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Europe : la liberté de cultiver entravée par les futurs traités de libre-échange

Europe : la liberté de cultiver entravée par les futurs traités de libre-échange
Des centaines de tonnes de semences détruites au prétexte qu’elles n’ont pas été brevetées par des multinationales. C’est ce qui arrive aux paysans colombiens, et c’est bien ce qui pourrait se produire aussi en France et en Europe à cause du traité de libre-échange discuté entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord commercial « brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière », alertent de nombreuses organisations de la société civile. Alors que ce traité doit être ratifié par le Parlement européen, les candidats se positionneront-ils d’ici les élections ? Décryptage. Les traités de libre-échange constituent-ils une menace pour la liberté de ressemer ses semences ? L’article 18.3 du traité mentionne ainsi qu’un agriculteur en possession de semences d’une variété contenant un caractère breveté pourrait voir ses « biens saisis » et ses « comptes bancaires gelés » ! Extrait du chapitre sur la propriété intellectuelle de l’AECG :

Bonus, mensonges et lobbying, comment les banques européennes résistent à toute régulation. Basta ! : L’union bancaire européenne a pour objectif d’éviter que de nouvelles faillites bancaires ne soient supportées par les contribuables. Son principe a été adopté par les eurodéputés le 15 avril. Est-ce une mesure satisfaisante ? Thierry Philipponnat [1] : La réforme de l’Union bancaire a pour objectif que la prochaine crise bancaire ne coûte pas d’argent au contribuable – contrairement à la crise de 2008 qui coûté 450 milliards d’euros aux pays européens. Et de casser le lien incestueux et complètement absurde entre les banques et les États : les banques financent les États mais comptent sur eux pour les sauver quand elles ont un problème. Quelles sont les limites de cette directive européenne ? Les pertes absorbées par les créanciers sont limitées à 8 % du bilan des banques. Second défaut, cette directive introduit une flexibilité : l’instance en charge de la résolution pourra autoriser des exceptions concernant ces 8 %, s’il y a mise en péril de la stabilité financière.

L’humanité n’a plus d’avenir Sans transition, laissons tomber les vallseries, les cambadelleries (“On n’a pas de croissance”, “il faut renégocier Maastricht”… Pauvre bouffon) et autres joyeusetés court-termistes et franco-françaises pour nous intéresser… à l’avenir de l’humanité. Pas le journal, hein, l’humanité. Nous, les humains. Et notre descendance. Quelle étrange idée, me direz-vous ? Tu auras beaucoup plus de lecteurs si tu excites les pro et les anti-Dieudonné, ou si tu sors un scoop que personne n’avait encore osé publier, comme la marque de la brosse à dent de Madame Valls ou la cylindrée du scooter de Hollandréou. Ben oui, mais je préfère revendiquer le droit à la différence, et m’intéresser aux problèmes intéressants. En théorie, préparer l’avenir, ce devrait être le boulot de ceux que nous élisons pour nous représenter, non ? Force est de constater que non. Pour l’anecdote, on notera que certains politiciens s’autoproclament “écologistes”, qu’ils ont plein de bonnes idées pour l’avenir. Le Dr.

Et toi, combien tu manges de planètes ? Le petit exercice avait connu un certain succès, en janvier dernier. L’infographiste américain Tim De Chant s’était demandé sur son site combien d’espace serait nécessaire pour faire vivre les 7 milliards d’êtres humains dans une seule et unique ville aussi dense que Paris, Houston ou New York. Réponse : très peu, comme le montre l’infographie ci-dessous : On en revient à la notion d’empreinte écologique, dont nous vous avions parlé ici . Elle consiste en une comparaison entre le nombre d’hectares nécessaires à une population et l’espace disponible sur la surface du globe. Exemple : l’empreinte écologique de la France est comprise entre 5 et 6 ha par habitant alors que la terre ne peut supporter une empreinte que de 1,8 ha par individu.

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