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Là bas Si J'y Suis

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eKouter.net La gauche radicale en panne sur « l’Europe » Dans un article du 27 avril 2014, intitulé « L'euro : on peut s'en sortir ! » ( Guillaume Etievant, Secrétaire national du Parti de gauche à l'économie et au travail, résume la position de son organisation sur la question de la monnaie unique. L'auteur critique vertement les politiques monétaires de la Banque centrale européenne, inspirées jusqu'à la caricature des grands principes ultralibéraux, mais s'attarde surtout sur les moyens à mettre en œuvre pour en sortir. Constatant que « sauf miracle, le jeu traditionnel de la négociation ne pourra permettre aucun changement radical de la politique monétaire », Guillaume Etievant et le PG proposent une stratégie pour la France : rester dans la zone euro, mais désobéir aux règles monétaires de Bruxelles en autorisant la Banque de France à prêter au Trésor public, c'est à dire à l’État. Premier point d'accord : la question de l'euro ne fait pas tout, loin de là.

= L'HISTOIRE VRAIE = IL Y A 50 ANS, LE 6 JUIN 1964, CHARLES DE GAULLE REFUSAIT DE COMMÉMORER «LE DÉBARQUEMENT DES ANGLO-SAXONS» La gauche radicale et ses tabous, en librairie le 2 janvier 2014 Le 18 janvier 2014, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et président du Parti de la gauche européenne (PGE), était l'invité de l'animateur Laurent Ruquier dans l'émission « On n'est pas couché », sur France 2 ( Interrogé sur différents sujets d'actualité, Pierre Laurent a été interpellé par la journaliste Natacha Polony à propos de mon dernier livre, La gauche radicale et ses tabous, ce qui a donné lieu à l'échange suivant : Natacha Polony - Il y a un livre qui vient de paraître, d'Aurélien Bernier, qui est membre du Front de gauche, enfin qui est proche du Front de gauche, qui analyse les différents tabous qui, selon lui, empêchent la gauche radicale, la gauche de la gauche, de percer. Laurent Ruquier – C'est la real-politik ! Pierre Laurent – Le Parti socialiste vous obsède beaucoup, voyez. Natacha Polony – Sauf que vous avez changé de discours. Aurélien Bernier

"Les pays européens se sont engagés à accorder l'immunité totale à la CIA" Ancien rapporteur du Conseil de l'Europe et ancien parlementaire à Berne, Dick Marty a donné mercredi à la RTS quelques détails quant aux pratiques des agents de la CIA à travers le monde, au lendemain de la publication d'un rapport accablant sur les cas de torture commis par l'agence américaine. En plus d'expliquer que les agents n'étaient de loin pas tous en accord avec l'utilisation de la torture, le Tessinois indique que les pays européens ont fermé les yeux sur les pratiques de l'agence américaine. "Je crois qu'il faut rappeler, et c'est très important, que cette opération, cette politique antiterroriste, a été décidée et effectuée sous le manteau de l'Otan", précise Dick Mary. Immunité totale accordée "Les Etats-Unis ont invoqué l'article 5 du Traité de l'atlantique nord, qui dit que si un membre de l'alliance est attaqué militairement (on pense notamment au 11-Septembre, ndlr), les autres membres sont tenus de prêter assistance". Les agents de la CIA divisés gchi

Entretien avec Aurélien Bernier sur la gauche, le FN, l’Europe et la mondialisation Dans son dernier essai passionnant, «La Gauche radicale et ses tabous», Aurélien Bernier se demande pourquoi la gauche radicale (celle qui n’est pas sociale-libérale en gros) échoue face au Front National, alors que les circonstances devraient lui être favorables depuis la crise financière de 2008. La raison majeure selon lui est que, depuis la fin des années 90, cette gauche radicale a abandonné au Front National le quasi-monopole de la réflexion et des propositions sur des thèmes aussi essentiels que la rupture avec le cadre juridique européen et l’euro, le protectionnisme et plus largement la souveraineté nationale, préférant de son côté défendre la réforme des institutions de l’intérieur. monétaires, aucune politique alternative de gauche n’est possible. Nico : Quel était votre objectif en publiant ce nouvel essai « La gauche radicale et ses tabous » et d’ailleurs, au passage, comment définiriez-vous la gauche radicale ? menant des politiques de centre-droit voire de droite.

Désobéissons à l'Union européenne ! - Aurélien BERNIER - Politique Version actualisée (2014) Première publication : Fayard/Mille et une nuits, Série Les Petits Libres (Livre 73), 9 mars 2011. © 2014, Aurélien Bernier. Tous droits réservés. Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur. Essais Les OGM en guerre contre la société, Mille et une nuits, 2005 Le climat, otage de la finance, Mille et une nuits, 2008 Ne soyons pas des écologistes benêts, Mille et une nuits, 2010 (avec Michel Marchand) Comment la mondialisation a tué l'écologie, Mille et une nuits, 2012 La gauche radicale et ses tabous, Seuil, 2014 Nouvelles Transgénial ! Pour contacter l'auteur :ernief.v//erabhtt:pgolbten. Pour Eugénie, ma belle relectrice... En l'espace de cinq ans, de 2005 à 2009, le mythe de l'Union européenne solidaire, pacifique et progres-siste s'est totalement effondré. tion des politiques néolibérales et leur donnait une valeur constitutionnelle.

1er/10 TOULOUSE - "La gauche radicale et ses tabous" avec Aurélien Bernier - Université Populaire Toulouse L’Université Populaire de Toulouse invite Aurélien Bernier le mercredi 1° octobre à 20H30, au Bijou, pour une conférence -débat autour de son dernier ouvrage "La Gauche radicale et ses tabous". Le constat est douloureux, mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, le Front national réussit bien mieux que le Front de Gauche à capter le mécontentement populaire. Comme dans la plupart des pays d’Europe, la crise du capitalisme profite moins à la gauche « radicale » qu’à une mouvance nationaliste favorable au capitalisme ! Tel est le paradoxe analysé dans ce livre. Paralysé par la peur de dire « la même chose que Le Pen », le Front de Gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seul espace possible pour une réelle démocratie. Aurélien Bernier, ancien dirigeant d’Attac, proche du Front de gauche, collabore au Monde diplomatique.

Tourner la page du Front de gauche -- Aurélien BERNIER . Les élections du printemps 2014 ont malheureusement confirmé cette analyse. Contrairement à ce que j’espérais, le Front de gauche n’a ni coupé les ponts avec les socialistes au pouvoir, ni porté le seul message qui soit audible par les classes populaires : pour pouvoir gouverner à gauche, il faut sortir du libre échange et de l’ordre juridique et monétaire européen. Comme si ce n’était pas suffisant, nous avons assisté, par médias interposés, aux batailles rangées entre partisans de Jean-Luc Mélenchon et soutiens de Pierre Laurent, aux flots d’insultes sur les réseaux sociaux ou aux règlements de comptes dans les assemblées des collectivités locales. Tout cela ne peut plus durer. À la fin de l’été, Jean-Luc Mélenchon annonçait le lancement d’une nouveau mouvement pour la Sixième République, autour d’un appel à signatures. À cette première épine dans le pied de Jean-Luc Mélenchon s’en ajoute une deuxième : sa nouvelle démarche n’a pas réglé non plus le problème programmatique.

Démondialiser et coopérer La droite républicaine : eurosceptique, mais pas anticapitaliste En janvier 2014, dans un livre intitulé La gauche radicale et ses tabous, j’avançais une explication à l’échec électoral du Front de gauche et à la montée, simultanée, du Front national. Cette explication est double : un problème stratégique, d’une part – celui du lien qui perdure entre le PCF et le Parti socialiste – et un problème programmatique – celui du manque de clarté sur les questions du libre échange, de l’Union européenne et de la souveraineté. Les élections du printemps 2014 ont malheureusement confirmé cette analyse. Contrairement à ce que j’espérais, le Front de gauche n’a ni coupé les ponts avec les socialistes au pouvoir, ni porté le seul message qui soit audible par les classes populaires : pour pouvoir gouverner à gauche, il faut sortir du libre échange et de l’ordre juridique et monétaire européen. À la fin de l’été, Jean-Luc Mélenchon annonçait le lancement d’une nouveau mouvement pour la Sixième République, autour d’un appel à signatures. Aurélien Bernier

Jean-Luc Mélenchon a-t-il lu Aurélien Bernier ? Le deuxième pilier est celui de l’internationalisme : il faut sortir de la concurrence internationale et lancer des stratégies de coopération à contre-courant des doctrines ultralibérales et libre-échangistes. Il faut faire voler en éclat l’idée, martelée depuis des décennies, que sans développement du commerce international et des investissements spéculatifs, il n’y a pas de relations possibles entre États. Au contraire, il y a des dizaines de façons de coopérer et d’entretenir des relations pacifiques : dans l’échange culturel, dans la recherche, dans l’éducation, dans la santé, dans la protection de l’environnement... Enfin, le troisième pilier est celui de la décroissance ou, pour ceux à qui le mot déplaît, de l’anti-productivisme. Il faut être clair : nous n’aurons plus jamais le taux de croissance des Trente Glorieuses, et c’est une très bonne chose.

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