Crise de la presse quotidienne française
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le diagnostic d’une « crise de la presse » française est désormais un lieu commun partagé tant par les universitaires que par les politiques[1]. Certains observateurs expriment même leur crainte que la presse quotidienne nationale française ne disparaisse. Le diagnostic d’une « crise de la presse »[modifier | modifier le code] La formule d’une « crise de la presse » est impropre car elle accroît l’image grossière selon laquelle la presse imprimée dans son ensemble subirait une crise. Source: DDM, La presse écrite en 2007: stagnation, Info-Médias n°14, août 2008 L’imputation de la crise à la double pression concurrentielle exogène de l’internet et de la presse gratuite est partiale, car elle accroît l’idée réductrice selon laquelle l’internet ne serait qu’un fournisseur de contenu alternatif, donc concurrentiel. Le constat[modifier | modifier le code] La crise de la presse quotidienne est causée par un cumul de facteurs endogènes et exogènes.
La presse prend cher
Quelques jours avant le site de l'Assemblée, nous publions le rapport parlementaire sur l'économie de la presse, préparé dans le cadre des débats sur la loi de finances 2013. Rapport accablant pour la presse papier, incapable de s'adapter au numérique. Et qui révèle les montants exacts des aides reçues par les grands titres en 2011 et leur utilisation. Mercredi matin à l’Assemblée, le député Michel Françaix présentait les conclusions de ses travaux sur les médias et la situation de la presse française, dans le cadre des auditions et votes du projet de loi de finances 2013. L’occasion pour Owni de dévoiler le contenu de son rapport (dont une copie est présente en intégralité au bas de cet article). Critique à l’égard des aides, caustique sur les journaux papiers, il est aussi tourné vers l’avenir, qui pour le député se joue sur le numérique. Obsolète Sur les trois sections de la mission, le rapport sur la presse est donc à la fois le plus dense et le plus véhément. Engagement en f...
Où vont les aides à la presse?
Quel est le fait majeur de la modernisation de la presse et du journalisme depuis dix ans? Le basculement des rédactions du papier vers le Net? Pas si l'on en croit la répartition des aides du fonds de modernisation de la presse depuis sa création en 1999: les sommes attribuables aux sites Web n'ont jamais dépassé 4,65% du total et restent à moins de 1% depuis 2005. A cette aune, le papier est très loin d'être mort puisque les subventions à la modernisation de la fabrication des journaux sont passées de 40% de l'aide publique en 2001 à plus de 80% en 2006. Ainsi Ouest-France a fait subventionner son passage à la couleur (7 tours quadrichromie) pour 3,7 millions en 2003 puis pour 2,2 millions en 2005. La presse parisienne s'est vu attribuer 5,3 millions en 2005 pour une «modernisation de centre d'impression», puis deux fois 3 millions en 2007 pour des installations d'imprimerie ou de rotatives, puis de nouveau 3 millions pour une nouvelle «modernisation». Avec quelle efficacité?
Subventions : la presse passe au contrôle
Les états généraux de la presse écrite, en 2009, avaient été une gigantesque foire aux subventions (200 millions d'euros supplémentaires par an). Beaucoup y étaient allés quémander les aides publiques directes. Dans la plus grande discrétion bien sûr : tout cela relève du secret des affaires. Et puis il ne fallait accabler plus encore un secteur déjà soupçonné par le public d'être sous la coupe des politiques.Trois ans plus tard, la réforme des aides à la presse a enfin abouti, débouchant sur une forme de transparence : 50 % du montant total des aides directes bénéficient à 2 % des titres aidés, soit neuf titres. Le plus aidé en 2010: Le Parisien (16,8 millions pour Aujourd'hui en France et 3 millions pour Le Parisien) juste devant Le Monde avec plus de 17 millions d'euros de subventions directes. Suivent Libération (14 millions), Le Figaro (13,2 millions), Ouest-France (11,8 millions), etc. L'aide exceptionnelle reconduite Immixtion possible Transparence maîtrisée Lire aussi:
livre : "Ils ont acheté la presse" [de gauche]