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Analyse d’une photographie : « La fille à la fleur » de Marc Riboud (1967)

Analyse d’une photographie : « La fille à la fleur » de Marc Riboud (1967)
Marc Riboud à Arles en 1975 (photo JP Naud) [CC BY-SA 4.0] L’analyse qui suit date de 2008 et a connu un certain succès. A l’époque je l’avais postée sur mon blog et depuis elle n’a pas cessé d’être reprise sur de nombreux sites, essentiellement par des enseignants à l’intention des élèves du secondaire – le plus souvent sans que mon nom soit mentionné… Voici donc une photographie de presse vue et revue. Guerre et paix La légende nous dit qu’il s’agit d’une photographie prise en octobre 1967 à Washington D.C. à l’occasion d’une manifestation contre la guerre du Viêt-Nam. Oppositions frontales Il est aisé de constater que cette photo est construite sur une opposition entre les signes situés à gauche et ceux situés à droite d’une verticale tracée au milieu de l’image. Un symbole du « flower power » Tout cela bien sûr participe de la symbolique. Related:  Analyse d'images

comment analyser une photographie Cette partie inventorie les moyens d’expressions utilisés par le photographe. Elle dévoile les preuves, trouvées par vous, qui construisent le sens découvert dans l’image. Les questions à se poser : Le sujet est-il réel ou imaginaire ? Y a-t-il une mise en scène particulière de l’image ? Y a-t-il un trop plein de sujet ou au contraire l’évocation d’une absence ? Le sujet est-il politique ? Le sujet contient-il des tabous ou des interdits sociaux ? Le sujet a-t-il un caractère religieux ? Est-il arraché au réel ou composé ? La photographie se veut-elle représentation de la réalité ou est-elle une construction arbitraire ? Quel est le support de l’image ? Y a-t-il un travail particulier sur le médium photographique ? La photographie est-elle retravaillée par des moyens non photographiques ? Y a-t-il des influences artistiques ou culturelles visibles dans le sujet ou le traitement du sujet ? Y a-t-il une distance ironique au sujet ? Y a-t-il une tonalité générale du sentiment évoqué ?

Derrière l'image de 'La jeune fille à la fleur' | La tête ailleurs Arts et culture Derrière l'image de La jeune fille à la fleur Le dimanche 30 octobre 2011 Avec sa photo prise le 21 octobre 1967 lors d'une manifestation contre la guerre du Vietnam, Marc Riboud a donné un visage au mouvement pacifiste flower power. Créer un compte Analyser une affiche : « We can Do It ! » (1943) We Can Do It! (1943) de J. Howard Miller (USA – 43 x 56 cm – couleurs) [domaine public] Cette affiche a acquis au fil des ans un véritable statut d’icône de la pop-culture. Elle ne fut pourtant diffusée que très brièvement en 1943, essentiellement sur les murs des usines d’armement où travaillaient de nombreuses femmes durant la Seconde Guerre mondiale pendant que les hommes se battaient sur le front. Elle ne fut en fait redécouverte que tardivement, dans les années 80, et très largement reproduite depuis sous diverses formes. American dream La première chose bien sûr tient à la référence à cet âge d’or américain qui se situe entre les années 1940 et 1960 et qui vit l’émergence des pin-ups, des comic books et du pop art, avec leurs couleurs primaires vives (ici le jaune, le bleu et le rouge) et leurs formes épurées détourées avec netteté sur des à-plats unis. Antithèse La seconde chose qui frappe et qui interpelle dans cette image c’est sa construction paradoxale. Une icône féministe

Guerre du Viêt Nam Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est en août 1964 que la résolution du golfe du Tonkin a ouvert la voie à un engagement militaire massif des États-Unis. Néanmoins, le Sud Viêt Nam connaissait une situation insurrectionnelle depuis plusieurs années. En 1998, le gouvernement des États-Unis a déterminé que les militaires américains tombés après le 1er novembre 1955 - date de la création du premier groupe de conseillers militaires américains au Sud Viêt Nam - pouvaient être considérés comme morts durant la guerre du Viêt Nam[6]. Le conflit étant dans l'impasse, et de plus en plus impopulaire dans l'opinion publique américaine, les accords de paix de Paris décident en 1973 du retrait militaire américain. Présentation générale[modifier | modifier le code] Au nord, la République démocratique du Viêt Nam (RDVN), régime communiste fondé par Hô Chi Minh en septembre 1945. Côté américain, cette guerre marqua toute une génération et dégrada considérablement l'image du pays.

Analyser une photo : « The Kid » (1921) Photo de plateau de The Kid (1921) de Charlie Chaplin Cette photo publicitaire anonyme représentant Charlot (Charlie Chaplin) et le Kid (Jackie Coogan) est l’une des plus célèbres associées à l’œuvre du cinéaste. Sans doute parce qu’elle évoque l’un des meilleurs films de l’auteur – son premier long intitulé The Kid sorti en 1921 – mais aussi, assurément, parce qu’elle nous émeut, en dehors de toute référence au film, par sa puissance visuelle universelle évoquant tout à la fois la pauvreté, l’enfance et la paternité. Un décor à la Dickens Dès sa deuxième apparition à l’écran en 1914 Chaplin crée son personnage emblématique du vagabond Charlot qu’il n’aura de cesse d’interpréter jusqu’en 1940. Tel père, tel fils The Kid occupe une place à part dans l’œuvre de Chaplin dans la mesure où, en racontant l’histoire d’un orphelin recueilli par Charlot, le cinéaste revit en quelque sorte sa propre enfance pauvre dans les faubourgs miséreux de Londres. Le regard caméra

Marc Riboud Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Riboud. Marc Riboud (né le à Saint-Genis-Laval, France) est un photographe français connu, entre autres, pour ses reportages en Asie : The Three Banners of China, The Face of North Vietnam, Visions of China, et son plus récent In China… Biographie[modifier | modifier le code] Marc Riboud est le cinquième enfant d'une fratrie de sept. M. En 1951, il quitte son poste d'ingénieur dans une usine à Villeurbanne après avoir oublié de rentrer d'un congé consacré à la visite du Festival de Lyon qu'il voulait photographier. De 1955 à 1957, il voyage en Inde puis, en 1957, est l'un des premiers Européens à se rendre en Chine. En 1959, Marc Riboud devient le vice-président de Magnum pour l'Europe. En 1979, il quitte l'agence Magnum après quatre ans au poste de Président. Dans les années quatre-vingts, il voyage dans le monde entier, surtout en Asie, en Afrique, aux États-Unis et au Japon. Œuvre[modifier | modifier le code]

Analyse d’une photographie : “Downtown New York” de Henri Cartier-Bresson (1947) | Le sens des images Un homme est assis à même le sol dans une ruelle sombre, seul face à un chat. Henri Cartier-Bresson a intitulé cette photographie « Downtown New York » (centre de New York). Il aurait pu la titrer « une ruelle sombre de New York » ou « une âme perdue dans New-York ». Or, il a choisi une autre légende qui nous oblige à voir dans cette scène une évocation de la ville et un symbole. Et c’est ainsi qu’il faut lire ce portrait. La ville debout Le sujet évoqué est donc New-York. Solitude Cela dit, l’image n’est pas triomphante. Et ce ne sont pas là les seuls signes négatifs véhiculés par l’image. L’envers du décor Alors quelle conclusion en tirer ? Régis Dubois © lesensdesimages 2008

Analyse et description de tableaux Dossiers & analyses d’œuvres Analyse de l'image Exemple de méthode pour analyser un tableau ou une image en utilisant la sémiologie, la connotation et la rhétorique. Rhétorique de l'image Comme à l'oral, le langage image utilise les figures de style pour véhiculer les messages contenus dans le tableau... Guernica La peinture comme une arme pour raconter l'horrible tragédie du 26 avril 1937... Le triomphe de Galatée Quand la composition et la couleur participent à la narration de la scène mythologique. Un nouveau langage L'image de la renaissance invente un langage nouveau et abandonne les codes de lecture du visuel médiéval… Deux regards sur le portrait Le thème du portrait est extrêmement large par la complexité du genre et de son étendue dans l'histoire de l'art…

Guernica - Pablo Picasso « La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements : c’est une arme offensive et défensive contre l’ennemi », s’exprime Pablo Picasso en dépeignant Guernica. Œuvre majeure du XXe siècle, elle s’inscrit dans un contexte historique particulier, qui retrace l’horrible tragédie du 26 avril 1937. En effet, l’Espagne en proie à la guerre civile entre nationaliste et républicain depuis 1936, est à travers le monde dépeinte comme un conflit marqué par une violence sans précédent. La petite ville basque aux commandes d’un bastion républicain va s’illustrer de façon tragique, lorsque le dictateur nationaliste Franco, avec l’aide de l’aviation allemande, pilonne la ville. Né en Espagne, Pablo Picasso (1881-1972) dénonce ce bombardement qui fit près de 2000 victimes dont essentiellement des femmes et des enfants. Ce tableau est avant tout marqué par sa dimension. L’œuvre découpée en triangle, possède trois parties majeures. Sur la partie centrale, le cheval domine.

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