » ayant un effet prédominant. L'expansion de l'univers est la solution théorique trouvée par Friedmann pour rendre compte du fait que l'univers ne se soit pas déjà effondré sous l'effet de la gravitation. La conséquence immédiate de l'expansion de l'Univers est que celui-ci était par le passé plus dense et donc plus chaud.

Horizon (trou noir) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Horizon. En astrophysique, l'horizon d'un trou noir, ou l'horizon des événements (event horizon en anglais), représente la partie d'un trou noir à partir de laquelle la vitesse de libération atteint celle de la lumière. L'horizon représente la limite de l'extension spatiale du trou noir, définissant ce qui peut être considéré comme étant sa taille. Jusqu'ici, aucun horizon des événements n'a été observé. Selon le théorème de calvitie, les trous noirs peuvent être décrits à partir de trois paramètres : la masse, le moment cinétique et la charge électrique. Selon ces paramètres, on distingue quatre types de trous noirs[1] : Le théoricien Karl Schwarzschild a été le premier à étudier sérieusement les trous noirs en tenant compte de la relativité générale. Le rayon de Schwarzschild (Rs) s'exprime en fonction de la constante gravitationnelle (G), de la vitesse de la lumière (c) et de la masse (M) ainsi :

Trou blanc Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Position du problème[modifier | modifier le code] Un trou blanc ne doit pas être confondu avec la solution de Schwarzschild possédant une masse négative. Propriétés[modifier | modifier le code] Pertinence physique[modifier | modifier le code] Dans son mode de formation, un trou noir est issu d'un résidu d'étoile massive dont le cœur se contracte jusqu'à se transformer en trou noir. Pour être en mesure d'exister, un trou blanc doit soit être issu d'un processus physique menant à sa formation, soit être présent dès la création de l'univers. Voir aussi[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] (en) Robert M.

Trou de ver Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Trou. Schéma du principe. Un exemple de trou de ver dans une métrique de Schwarzschild tel qu'il serait vu par un observateur ayant franchi l'horizon du trou noir. Un trou de ver, en physique, est un objet hypothétique issu des propriétés de l'espace-temps. L'utilisation du raccourci "trou de ver" permettrait un voyage du point A directement au point B en un temps considérablement réduit par rapport au temps qu'il faudrait pour parcourir la distance séparant ces deux points de manière linéaire, à la surface de la feuille. L'utilisation d'un trou de ver permettrait le voyage d'un point de l'espace à un autre (déplacement dans l'espace), le voyage d'un point à l'autre du temps (déplacement dans le temps) et le voyage d'un point de l'espace-temps à un autre (déplacement à travers l'espace et en même temps à travers le temps). Présentation générale[modifier | modifier le code] Simulation d'un trou de ver permanent

Trou noir supermassif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Trous noirs supermassifs au centre des galaxies[modifier | modifier le code] Propriétés[modifier | modifier le code] Formation[modifier | modifier le code] La formation des trous noirs supermassifs est encore fortement débattue puisqu’elle se fait certainement sur de grandes échelles de temps, à comparer à la formation d’un trou noir stellaire lors de l’explosion d’une supernova, produite par une étoile massive, comme une étoile Wolf-Rayet. Exemples[modifier | modifier le code] À 25 000 années-lumière de la Terre, le trou noir du centre de la Voie lactée possède une masse 3,7 millions de fois supérieure à celle du Soleil[9] et un diamètre d'une vingtaine de millions de kilomètres. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (en) David Merritt, Dynamics and Evolution of Galactic Nuclei, Princeton, NJ, USA, Princeton University Press,‎ 2013, 546 p. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Les Paradoxes Temporels Rating: 4.9/5 (8 votes cast) Aujourd’hui, j’ai choisi de traiter un sujet que nous a proposé notre ami Christophe sur la page Facebook de PodcastScience; je vais vous parler des paradoxes temporels. Alors, avant de définir ces paradoxes, interrogeons-nous d’abord sur la notion de TEMPS. Qu’est-ce que c’est concrètement ? Je vous rassure, bon nombres de scientifiques, philosophes et religieux de toutes époques se sont cassés les dents sur cette énigme. Mais pour vous résumer le fruit de leur réflexion, le TEMPS serait la somme des états successifs de notre univers. On peut alors se le représenter par une flèche orientée qui va d’AVANT vers APRES en passant par MAINTENANT. Et oui, contrairement à l’Espace où l’on peut avancer ou reculer, le TEMPS semble aller dans un seul sens : du PASSE vers le FUTUR. Gardez bien ça en tête, on va en avoir besoin ! Tout d’abord, il faut choisir un sens : aller dans le futur ou dans le passé ? Maintenant, voyons un peu le second paradoxe : celui de l’Ecrivain.

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