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DOCUMENTS PARTAGES

DOCUMENTS PARTAGES
Nous sommes conscients d’un manque de supports et de repères écrits pour les pratiquants de la CNV, aussi nous avons à cœur d’offrir ici les documents que nous créons dans l’esprit du Copyleft*. La plupart ont été réalisés par Jean-Philippe, qui aime donner du sens à son travail de recherche, le plus souvent en coopération avec Muriel ou des membres de groupes de recherche. Notre souhait est de pouvoir soutenir les personnes débutantes avec des textes accessibles, mais aussi de partager sur une CNV axée sur le ressenti et la sensibilité corporelle, qui intègre l’intuition et prend ses racines dans la spiritualité. 168 documents sont à votre disposition. Si vous souhaitiez les utiliser, nous vous demandons d’en mentionner la source. Nous espérons stimuler les échanges sur la création d’écrits, et serions intéressé de recevoir vos retours, vos commentaires ou vos propres apports. *pour en savoir plus sur le Copyleft, vous pouvez aller voir sur les liens artlibre.org ou wikipedia.org). Related:  eticlille

Transformer les émotions des enfants en créations Transformer la colère, la peur, la tristesse ou la joie en créations. C'est l'objectif de l'installation ludique de l'artiste plasticienne Sylvie Hazebroucq. Elle nous souffle quelques idées à expérimenter avec les tout-petits. Flavia Mazelin Salvi Sommaire Le métier de Sylvie Hazebroucq a d’abord été une découverte à la Newton. Le trop-plein de joie Je vais partir en vacances, c’est mon anniversaire, j’ai 5 ans et un clown vient, je vais avoir un chien… « La joie donne envie de bouger, de courir, de sauter. Le trampoline de la joie. La pluie du bonheur. La colère qui monte, monte « Avant de pouvoir l’exprimer avec les mots, l’enfant a besoin que la tension du corps s’apaise. Le crash feutres. La sculpture ras-le-bol.

Femmes et Hommes de Julos Beaucarne (le jaseur Boréal) - Claudia Mad'moiZèle conteuse Joseph Delteil, écrivain paléolithique Livres Posted by Admin on mercredi, juin 24, 2015 · Leave a Comment Henri Miller et Joseph Delteil Zone Critique se penche aujourd’hui sur l’oeuvre puissante et sauvage de Joseph Delteil, cet écrivain boudé par les bibliothèques et par les histoires littéraires. Mort en 1978, oublié du grand public, Joseph Delteil n’est désormais vraiment lu que par une petite phalange de fervents et d’enthousiastes. Né la même année que Louis-Ferdinand Céline, le 20 avril 1894, à Villar-en-Val, dans l’Aude, Joseph Delteil est d’abord le fils d’un univers aujourd’hui disparu, d’un monde campagnard, forestier et paysan qui semble maintenant aussi lointain que la préhistoire et plus exotique que Zanzibar. Sa mère, né Madeleine Sarda – de vieux sang sarde comme se plaisait à le répéter l’écrivain -, n’apprendra jamais à lire et ne prendra donc jamais connaissance des livres de son fils. Une allure de barbarie Mais cette déclaration ne doit pas nous tromper. Ecrivain avant-gardiste Le dernier Delteil Notes :

ART CREATION ET AMOUR - THIERRY DELCOURT Art et Amour, ces deux A résistent à l’insolente volonté de maîtrise par la pensée, allant jusqu’à la rendre vaine. Trublions acharnés, complices au lien insaisissable, ils nous emportent sans ménagement des sommets aux abysses, de l’extase au drame, du plaisir à la souffrance, de la passion, un peu, beaucoup, à la folie. Alors, est-ce une habile pirouette que de passer par la question de l’acte afin d’évoquer l’étroite et complexe relation qui les lie ? C’est plutôt, telle la poésie, la tentative d’ouvrir une piste, de ne pas se figer dans l’impasse de considérations définitives qui prétendent dire la vérité sur l’amour et l’art et qui dissèquent et mettent en équation l’amour désincarné et l’art conceptualisé. Processus et condition de l’acte Avancer dans la compréhension suppose de ne pas s’égarer dans une position critique, qu’elle se veuille technique et esthétique ou immédiate et nostalgique. Bibliographie 1 Artaud A.

GEORGES CLEMENCEAU J'en demande pardon aux professionnels, je ne puis résister à l'envie de m'établir, pour un jour, critique d'art. La faute en est à Claude Monet. Je suis entré chez Durand-Ruel pour revoir à loisir les études de la cathédrale de Rouen dont j'avais eu la joie dans l'atelier de Giverny, et voilà que cette cathédrale aux multiples aspects, je l'ai emportée avec moi, sans savoir comment. Je ne puis m'en débarrasser. Je me présente tout simplement un de ces êtres à deux pieds dont le principal mérite est de promener sur la terre une paire d'yeux prêts à jouir de toutes les fêtes que nous offre la divine lumière. Dans le monde multiple, ce qui nous doit précisément charmer, c'est l'instable vibration de vie qui anime et le ciel et la terre et la mer, et toute la nature grouillante et toute la nature inerte. Nous savons que ce qui a frappé nos aïeux d'abord, c'est la vie dans ses manifestations les plus bruyantes. Je n'ai pas à faire ici l'histoire du paysage.

Richard Skryzak – Que la création sauve le désir Enfance « Je crois que c’est Freud qui a le mieux résumé le problème. Dans son texte La création littéraire et le rêve éveillé, il compare l’activité du poète et le monde de l’enfance. Tout enfant qui joue, pour lui, se comporte en poète, « en tant qu’il se crée un monde à lui » ou, plus exactement, « qu’il transpose les choses du monde où il vit dans un ordre nouveau tout à sa convenance ». On ne saurait mieux définir l’activité artistique. C’est dans l’enfance que se dessine la cartographie des affects et des désirs. Il m’a fallu du temps pour comprendre que les vraies motivations qui m’ont toujours poussé à créer se trouvaient autant, sinon plus, dans les images de toutes natures et les forces poétiques qui m’ont aidé à grandir, que dans les concepts esthétiques ou les théories artistiques qui sont censés légitimer l’acte de production. Ecriture « Roland Barthes disait que l’écriture n’était pas forcément le mode d’existence de ce qui est écrit. Esthétique Image Astres Lumière Couleur

Je peins la lumière qui vient de tous les corps - Egon Schiele - aller aux essentiels E. Schiele, "Mère et enfant Aka Madonna", huile, 1908 ENFANT ETERNEL QUE JE SUIS, -- j'ai toujours suivi la voie des gens ardents sans vouloir être en eux, je disais -- je parlais et ne parlais pas, j'écoutais et voulais les entendre fort, plus fort encore et regarder en eux. Enfant éternel que je suis, -- je me sacrifiais pour d'autres, ceux qui me faisaient pitié, ceux qui étaient loin ou bien ne me voyaient pas, moi qui voyais. Page 3 E. J'ai vu le parc : vert jaune, vert bleu, vert rouge, vert mauve, vert soleil et vert tremblé -- et j'ai écouté les fleurs d'oranger épanouies. Puis je me suis attaché à la muraille ovale du parc et j'ai écouté les enfants aux pieds frêles, ceux, mouchetés de bleu et tigrés de gris, avec des noeuds roses. Les arbres colonnes traçaient des lignes vers là-bas quand ils se sont assis avec une grâce sensuelle en un large cercle, j'ai songé à mes visions de portraits couleurs et il m'a semblé que je n'avais parlé qu'une seule fois avec eux tous. Page 9 forêts d'eau. vent. E.

Baudelaire, poète comique - L’alchimie de la matière 1Parce qu’elle offre un idéal de substitution tiré du monde des réalités sensorielles, l’esthétique du comique absolu est consubstantiellement liée au matérialisme paradoxal et déroutant des Fleurs du Mal. En effet, puisque l’utopie spirituelle se dérobe au désir de l’homme qui, à cause de sa nature même, ne peut s’empêcher d’aspirer à elle, le surnaturalisme offre une ligne de fuite vers un inconnu exclusivement matériel auquel il lui est loisible de prêter pourtant l’apparence de l’infini. Grâce à lui, Baudelaire s’arrête à la matière et s’absorbe en elle : non avec l’esthétisme hédoniste d’un Gautier ni même avec l’épicurisme matérialiste d’un Flaubert, mais en s’avançant toujours plus avant dans son épaisseur mystérieuse, comme pour la traverser et parvenir dans un au-delà de la matière qu’il sait rigoureusement improbable et auquel, a fortiori, il est sûr de ne pas avoir accès. Pourquoi le spectacle de la mer est-il si infiniment et si éternellement agréable ? Oh ! – Ô douleur !

Charlotte Salomon : Vie ou Théâtre ? Mythes ou Réalité ? – Amateur d'art en espagnol [Ce billet est le 2500ème de ce blog, commencé il y a 14 ans, et qui continuera à être publié par Le Monde, mon contrat ayant été renouvelé.] Charlotte Salomon, Berlin 1917, Auschwitz 1943 : c’est trop souvent de cette manière fort réductrice qu’est présentée Charlotte Salomon. En effet, elle naît à Berlin en 1917 dans une famille de la grande bourgeoisie juive assimilée (qui, inconsciente du désastre qui s’annonce, tentera, au début du nazisme, de bénéficier de sa position sociale pour atténuer les discriminations raciales : père emprisonné mais libéré rapidement suite aux interventions en haut lieu de son épouse (4800), Charlotte seule élève juive à l’Académie des Beaux-arts, avant de se résoudre à l’émigration). Si c’est bien là la toile de fond tragique de son histoire, ce n’en est pas le sujet principal. En 1941-42, Charlotte Salomon produit en quelques mois 1325 gouaches, la plupart avec des textes inscrits directement dans le dessin ou en calque. « Vie ?

Christiane Veschambre : Fente de l'amour - Tisseurs de mots En avril 2011, le texte de Christiane Veschambre, Fente de l’amour, accompagné des dessins de Madlen Herrström, paraissait aux éditions « Le Frau », petite atelier d’édition porté par Odile Fix. Ce livret est épuisé à ce jour. marcher avec l’amant pieds confiés au sol changeant glissent tous les lacs de lumière installation sans limites ( pas de cadre pour la marche avec l’amant ) regard glisse le corps dans la fente de l’amour ouïe glisse sur les murmures d’oiseaux travelling sur le fin silence la fin’amor de septembre bord à bord l’amour le précipice qu’éloigne chaque pied confié au sol chaque voix infime tendue sur le silence au clos de l’amour reçu roule la voix d’Esther "je fus de bonne heure au clos ce matin cueillir des haricots" passé simple du tous-les-jours balançant d’un sabot sur l’autre bouche essoufflée rieuse entre les dahlias rouges et droit rangés contre les vrilles de lianes et cosses roulent des promesses de nourriture pour la Faim déployée rassasiée m’attend

Histoires de familles (2/4) : "Sous X : mères et enfants de l’ombre" Un documentaire de Lucie Sarfaty et Christine Robert Chaque année, environ 600 femmes accouchent de façon anonyme en France. Avec l’accouchement sous X, une femme peut officiellement choisir de ne pas être mère des enfants qu’elle met au monde. En demandant le secret de son identité, aucune filiation n’est établie entre une femme et l’enfant qu’elle fait naître. Production : Lucie Sarfaty Réalisation : Christine Robert Mixage : Marie-Thérèse Ferrand Abandonner et recevoir : La question de l’adoption L’HEURE DU DOCUMENTAIRE : Et si on changeait de liens ?Premier volet d'un documentaire en deux volets de Julie Navarre et Jean-Philippe Navarre, rediffusion de Sur les Docks du 14 décembre 2011 L’adoption est l’histoire d’une filiation à inventer, à réinventer. Si on ne parle plus « du droit à être parent » mais « du droit qu’a chaque enfant à avoir des parents », le phénomène de l’adoption reste la réponse la plus évidente à l’impossibilité de procréer. Cette blessure et le deuil à faire de l’enfant biologique est souvent la première étape dans la vie des futurs parents adoptifs (excepté dans les démarches dites « humanitaires », lorsqu’un enfant adopté vient à la suite d’enfants biologiques). L’enfant tellement attendu, de son côté n’a rien demandé : abandonné, souvent malmené ou maltraité dans ses premiers jours voire ses premières années d‘existence, il arrive avec un passé, une histoire, qui même très courte s’est inscrite en lui. Celui d’être des parents, différemment. Écouter 19 min

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