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La culture du viol, c'est quoi

La culture du viol, c'est quoi
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Quand le sexisme se veut bienveillant... Université des Femmes - Accueil Prévenir les violences sexuelles faites aux enfants Dernière mise à jour le 6 mars 2023 Comment parler des violences sexuelles avec des enfants ou des adolescents ? Comment aborder le sujet avec des informations et des mots justes pour les aider à comprendre et à se protéger contre les abus dont ils et elles peuvent être victimes ?Le groupe Bayard Presse vient d’éditer des livrets pour aborder ce thème en classe ou pour que les jeunes s’en emparent eux-mêmes. Bayard Jeunesse a réalisé trois livrets – un pour les 3-7 ans, un pour les 7-13 ans et un pour les plus de 14 ans. Un travail remarquable des équipes de Bayard qu’il faut saluer et qui mérite d’être connu et diffusé largement. “Mon corps est un trésor” le livret pour les enfants de 3 à 7 ans Le titre de ce premier des trois livrets dit tout. Pas de situation anxiogène ou de dramatisation à l’excès, rien dans ce livret ne choquera un enfant. Mon corps est un trésor peut être téléchargé librement ici. Parler des violences sexuelles aux enfants de 7 à 13 ans Le message est clair.

Quels sont les rapports entre sexe et genre? Dans la lignée de mon article précédent sur le genre comme construction sociale, j’aborde maintenant la distinction entre sexe et genre qui fait partie, pourrait-on dire, de la doxa concernant le genre. Ce dernier est souvent présenté dans un rapport d’opposition avec le sexe, l’un se situant du côté du social, de la culture, et l’autre du côté du biologique, du naturel. On présente alors le genre à travers des rôles sociaux plaqués sur la différence des sexes, biologiquement constatée. Ce faisant, on reconduit une distinction entre nature et culture qui pose problème à plusieurs niveaux. J’ai bien conscience d’aborder là un sujet épineux et très sensible, surtout dans le contexte actuel, où la fameuse « théorie du genre » se voit assigner toutes formes de tares – notamment celle de nier les différences entre les sexes. Or cette interrogation ne se concentre pas seulement sur le genre et le culturel, qui grignoterait le territoire du sexe, donc du naturel. Ressources, ouvrages cités

Une défense marxiste de l'intersectionnalité Sharon Smith, féministe marxiste étatsunienne, est une dirigeante de l’International socialist Organization (ISO) et notamment auteure du livre Women and Socialism: Class, Race and Capital. Elle présente dans cet article les racines du concept d’inter- sectionnalité et comment ce dernier peut faire avancer la théorie marxiste. De nombreux militant.e.s qui ont entendu le terme d’« intersectionnalité », débattu actuellement au sein de la gauche, le trouvent difficile à définir. Pour cette raison, et du fait de ses sept syllabes, le mot intersectionnalité peut sembler n’être qu’une abstraction ne possédant qu’un vague lien avec la réalité matérielle. Il existe en fait deux interprétations clairement distinctes de l’intersectionnalité : une développée par les afroféministes et l’autre par l’aile « post-structuraliste » du postmodernisme. Un concept et non une théorie Je veux commencer par mettre plusieurs choses au clair. La tradition afroféministe Le féminisme noir de gauche Sharon Smith

Comment lutter contre le viol [descriptions explicites de scènes de viol] On demande souvent aux féministes comment diminuer le nombre de viols, quelles mesures elles préconisent (sachant que la méthode la plus rapide est l'extinction du genre masculin mais vous allez pinailler). Si tout le monde s'accorde à être contre le viol, ce même monde devient d'un coup beaucoup moins prolixe quand il s'agit de définir le viol. Pour la majorité d'entre nous, un viol est commis par un type très moche sur une jolie fille qui garait sa voiture dans un parking. Avant donc de penser à diminuer le nombre de viols peut-être convient-il de comprendre ce qu'est un viol. - un mec couche avec une fille. Ces quatre scènes constituent des viols, mais, pour beaucoup d'entre nous ce seront des dérapages, des filles chiantes, des filles indécises, une baise ratée, une tentative. Il faut ensuite se dire que s'il y a 50 000 viols par an a minima, il y a sans doute beaucoup, beaucoup, beaucoup de violeurs en liberté. Lutter contre le viol ?

« La pornographie, c’est la théorie, et le viol, la pratique » Merci à Euronews de me faire travailler la nuit…du coup, en fin de travail, j’ai enfin eu le temps de lire le texte de cette conférence qu’on me disait magistrale de Rebecca Whisnant. En quelques mots, quelques lignes, me voici totalement réveillée, dans tous les sens du terme : Des mots donnent corps à mes rêves, à mes réalités, un texte limpide, qui explique tout, qui comprend tout, qui répond à tout. « Le féminisme contemporain dans la culture porno : ni le playboy de papa, ni le féminisme de maman » Explication à la fois de pourquoi certaines féministes qui se disent de la troisième vague croient pouvoir être plus fortes que l’oppresseur, pourquoi c’est si difficile de lutter contre toutes ces force qui sont contre nous, mais pourquoi aussi c’est merveilleux, réjouissant, parce que, peut-être pour la première fois de notre vie, il y a pour nous, « classe des femmes » (voir citation ci-dessous), un espoir. « . .

Pour un féminisme antiraciste et décolonial Nous reproduisons ici la carte blanche du Collectif féministe Kahina publiée sur Mediapart. Decathlon suspend la vente d’un foulard de running, une responsable Etam refuse le CV d’une postulante portant un foulard ; pire, le 15 mars, sur certaines chaînes françaises, ce n’est pas le massacre perpétré dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande qui fait polémique alors même que le terroriste se réclame de la théorie du « Grand Remplacement » du Français Renaud Camus. Ce ne se sont pas les 50 morts et 47 blessés qui mettent la population en émoi, c’est l’autorisation dans une piscine française du port du burkini … qui est annulée peu de temps après devant le tollé. De même, lors des débats électoraux, alors que les responsables politiques sont remis en cause pour leur Loi travail ou le fossé grandissant entre les riches et les pauvres, d’aucuns brandissent le prétexte du vêtement des musulmanes pour détourner l’attention publique des vrais problèmes. Rédactrices Avec le soutien de Signataires

C'est quoi le harcèlement sexuel ? - Vidéo Le harcèlement, ce sont les petites attaques et les remarques répétées qu’une personne fait subir à une autre pour la malmener. En cas de harcèlement sexuel, elles ont pour sujet la sexualité. Des SMS vulgaires, des insultes, des blagues, des sifflements, une menace, des gestes grossiers… Le harcèlement sexuel se cache derrière tous ces propos et ces attitudes. La loi de 2012 punit de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende le harceleur. Réalisateur : Jacques Azam Producteur : Milan Presse, France Télévisions Production : 2017

Alicen Grey : Vous commencez à savoir ce qu’est la culture du viol, mais savez-vous ce qu’est la culture pédophile ? par Alicen Grey Cher Todd Nickerson, Il y a quelques jours sur le site Salon, vous avez écrit un article intitulé par provocation « Je suis un pédophile, mais pas un monstre ». On peut supposer qu’après ça, beaucoup de personnes se posent des questions comme « La pédophilie est-elle naturelle ? » ou « La pédophilie se soigne-t-elle ? Commençons avec un premier oubli : la grande majorité des pédophiles sont des hommes. Cela dit, la pédophilie peut paraître taboue et méprisée par les gens, mais une analyse générale et honnête de notre culture révèle tout autre chose. Dans la culture pédophile, on attend des femmes qu’elles maintiennent un degré presque impossible de minceur, qu’elles paraissent pré-pubères dans leur manque quasi-androgyne de rondeurs et de masse. Dans la culture pédophile, le top des catégories du site pornographique Pornhub est celle dite « adolescentes ». Dans la culture pédophile, on appelle souvent « filles » des femmes adultes. Reprenons : Alicen Grey WordPress:

Harcèlement de rue: comment aborder le problème sans tomber dans le racisme? Le harcèlement-marathon que subissent les femmes au quotidien est le résultat parfait d'une société sexiste, où «l'autre» sert d'origine du mal bien pratique. L’équation un film + un hashtag = une prise de conscience a encore frappé ces jours-ci sur Twitter. Le film: Femme de la rue, d’une étudiante bruxelloise, Sofie Peeters. En caméra cachée, elle se promène simplement dans les rues de Bruxelles et fait entendre (enfin?) les commentaires que certains hommes portent sur elle, en tant que femme, en tant qu’objet. La réaction immédiate sur Twitter a donc été la création d’un hashtag, #harcèlementderue, ayant pour but de libérer la parole des femmes qui subissent, quotidiennement, ces pressions de la part d’inconnus à peine croisés dans la rue. De là ont découlé un certain nombre de remarques et questions qui m’ont donné envie de réagir, plus d’un an après mon précédent article sur le même sujet. Parler de harcèlement «de rue» porte la première question de la rue. Un harcèlement marathon

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