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Oka.Mag' - Actualités

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RISAL.info - La « connexion hamburger » et la déforestation de l'Amazonie Rien qu’au cours de l’an dernier, l’Amazonie brésilienne a pratiquement perdu 24.000 km² de forêt tropicale selon les dernières données de l’Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais (INPE). Ce chiffre, recueilli à l’aide d’images satellites, indique une augmentation de 40% de forêt amazonienne en proie à la déforestation, une superficie similaire à celle d’un pays comme Haïti. Parmi les raisons de cette déforestation impossible à arrêter, un fait ressort d’une étude récente du Center for international forestry research (CIFOR) : l’augmentation des exportations de viande brésilienne vers le marché européen. Mais pourquoi donc la demande de viande brésilienne conduit-elle à la déforestation de l’Amazonie ? C’est le même phénomène qui était décrit dans les années 80 en Amérique centrale par le célèbre chercheur écologiste Norman Myers. La « connexion hamburger » des années 80 est devenue l’« effet hamburger » aujourd’hui. Car la déforestation favorise le changement climatique.

Un méga-barrage soulève une nouvelle vague de protestations indiennes Les Indiens kayapó appellent à une manifestation contre le projet du barrage hydroélectrique géant Belo Monte sur le Xingu, l’un des principaux affluents de l’Amazone. La manifestation est prévue pour une semaine à partir du 28 octobre dans la communauté kayapó de Piaraçu. Plus de deux cents Indiens y sont attendus. Des représentants du ministère des Mines et de l’Energie et du ministère de l’Environnement ont été invités à débattre avec les Indiens. Les Kayapó et les autres groupes indigènes voisins s’opposent au barrage invoquant le fait qu’ils n’ont pas été pleinement consultés sur ce projet et qu’ils n’ont pas été informés de ses impacts potentiels sur leurs terres. Le barrage est censé détourner plus de 80% des eaux du Xingu et avoir un impact majeur sur le stock de poissons et les forêts sur une étendue de 100 km le long de la rivière où vivent les Indiens. Le barrage de Belo Monte est l’un des plus grands projets d’infrastructure du Programme gouvernemental de croissance accélérée.

Les chemins de la déforestation au Brésil Au Brésil, au cours des soixante dernières années, l’agriculture du soja s’est étendue de zéro à plus de vingt et un millions d’hectares de terre cultivée. La culture du soja a commencé dans les états du sud du Brésil les plus arides, mais s’étend aujourd’hui aux zones du centre et de l’ouest, envahissant principalement el cerrado (la savane latino-américaine) et dans une moindre mesure la forêt tropicale de l’Amazonie. Un des moteurs du développement de l’agriculture du soja a été l’expansion gigantesque de l’élevage du bétail au Brésil, principalement dans les états du Mato Grosso, Pará et Rondônia. Traditionnellement, l’élevage de bétail a été identifié comme la cause principale de la déforestation de l’Amazonie, mais aujourd’hui la culture du soja occupe la deuxième place, presque à égalité. « Les producteurs de soja provoquent directement un certain degré de déboisement.

Fièvre du soja au journal Le Monde C’est ennuyeux, car ce n’est pas la première fois que je vous entretiens du journal Le Monde. Et de la même manière très critique. S’agirait-il d’une fixation ? Je ne le crois pas. Et d’un, je suis un lecteur de fort longue date, ce qui donne tout de même quelques droits. Premier acte le 19 septembre 2007. Deuxième acte quinze jours plus tard. Troisième acte : le gouverneur brésilien du Mato Grosso, Blairo Borges Maggi, débarque à Paris à la mi-octobre, pour une opération de communication de grande ampleur. Maggi est vraiment un homme important, et je vous invite à lire un article très détaillé qui remet tout en perspective à l’adresse suivante : ( Quatrième acte, qui me fait tendre l’oreille et le nez : le 24 octobre, il y a quelques jours à peine, Le Monde publie une lettre de la transnationale Cargill, vivement mise en cause, il est vrai, dans le reportage de septembre. Mais tel n’est pas le choix de la hiérarchie du Monde. Où veux-je en venir ?

Les Indiens enawene nawe élèvent une barricade Le 18 mai dernier, des Indiens enawene nawe ont élevé une barricade sur un pont dans l'Etat du Mato Grosso, au Brésil, pour protester contre le projet d'un complexe hydroélectrique comportant plusieurs barrages dont la construction est prévue en amont de leur territoire. La barricade a été levée cinq jours plus tard, après la promesse des autorités d'organiser une rencontre pour discuter de leurs préoccupations. Le gouvernement de l'Etat du Mato Grosso envisage de construire plusieurs barrages hydroélectriques sur la rivière Juruena. Les Enawene Nawe ont monté cette barricade avec d'autres Indiens amazoniens : les Rikbaktsa, les Cinta Larga, les Arara, les Mynky, les Irantxe, les Kayabi, les Apiaka et les Munduruku. Partager actualité

Le Brésil donne le feu vert à la construction d’un barrage controversé en Amazonie Le gouvernement brésilien a accordé une licence environnementale pour la construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte en Amazonie. L’usine hydroélectrique, d’un coût de 17 milliards de dollars, que le gouvernement s’apprête à construire sur la rivière Xingu au nord de l’Etat du Pará, sera le troisième plus grand barrage du monde. Il inondera 500 km2 de terres, provoquera de considérables dommages aux forêts alentour et aura un important impact sur le stock de poissons du Xingu. Il menace dangereusement le mode de vie de milliers d’Indiens qui dépendent de la forêt et de la rivière pour leur subsistance. Des milliers d’entre eux seront déplacés de leur terre ancestrale. Les Indiens sont au premier rang des manifestations qui ont lieu actuellement contre le barrage. L’évêque du Xingu, Dom Erwin Krautler, qui s’oppose également au barrage, craint que les Indiens aient recours à la violence si leurs voix ne sont pas entendues : ‘Ils se soulèveront’, a-t-il affirmé. Partager actualité

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