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Les sept violences de l’école

Les sept violences de l’école
Les sept violences que l’école inflige aux enfants et esquisse des réponses institutionnelles à ces violences. 1. La première violence que notre système éducatif inflige aux enfants réside dans l’exclusion du domestique du champ éducatif : dès l’école maternelle je découvre qu’il y a dans la société deux catégories d’adultes, ceux, celles plutôt … qui ont le droit de me punir quand j’ai commis une bêtise et que « je me suis fait prendre » et ceux, celles plutôt, qui n’en ont pas le droit. Celles, donc, qui organisent les activités, les travaux, l’initiation aux éléments fondamentaux de la culture, et celles qui passent la serpillière dans les couloirs, débarrassent les tables de la cantine et me torchent quand, accidentellement, j’ai fait caca dans ma culotte... 2. 3. 4. 5. En effet, ces principes négatifs sont devenus (difficilement !) Related:  Pédagogieéducation

La carte de concepts Lorsque vous préparez une formation, vous devez établir les contenus à faire apprendre. Ces contenus se divisent en trois catégories : Le savoir : Il constitue le contenu théorique que les participants à la 1. formation doivent apprendre pour être en mesure de comprendre. Souvent nommé « théorie » ou « notion », le savoir doit être explicité pour que le formateur puisse le présenter et les apprenants se l’approprier. La partie la plus simple d’un savoir est le mot ou concept. Le savoir-faire : Il constitue le contenu pratique que les participants à 2. la formation doivent être en mesure de réaliser pour démontrer leurs capacités. Le savoir-être : Il constitue le contenu comportemental que le 3. participant doit manifester, à la fin de la formation, pour être en mesure d’utiliser le savoir et de réaliser le savoir-faire visé par les objectifs. L’outil de la carte de concepts facilite le travail du formateur en lui permettant d’organiser les savoirs de sa formation. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Les "châtiments corporels légers" accroissent le risque de troubles mentaux Le 2 juillet 2012 ont paru dans la revue Pediatrics les résultats d'une importante étude sur les effets des punitions corporelles. Cette étude, menée aux Etats-Unis auprès de 34 653 adultes âgés de 20 ans et plus par une équipe de chercheurs canadiens, a porté uniquement sur les fessées et châtiments corporels légers. Les sévices sévères, c'est-à-dire ceux qui causent des hématomes ou d'autres blessures, et les sévices sexuels en ont été exclus. Autrement dit, il s'agit bien des effets de la violence éducative ordinaire telle qu'on l'entend au Canada et en France. Or, il résulte de cette étude que les personnes ayant reçu des fessées et d'autres mauvais traitements physiques ne relevant pas de la "maltraitance grave" ont entre 2 et 7 % de risques supplémentaires de présenter à l'âge adulte des pathologies mentales allant des troubles du comportement aux troubles de la personnalité et aux maladies mentales graves, en passant par la dépression et les problèmes d'alcool ou de drogue.

Pédagogie différenciée : 10 conseils + 1 ! Voici un petit pense-bête, à la fois théorique et pratique, permettant de favoriser la mise en place de pratiques différenciées dans sa classe. 1/ Dans une classe, l’hétérogénéité est la règle ! L’homogénéité étant l’exception, il faut cesser d’être surpris de ne pas pouvoir faire avancer tout le monde de la même manière même si les programmes en donnent l’illusion. 2/ La différence entre élèves est normale ! Qu’il s’agisse d’écarts de vitesse, d’autonomie, de motivation, d’intérêt, de compréhension, on ne peut plus être « indifférents aux différences » mais devons inclure cette approche dans le fonctionnement habituel de la classe. 3/ Dans aucune classe, le travail est accompli en même temps avec la même efficacité. 4/ La différenciation n’est pas un problème, c’est une solution ! 5/ Tous les élèves ont besoin de différenciation ! 6/ La différenciation n’est pas le différentialisme ! 7/ L’individualisation s’équilibre avec une pédagogie coopérative. Le temps (en donner plus ou moins)

L'autorité des éducateurs et des enseignants | Dre Nadia Gagnier, collaboration spéciale | Famille Elle se dit qu'être éducateur ou enseignant ne doit pas être facile quand on doit faire face à des parents comme la maman d'Olivier. Cette dernière est bien gentille, mais elle prend toujours la défense de son fils, même lorsqu'il a réellement fait un mauvais coup! Et ce n'est pas seulement à l'école... elle conteste aussi les décisions des entraîneurs et des arbitres au hockey! Comment apprendra-t-il à être responsable et à respecter l'autorité si sa mère lui apprend le contraire? Il fut une époque où on appelait les enseignants «maître» ou «maîtresse»... ces termes sont peut-être vieux jeu ou dépassés, mais ils représentaient bien le rôle d'autorité que jouait l'enseignant dans sa classe. Peut-être qu'anciennement, certains enseignants abusaient de cette autorité sur les élèves, notamment avec les punitions corporelles (ex. : coups de règle sur les doigts). Une chose est certaine, un enfant doit apprendre à respecter l'autorité.

Plans de travail et évaluation autogérée : vers la maturité du dispositif… Cela fait maintenant 3 ans que le fonctionnement de ma classe s’articule autour de plans de travail. Ils sont devenus des éléments centraux de ma classe. Et j’insiste sur le mot "articuler" car cet espèce de cahier des charges de l’élèves est vraiment au centre de tout. Je rappelle rapidement le fonctionnement, mais pour plus de détails, vous pouvez vous référer à ces articles. Je donne à chaque élève un plan de travail périodique en début de période. Les évaluations se trouvent au format PDF dans un carnet Evernote accessible depuis les tablettes ou les ordinateurs de la classe. Je corrige individuellement et l’élève reporte son code couleur dans son PDT (dans un premier temps le PDT hebdo puis le PDT périodique). Les élèves à besoins particuliers on un PDT adapté à leur niveau afin de leur permettre de progresser à leurs rythmes. Ce dispositif me permet : Il permet à l’élève : Il permet aux familles (le cahier qui contient le PDT et les évaluations rentre à la maison chaque semaine) :

Scénarios pour mieux écrire les mots Présentation L’apprentissage de l’orthographe lexicale représente un défi quotidien pour nombre d’élèves. La première partie de l’ouvrage présente la démarche des auteures et des éléments de théorie liés à l’orthographe lexicale. La deuxième partie présente 24 règles d’orthographe lexicale, en lien avec la progression des apprentissages, pour les 1er et 2e cycles du primaire avec des idées de réinvestissement pour le 3e cycle. On y propose, pour chaque niveau, des activités ludiques et variées qui permettront de soutenir la mémoire orthographique des élèves afin de les aider à mieux écrire les mots : patrons orthographiques, règles orthographiques s’appuyant sur un recensement des mots fréquents répartis par niveau et matériel faisant appel aux différents styles d’apprentissage. De nombreuses fiches reproductibles, en couleurs et en noir et blanc, sont fournies pour chacune des règles sur le site Web de Chenelière. Auteurs Préface de Brigitte Stanké Table des matières Préface Remerciements

L'outil en pédagogie freinet, article du Nouvel Éducateur n° 107 Après la rencontre du chantier Outils au congrès de l'ICEM, août 1998 L'outil en pédagogie Freinet Quelle est la place de l'outil en pédagogie Freinet ? et plus précisément quel est son rapport avec le processus du tâtonnement expérimental, processus qui fonde les méthodes naturelles dans notre théorisation de l'apprentissage ? A l'heure où la demande d'individualisation des apprentissages se fait de plus en plus pressante, Edmond et Janou Lèmery* nous rappellent la pertinence des outils conçus dans les classes Freinet en relation avec le chantier Outils de I'ICEM et publiés par les PEMF. En guise d'introduction au débat Ici et maintenant, notre objectif consiste à analyser et débattre de la place de l'outil en pédagogie Freinet et plus précisément de son rapport avec le processus du tâtonnement expérimental, processus qui fonde les méthodes naturelles dans notre théorisation de l'apprentissage. D'un point de vue général d'abord. l'outil a toujours existé en pédagogie Freinet. C.

40 mini encouragements pour favoriser les apprentissages {PDF à imprimer} 40 mini encouragements à imprimer, à découper et à coller dans les cahiers d'exercices, dans le cahier de récitation de leçons... Pour vous-même, pour vos enfants, pour vos élèves... Afin de développer une mentalité de croissance et d'ajouter aux apprentissages un peu de couleur, une petite pause douceur, et beaucoup de bienveillance! Tarif : 2,75 € Fichier : 1 PDF (non modifiable)Dimension d'1 mini encouragement : 3,4 cm x 3,4 cm Pour 1 personne/ 1 famille / 1 professionnel Avec le tarif de base : Ne pas diffuser sur internet (blog/site internet/ plateforme d'apprentissage en ligne...)Ne peut pas être vendu - Ne peut pas être utilisé dans un produit payant. Version classique : du papier : 1 feuille de taille A4, avec un grammage qui permet d'imprimer en couleur (80g/m², 90g/m², 100g/m²...) de la colle Version stickers : du papier : 1 feuille de papier "Autocollants" de taille A4 Pour les 2 versions : un peu de patience pour le découpage ! - septembre 2018 , modifié en mars 2019-

Comment impliquer l'élève dans ses apprentissages ? Nul ne peut apprendre à la place de l'élève. C'est une vérité que tout enseignant connaît bien. Mais comment impliquer chaque élève pour qu'il s'approprie vraiment le programme ? Pour Charles Hadji seul un travail sur les processus d'apprentissage peut faciliter ces acquisitions. Professeur à l'Université Pierre Mendès France de Grenoble, Charles Hadji ne cache pas les influences de l'école de Genève et du Self Regulated Learning. Il invite les enseignants à réfléchir à l'importance de doter les élèves des outils intellectuels qui favorisent l'apprentissage plutôt qu'à les gaver des connaissances des programmes. "La meilleure façon de faire son métier d'enseignant c'est d'enrichir la capacité d'autorégulation des élèves", nous dit C. Vous défendez l'idée d'une autorégulation pour impliquer les élèves. C'est la capacité de prendre en charge la régulation de son propre comportement en particulier d'apprentissage. Quelle place a l'évaluation formatrice dans cette démarche ? Le sommaire

Un exemple de parcours en classe inversée Élaborer un plan de travail pour permettre l’accès aux ressources et organiser des tâches à accomplir. Le plan de travail appartient à l’élève, c’est le support grâce auquel il peut accéder aux ressources (leçons, documents, activités de découvertes, exercices, tâches complexes...). Il offre la possibilité de différencier les parcours et permet à chacun d’organiser son travail en fonction du rythme d’apprentissage qui lui est propre. Ainsi l’apprenant effectue des choix et met en œuvre des stratégies de coopération et d’entraide en fonction de ses besoins. Exemple de plan de travail sur le régime périodique en seconde. Utiliser un plan de travail en Physique - Chimie Le plan de travail peut comporter : la liste des objectifs à atteindre. les liens vers les ressources (ex: vidéos du cours, questionnaires en ligne) la liste des tâches à accomplir, réparties en deux parcours: des grilles d'auto-évaluation à remplir à chaque séance et en fin de chapitre.

Pédagogie et technologie : ne pas se tromper de priorité ! On m’a demandé à plusieurs reprises si l’on apprenait mieux avec le numérique. Ma position est assez claire à ce sujet : le numérique ne fait pas mieux apprendre par principe, par contre, il permet de créer des situations d’apprentissages riches, qui elles, permettent de développer des apprentissages en profondeur. Voyons donc quelques éléments de réflexion à ce sujet. 1 – Le syndrome NSD NSD pour No Significant Difference ! En effet, des méta-analyses ont été faites à ce sujet et dans un premier temps, aucune conclusion n’est généralisable : des études montrent que le numérique apporte une plus-value, d’autres montrent que le numérique est contre-productif et d’autres encore n’arrivent pas à conclure sur la pertinence (ou pas) du numérique … 2 – le modèle ICAP (ou CoCAR, dans une traduction libre en français) Une nouvelle méta-analyse menée par Michelene T.H. 3 – Discussion Et vous, qu’en pensez-vous ?

Numérique et travail collaboratif : des élèves « acteurs » Avec des outils numériques, les élèves de Jean-François Tavernier, prof d'histoire-géo, décryptent ensemble des documents iconographiques. Et deviennent acteurs. Marqueed permet aux élèves de travailler ensemble autour de l’oeuvre de Hans Holbein, “Les Ambassadeurs” (1533) “Les études sur l’intérêt du travail collaboratif et de l’échange entre pairs pour l’apprentissage sont aussi anciennes que l’école, on en parlait déjà bien avant le numérique.” Ainsi Jean-François Tavernier, professeur d’histoire-géographie au collège de Barr (Bas-Rhin), introduisait-il la présentation de son atelier, “Quelle plus-value du numérique dans le travail collaboratif”, lors des Net Journées, les 25, 26 et 27 mars 2015. « De nouvelles situations d’apprentissage » “Que change le numérique ? Framapad est un logiciel d’écriture collaborative, qui permet aux élèves de rédiger ensemble un seul et même texte. Qu’apportent les outils numériques au travail collaboratif ? Plus loin que les photocopies Fabien Soyez

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