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ORME 2014 : Quelle plus-value pédagogique pour l’École numérique ?

ORME 2014 : Quelle plus-value pédagogique pour l’École numérique ?
Les Rencontres de l’Orme mardi 27 et mercredi 28 mais 2014 ont rassemblé un grand nombre d’intervenants et acteurs éducatifs, pédagogiques, culturels, institutionnels et industriels autour d’une grande thématique : « Ecole numérique : une école augmentée ? » Pour lancer le sujet, expliquer cette thématique qui peut apparaître sibylline au premier abord et proposer quelques pistes de réflexion, Jacques Papadopoulos, directeur du CANOPÉ–CRDP d’Aix-Marseille a réuni autour de lui plusieurs chercheurs, pédagogues ou acteurs du Ministère de l’Education Nationale, autour d’une table ronde inaugurale des plus intéressantes. École numérique : une école augmentée ? Mais pourquoi une telle thématique ? Avec cette question première, des dizaines d’autres questions sont sous-jacentes. Quelles préconisations pour lever les obstacles au développement du numérique à l’École ? - des freins pédagogiques : ils ont été identifiés dans le fait que les usages dans les classes n’étaient pas présents.

Tablettes et cours inversés, équation gagnante dans un lycée pilote « Franchement, on ne s'attendait pas à être une classe pilote sur l'usage du numérique... Besançon, ce n'est pas une grande ville », ironise Noémie Jeannin, élève de terminale S. Pourtant, grâce à l'expérimentation lancée par ses professeurs de mathématiques et d'histoire-géographie, toute sa classe du lycée Jules Haag est équipée depuis septembre d'une tablette. Au début, Noémie était « un peu perdue » : « je n'avais jamais travaillé sur un PC avant ». Les enseignants apprécient les relations que cela crée avec les élèves. « Ce sont eux, et pas forcément ceux qui ont les meilleures notes, qui m'aident à résoudre des petits soucis techniques avec la tablette », raconte Laurence Barbat, professeure de mathématiques à l'initiative du projet. « Il y a un effet de nouveauté, mais on sent bien que les élèves sont preneurs », se réjouit de son côté Jean-Pierre Costille, son collègue d'histoire-géographie qui l'a accompagnée dans cette aventure. Travail collaboratif Libérer du temps en classe

La Khan Academy et l'Ecole vus par l'Apmep Pour l'Apmep le succès de la Khan Academy pose la question du statut du savoir dans la société et l'école. "Notre savoir, nos savoir-faire sont-ils si réduits que n’importe qui peut les remettre en question ?", interroge Bernard Egger dans la dernière livraison du Bulletin de l'Apmep, l'association des professeurs de mathématiques à propos de la Khan Academy, un projet américain de vidéos éducatives qui débarque en France. "Ce qui est ignoré, c’est l’importance (et la difficulté) de la relation pédagogique dans la transmission du savoir, dans le fait qu’à un moment donné le savoir de l’enseignant devient celui de l’apprenant. Les connaissances sont réduites à un ensemble de techniques que l’on peut exposer en une ou dix minutes sur un écran d’ordinateur. L’épaisseur que peuvent donner l’épistémologie, l’environnement didactique est gommée au profit de « résultats garantis »". Dans le BGV de l'Apmep

Conception et fantasme : les ruses du diable Penser le numérique en éducation, c’est toujours se projeter dans l’avenir, concevoir sur la base de ce qu’on connaît, de ce qu’on attend et de ce qu’on espère, un projet ou un modèle éducatif. C’est là que l’imaginaire et, plus souvent, le fantasme interviennent. Car, dans cette démarche prospective, pour penser les modèles du futur, il faut disposer d’un outillage conceptuel et lexical adéquat. Ce lexique est surtout révélateur de l’imaginaire et des fantasmes qui sous-tendent depuis 50 ans cette construction de l’esprit qu’est l’école numérique de demain. A travers les évolutions lexicales et conceptuelles se dessinent plusieurs âges de la conception du numérique éducatif. Plusieurs âges de la conception du numérique éducatif Le plan « Informatique pour tous » dans les années 80 La seconde période, dans les années 80, centrée autour du plan « Informatique pour tous » de 1985, traduit, dans les termes mêmes, Apparition du « multimédia éducatif » Et si c’était des TICE… lu : 1656 fois

Quelles techniques pédagogiques choisir ? Vous avez clairement défini votre objectif d'apprentissage ? Mais vous hésitez sur la technique pédagogique la plus adaptée ? Fini le casse-tête ! Voici un outil facile à utiliser proposé par Olivier Legrand. Cette mindmap intitulée simplement "techniques pédagogiques pour la formation et l'enseignement" est un support très bien conçu qui permet de visualiser une vingtaine de techniques pédagogiques. Chacune d'elles mentionne l'intérêt qu'elle apporte pour l'apprenant, l'objectif visé et les conditions de mise en oeuvre. 20 techniques à s'approprier Voici quelques techniques, certaines ayant été parfois mises de côté, et ce malgré leur intérêt pédagogique et d'autres à découvrir. L'exercice : l'apprenant, découvre, s'entraine, s'évalue ... une technique qui ne vieillit pas ! Combinez, mixez, innovez ! L'atout de cette mindmap est de pouvoir visualiser rapidement les techniques pédagogiques. Références Illustration : VLADGRIN, Shutterstock.com

"Plus ploucs que Mooc" Pour le président du think tank Révolution éducative, l'Hexagone rate le train de l'enseignement en ligne et des savoirs de demain. JDN. Le projet de loi d'orientation ESR voté récemment à l'Assemblée prépare-t-il de façon adéquate l'université française à l'avenir ? Maxime Legrand. Le projet de loi réduira le nombre de masters et de licences générales. On se contente d'une simple réduction au lieu de proposer des formations pour l'avenir. "Une formation mise en place aujourd'hui est cuite dans quatre ou cinq ans." La création d'une école telle que 42 par des entrepreneurs du Web n'est-elle pas un désaveu pour la formation publique ? C'est un scandale qu'un entrepreneur ait été obligé de s'y résoudre. Quel regard portez-vous sur les Mooc outre-Atlantique ? La logique des Mooc s'inscrit dans la construction connectée de l'intelligence. "La logique des Mooc est connectiviste, nous sommes encore collectivistes" Oui, cela pourrait être une initiative intéressante.

Le numérique à l'école. France-culture C’est couru d’avance. De la loi de refondation de l’école en discussion depuis hier soir à l’Assemblée nationale, on risque fort de ne retenir que l’écume : à savoir le débat sur les rythmes scolaires.Il y a pourtant tant d’autres choses à dire sur ce texte, prévu pour être adopté par le Parlement, au plus tard début juillet. Le numérique par exemple. Vincent Peillon en a fait un des piliers de sa refondation, plaidant pour une « stratégie numérique globale », afin, -c’est le ministre qui parle- de « faire entrer l’école dans le XXIe siècle ». Bernard Stiegler, Pierre Moeglin et Marianne Baby J-C F © Radio France L’objectif est ambitieux : il s’agit de rendre l’institution plus efficace en réduisant les inégalités, via notamment la mise en place d’un service public de l’enseignement numérique. Toutes ces intentions semblent frappées au coin du bon sens. « Quel sens donner au numérique à l’école ? Et le contrepoint de Julie Gacon: Suivez-nous aussi sur :

Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.

2013, l'année des Moocs en français ? Les Moocs étaient des grains de sable, ils sont en train de se transformer en rochers. Pas une enceinte universitaire dans laquelle on n'évoque ces cours en ligne massifs et ouverts, qui attirent des millions de participants sur les plateformes américaines. À première vue, il semblerait que ce mouvement soit en capacité d'emporter tout l'enseignement supérieur mondial dans une avalanche dont sortiront bien peu de survivants.Mais, à y regarder de plus près, on voit que les choses ne sont pas aussi catastrophiques qu'elles en ont l'air pour les prestataires d'enseignement supérieur francophones et européens. Plusieurs Moocs en français attendent vos inscriptions La communication se fait mezza voce, mais celui qui tend l'oreille comprendra bien vite que plusieurs projets de Moocs en français sont en voie de finalisation. Analyse Numérique pour les Ingénieurs, cours délivré par l'EPFL (école polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse) sur Coursera, 7 semaines, démarrage le 18 février;

Petit conte d’avant Noël Quand le stylo à bille est apparu, la fin du porte-plume a soulevé des tempêtes : les élèves ne savaient plus écrire, les stylos bavaient, les cahiers des meilleurs étaient salis par les bavures et par les larmes des nostalgiques du passé. Quand la télévision est apparue, elle était présentée comme le pire des dangers pour les enfants : perte de l’attention, fatigue, recommandations aux parents. Les élèves la regardaient déjà trop au lieu d’apprendre leurs leçons. Quand elle a été introduite à l’école, sous la forme de « télévision scolaire », elle ne l’a été que sous forme de documentaires spécialement conçus, avec des fiches pédagogiques, en décalage avec la réalité des usages. Quand l’ordinateur est apparu, la priorité a été donnée aux cours, cours d’informatique juxtaposés aux autres cours, sur des machines encore incertaines, faites pour l’école et qui n’existaient nulle part ailleurs. Il fallait donc un plan d’urgence pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique.

« Le numérique permet d’élargir notre palette pédagogique » Ce dossier montre que le numérique, à certaines conditions, a un réel impact sur les apprentissages des élèves en histoire-géographie, en développant l’autonomie, la collaboration, la concentration, le sens de l’effort, tout en offrant un aspect ludique que nos élèves apprécient. On verra ainsi naitre de nouveaux chemins qui amènent tous à apprendre, tous au savoir. Voir le sommaire du numéro Ce dossier est le premier d’une série qui portera sur l’enseignement avec le numérique. Concernant l’histoire-géographie, quelles ont été vos surprises au cours de la réalisation du dossier ? Ensuite, ce qui est surprenant, c’est que la quasi totalité de ces exemples ne s’appuient pas sur des outils spécifiques à l’histoire-géographie (générateur de frise, SIG, outil cartographique, etc.) mais sur des outils numériques plus généralistes. Quelles mises en garde récurrentes voyez-vous émises au travers des textes ? Quelles réussites se dessinent dans le dossier ? Sur la librairie

Cours en ligne ouvert à tous Internet, tout le monde connaît, s’y est connecté au moins une fois, a effectué une recherche sur un moteur de recherche. Internet, c’est l’accès à l’Information avec un grand I. Oui, mais comment s’orienter dans cette abondance d’information, comment comment reconstituer une structure qui transforme ces informations en connaissance pour apprendre et trouver ce qui nous intéresse personnellement ? C’est toute la question de ce cours : Comment tirer le meilleur parti du Web pour apprendre ? Que vous soyez utilisateur occasionnel du navigateur, butineur ou accros aux environnements numériques, vous pouvez participer à nos discussions et, espérons-le, en retirer des méthodes, des outils, des techniques qui vous permettront d’avancer dans votre propre apprentissage. Apprendre sur le Web, c’est d’abord échanger, discuter avec d’autres. Chacun pourra aller à son rythme, se concentrer sur ses envies, ses besoins et partager avec ceux qui auront des préoccupations comparables.

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