Forum des enseignants innovants : Fiers dâêtre en SEGPA !
Comment reconstruire l’estime de soi chez des élèves en échec scolaire ? Comment la pédagogie de projet peut-elle développer leur capacité à se projeter : à envisager un possible avenir et à le construire ? Telle est la finalité du travail mené par Véronique Ramo-Gommé, enseignante en SEGPA au collège Picasso de Vallauris. Ses élèves ont réalisé des affiches, une pièce de théâtre, une bande dessinée autour du thème des discriminations. Dans quel contexte le projet est-il né ? En 2011, le service Politique de la Ville de Vallauris nous a contactés afin de nous proposer de participer au Plan de Lutte Contre les Discriminations auquel la ville avait adhéré depuis 2007, en menant des actions auprès de nos élèves afin de lutter contre les discriminations à l’école. Avec ma collègue Mlle Monnin, nous avons décidé de mener deux actions avec deux classes différentes. Le projet a commencé par la réalisation d’affiches autour de la discrimination : comment avez-vous mené cette étape ?
Jeu de piste virtuel utilisant byods, QR codes et exploration d’un environnement 3D
La tâche finale de cette séquence d’anglais est la création d’une page fakebook d’une star du cinéma. Cette page comporte l’autobiographie de la star ( profil du fakebook), des posts de fans contenant des structures laudatives ainsi qu’une série de posts dans lesquels les stars « amies » proposent des synopsis de films dont il faut deviner le nom ou bien des réalisateurs à découvrir. En introduction à cette micro tâche « Guessing games movies/ directors » je propose un jeu de piste virtuel. Mise en œuvre : Un îlot reçoit une fiche énigme avec un court synopsis du film ET. Les élèves utilisent leur portable (si besoin) pour identifier le film. Un élève à l’ordinateur se déplace dans un hall de cinéma 3 D pour trouver l’affiche qui correspond. On peut imaginer un jeu de plusieurs équipes, chaque équipe aurait une carte indice différente pour ne pas débuter dans le même endroit du hall de cinéma. Pour accéder au jeu téléchargez et exécutez l’appli suivante
Radio Argote : Pour être tous sur la même longueur d'onde
Dans un collège difficile, une émission de radio hebdomadaire, conçue et réalisée par les collégiens eux-mêmes, c’est possible ? Oui, démontre l’équipe enseignante du collège Daniel Argote à Orthez. Et même très formateur ! Apaiser les tensions autour d'un projet valorisant, renouer le dialogue avec les élèves, ouvrir sur l’extérieur en diffusant en streaming, revisiter les programmes, travailler en groupe et en autonomie, développer l’esprit critique, travailler l'écrit et l’oral, s'initier à la technique de diffusion… : autant d’objectifs que mène à bien « Radio Argote ». Le projet fédère aussi les professeurs : il a été lancé par Marie Soulié, professeure de français ; tous les enseignants du collège collaborent pour sa réussite ; Aurore Coustalat, professeure d’anglais, et Agnès Carillo, professeure de mathématiques, éclairent ce travail d’équipe qui diffuse des ondes positives dans le collège. Et bien au-delà ! Dans quel contexte le projet est-il né ? Quel en est le contenu ?
écrits d'école... écrire ensemble -
Florilège - Géolittératie
Géolittératie théâtrale Lorenzaccio, Extrait Acte II - scène 3 : la Marquise Cibo (Elle ouvre sa fenêtre.) Que tu es belle, Florence, mais que tu es triste ! Il y a là plus d’une maison où Alexandre est entré la nuit, couvert de son manteau ; c’est un libertin, je le sais. — Et pourquoi est-ce que tu te mêles à tout cela, toi, Florence ? MISSION = Prendre une photo de Florence telle qu’aurait pu la regarder un personnage de la pièce de Musset. (Créations diverses : tag Florence) Arno, Ponte Vespucci, Florence, Italie Florence vue par Louise Strozzi "LOUISE — posant son verre. L'Arno (photo personnelle) - Cette photographie révèle la façon dont est perçue Louise Strozzi, c'est-à-dire claire et pure comme l'eau de cette petite cascade dans l'Arno (fleuve traversant la Toscane), voire même presque transparente. (Camille) Piazza della Repubblica, Florence, Italie Florence vue par Philippe Strozzi "Je me suis courbé sur des livres, et j'ai rêvé pour ma patrie ce que j'admirais dans l'antiquité.
Eric Floerke : Créer et apprendre avec son téléphone portable
Et si tous les élèves avaient entre leurs mains un précieux outil pédagogique que l’Ecole aurait intérêt à exploiter plutôt qu’à interdire ? C’est le pari d’Eric Floerke, professeur de lettres au lycée Théodore Deck de Guebwiller : pour mieux s’approprier les ressorts du genre romanesque, les élèves ont été invités à réaliser des séquences vidéos à l’aide de l’objet tant décrié : leur smartphone. En transgressant ainsi un tabou, Eric Floerke nous livre quelques précieuses leçons : pour développer les connaissances, il faut favoriser les activités créatives et collaboratives ; le professeur de français a pour mission la maîtrise réfléchie non seulement de la langue, mais aussi du langage de l’image et des outils numériques ; rien de ce qui appartient au monde des élèves ne saurait être étranger à l’Ecole … Votre projet utilise un outil prohibé dans la plupart des établissements scolaires : le portable. Concrètement, quels usages en ont été faits dans le cadre de vos cours ?
Claire Berest : Quand les élèves créent des ponts
Des ateliers collaboratifs entre 6èmes et 2ndes autour des stéréotypes de genre, un « speed dating de l’orientation » amenant des 2ndes à échanger avec des 1ères et terminales de diverses séries, une rencontre autour d’un festival de cinéma organisée par les lycéens à destination de toute la communauté éducative : autant d’activités singulières, formatrices et stimulantes, menées à Brest dans la cité scolaire de l’Iroise par Claire Berest, professeure de français au lycée, en collaboration avec la professeure documentaliste Chantal Philippe et une enseignante du collège, Marie Thomas. Ce que Claire Berest ainsi nous présente, c’est, tout autant qu’un projet pédagogique, une action et une vision. Le projet que vous présentez au Forum des enseignants innovants s’intitule « Quand les élèves créent des ponts dans une cité scolaire » : pourquoi ? Le projet s’articule autour de plusieurs actions menées tout au long de l’année. Cette partie du projet s’est déroulée en trois temps.
Jean-Michel Le Baut : Ecrire pour s’approprier les œuvres et internet
L’écrit d’appropriation est une recommandation des nouveaux programmes de français au lycée. Comment la mettre en œuvre en classe ? Comment faire aussi de cet écrit d’appropriation d’une œuvre littéraire un travail de réappropriation d’internet ? Des lycéenn.nes de l’Iroise à Brest ont tenté de reconstituer l’identité d’un personnage de Sylvie Germain en créant les traces qu’il aurait pu laisser en ligne sur les réseaux sociaux, moteurs de recherche, sites de vente, répondeurs, plateformes de streaming... Partagé sur leur blog i-voix, le travail créatif renforce le plaisir de la lecture et l’intelligence de l’œuvre. La pratique réflexive permet même aux élèves de construire une distance critique par rapport à leurs propres usages numériques. Un personnage amnésique « Magnus ? Un web hypermnésique Une première séance vient précisément problématiser le travail qui va être mené. Des élèves lecteurs-créateurs Les élèves publient leurs productions sur le blog de la classe. Jean-Michel Le Baut