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Où sont les violeurs?

Où sont les violeurs?
Le traitement médiatique du viol a ceci d'étonnant qu'il décrit toujours l'agresseur et la victime avec un champ lexical similaire. Pour la victime, nous avons jeune, pauvre au sens de "à plaindre", seule parfois, et souvent un détail physique accablant du type "elle avait les cheveux longs (la salope)" (blonde, au 36 quai des Orfèvres ; jolie, dans le métro de Lille). Le violeur a toujours une bonne excuse, lui. Si bien que notre société est intrinsèquement pleine de victimes de viols, mais vide de ses violeurs. J'ai toujours été frappée par une statistique : si je prends un échantillon au hasard de 10 de mes copines, la majorité a déjà vécu une agression sexuelle. Mes copines ont des foultitudes d'histoires, de souvenirs, de "et là, il m'a tiré les cheveux jusqu'au couloir" ou de "c'était l'entraîneur de tennis" ou du célèbre "c'est un peu de ma faute parce que..." Lire aussi: Mais statistiquement, ça ne fonctionne pas. Comme mon amie qui a conclu son histoire par : X... ? Oui.

Pourquoi se sortir du porno ? - Stopporn.fr Un mug — Tu seras un homme, gamin. L'abus sexuels, c'est quoi ? Une fille sur quatre et un garçon sur six sont victimes d’abus sexuels avant l’âge de dix-huit ans et les chiffres de victimes adultes sont tout aussi dramatiques. Contrairement aux idées reçues, l’abus sexuel n’est en général pas commis par un inconnu mais la majorité des victimes sont abusées par un proche, dans un lieu familier. L’abuseur, usant d’une stratégie perverse et manipulatoire, parvient à répéter ses abus tout en imposant le silence à sa victime. Celle-ci souffre non seulement des conséquences douloureuses de ce traumatisme mais elle est aussi accablée d’un fort sentiment de culpabilité. Quels sont les différents abus et quelles blessures engendrent-ils? Ce livre permet à la famille, à l’entourage, à la victime, souvent démunis ou laissés seuls face à la réalité sordide et douloureuse de l’abus, de mettre des mots sur ses maux et de penser/panser cette blessure.

Le clip de Kate Upton en apesanteur : une apologie de la femme objet Pour fêter ses 50 ans, le magazine Sports Illustrated a proposé de mettre une des plus belles femmes du monde dans un des avions qui permettent de simuler l'apesanteur. Le but : suggérer la liberté des formes, miraculeusement affranchies de la gravité terrestre. Et voilà le résultat. Une poupée légère Voir ce corps de poupée tourner en tous sens, sans poids, sans résistance, montrant toutes ses faces comme si l'on pouvait en disposer à volonté... On pourrait presque dire que jouer avec une poupée barbie produit le même type d'impression: celle de déplacer, retourner, observer, lancer, réceptionner, en un mot, manipuler. Nous voilà au coeur du concept de femme objet, récurrent dans la problématique du désir sexuel et de l'objectification du corps féminin. La femme privée du statut de sujet Cette vidéo reflète la façon dont le cerveau de certains hommes fonctionne. Les zones bleutées sont éteintes chez des hommes sexistes voyant des femmes en bikini. Le désir de manipulation

Je connais un violeur Je connais un violeur. C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent. Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable.

www.agressionsexuelle.com - aide, ressources, CLSC, CALACS, CAVAC, intervenants 2. L’érection Priorité santé 1. L’érection Phénomène mystérieux, pourtant banal et quotidien, trop mal connu des hommes et surtout des femmes, l’érection est un processus à la fois mécanique et psychologique. Comment fonctionne-t-elle ? Pour en parler : • Dr Catherine Solano, sexologue et enseignante en sexologie. Une erreur est survenue lors de l'envoi du mail... Le mail a bien été envoyé RFI dernières éditions Pourquoi une enquête ? - Enquête sur l’accueil des victimes de crimes et délits sexuels La pornographie et ses mensonges avec e La pornographie n'apprend pas à faire l'amour. Au contraire, tout y est mensonge, et un homme risque plutôt de ne jamais savoir s'y prendre avec une femme s'il prend des films porno pour modèles ! La pornographie, ça n'est pas la réalité ! Dans un film X tout est faux, rien ne fonctionne comme dans la vraie vie. Si un adulte le visionne avec un certain recul, ça ne fera peut-être pas de dégâts dramatiques. Mais si un spectateur, ou un adolescent croit pouvoir prendre cette pornographie comme référence en matière de sexualité, s'il prend tout ce qu'il y voit pour argent comptant, il avale des couleuvres sans s'en rendre compte ! Le sexe des hommes a une taille inhabituelle. La quantité de sperme éjaculée est invraisemblable. Les positions sont celles qui permettent à la caméra d'en montrer le plus possible aux spectateurs… Elles ne sont pas forcément ni agréables ni pratiques à réaliser. C'est une version extrêmement partielle de la sexualité

La mécanique sexuelle des hommes Lorsque les rapports sexuels entre un homme et une femme sont agréables, il est fâcheux que l'éjaculation masculine survienne trop rapidement. Les deux amants, interrompus trop tôt dans leurs divertissements amoureux, se sentent souvent déçus... Et si, au contraire, la venue de l'éjaculation se fait trop attendre, la relation sexuelle finira par devenir lassante et frustrante... D'ou viennent les difficultés? Catherine Solano, médecin sexologue, et Pascal de Sutter, psychologue clinicien, proposent ici de mieux faire comprendre, aux hommes comme aux femmes, les mécanismes de la montée de l'excitation masculine afin de les aider à se connaître et progresser ensemble vers plus d'épanouissement sexuel.

Comment les journalistes peuvent-ils parler des violences sexuelles : proposition de charte Après avoir étudié l'impact des mythes sur le viol et démontré leur présence dans la presse, il parait nécessaire de proposer un exemple de charte journalistique à l'instar de la charte espagnole sur les violences conjugales. Une charte de ce type a été proposée par Jessica Valenti dans The nation. Voici donc une proposition de charte française à destination de la presse à propos des violences sexuelles. - Les titres de articles parlent de viols et de violences sexuelles devront être neutres et ne pas tomber dans le sensationnalisme, ou prendre partie pour le violeur. - Si le procès n'a pas eu lieu avec un verdict de culpabilité, la victime doit être appelée "la victime présumée" et le coupable" l'agresseur présumé" ou "le violeur présumé". - La santé mentale de la victime présumée n'a pas non plus à être évoquée sauf si elle constitue un critère pertinent dans le procès. - Dans tous les cas, aucun témoignage positif ne devra être recueilli sur l’agresseur présumé.

« POURQUOI TU PLEURES ? » – Des victimes de viols affichent les mots de leur agresseur La honte doit changer de camp, mais comment ? Si les chiffres sont connus – 75 000 femmes violées en France chaque année, une toutes les huit minutes – rares sont les victimes à témoigner. Récemment, des initiatives comme le manifeste des 313, publié en novembre 2012 par Le Nouvel Observateur, le documentaire Viol : elles se manifestent, ou encore le Tumblr Je connais un violeur ont contribué à libérer ces paroles trop souvent enfouies. Outre-Atlantique, c'est en images que les victimes s'expriment. Lancé par la photographe Grace Brown, le projet Unbreakeable collecte depuis octobre 2011 des images d'hommes et de femmes victimes, brandissant des panneaux sur lesquels sont inscrits quelques mots prononcés par leurs agresseurs. Les portraits, en pied pour la plupart, sont neutres, presque dérangeants de banalité. Photo prise à Saint Petersburg, en Floride, le 18 avril 2013, par Grace Brown. "Tu l'as bien cherché" Photo prise à Baltimore, Maryland, le 30 avril 2013, par Grace Brown.

Pannes-Sexuelles La presse française et les mythes sur le viol Une étude de 2008 portant sur l'affaire Kobe Bryant, joueur de basket accusé de viol, a permis de mettre en avant plusieurs faits intéressants. Les chercheuses ont soumis aux sondée-s des articles de journaux contenant des mythes autour du viol (comme "elle a menti" ou "elle l'a bien cherché"). Ceux qui ont été exposés aux articles contenant des mythes, étaient plus susceptibles de croire en l'innocence de Bryant.Une seconde étude menée par les mêmes chercheuses s'est concentrée sur les titres d'articles consacrés à la même affaire. Les personne ayant lu des titres d'articles comportant des mythes sur le viol étaient là aussi plus enclines à croire Bryant innocent. Elles étaient également plus tolérantes à l'égard des crimes sexuels en général. La presse et les media en général ont donc une responsabilité dans la manière de traiter des affaires de viol comme ils en ont une dans les affaires de violence conjugale. Le policier est décrit comme "sûr de lui", "aux larges épaules".

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