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Le bio est-il vraiment moins productif que le conventionnel ?

Le bio est-il vraiment moins productif que le conventionnel ?
Le bio est-il vraiment moins productif que le conventionnel ? L’argument est bien rodé et passablement ancré dans l’esprit de tout un chacun. Si nous ne passons pas massivement à l’agriculture biologique en France et dans le monde, c’est parce qu’ « on ne pourrait pas nourrir la planète ». Depuis quelques années, études, contre-études, proclamations et démentis se succèdent. A tel point qu’il devient difficile de se faire une idée claire et de soutenir une position. Au delà des chapelles et des idéologies, regardons concrètement ce qu’il en est. Le bio 25% moins productif Les derniers travaux officiels, et certainement les plus communément admis sur la question, ont été publiés par la revue Nature en 2012. L’étude de Nature conclut donc qu’il sera impossible de nourrir l’ensemble de la planète avec l’agriculture biologique sans augmenter les surfaces cultivées. Productif dans quelles conditions ? Productif pour quoi faire ? Mais une seconde série d’indications l’est peut-être plus encore.

Illustration : les satires fortes de Pawel Kuczynski L’artiste polonais Pawel Kuczynski a choisi de dénoncer les problèmes rencontrés par notre société à travers de pertinentes illustrations satiriques. Le dessinateur engagé, diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Poznan, a axé son travail sur la dénonciation dès 2004. Ses illustrations subversives, à la fois simples et abouties, pointent du doigt les incohérences d’un monde qui ne tourne pas toujours très rond. Pawel Kuczynski aborde ainsi plusieurs thèmes : l’exploitation de certaines catégories sociales, la surconsommation, l’isolation que peuvent provoquer les réseaux sociaux, la guerre, la fonte des glaces ou encore la politique. Les sujets évoqués dans ses créations sont parfois évidents et d’autres plus compliqués à figurer. Les couleurs pastels et les formes simples donnent à son travail une esthétique presque intemporelle, tout comme le sont – malheureusement – les sujets évoqués. (Crédit image : Pawel Kuczynski) (Crédit image : P.

7 astuces pour manger bio pas cher Qui a dit que le bio était trop cher? Les médias, les lobbies, partout autour de nous, on entend dire que le bio est cher. Et oui, c'est vrai. Mais ce n'est pas une raison pour vous dire: c'est pas grave, je décide de payer plus cher pour protéger ma santé et celle de mes enfants, ni: tant pis pour la santé, ma famille ne mange pas bio, je ne peux pas me le permettre. Comment faire alors? Dans les deux cas, il y a des solutions, des astuces à prendre en compte au quotidien pour manger de qualité, mais pas cher. Quelles sont les astuces pour que manger bio soit à la portée de tout le monde? 1) Achetez le plus possible en vrac Dans les magasins bio notamment, on vous propose de plus en plus de produits en vrac: il faut prendre l'habitude de regarder ce rayon en premier! Le sucre, les lentilles, le riz, les fruits secs... 2) Manger moins de viande 3) Comment cela vous avez envie de tomates en hiver? Mais les avez-vous gouté pour de vrai au moins ces tomates hivernales? 6) Cuisinez un peu plus

principe de vie Qui sont les mangeurs de bio? Pas forcément plus aisés mais souvent plus éduqués ALIMENTATION - Qui sont les mangeurs de bio? Pas forcément des gens plus riches que les autres, mais ils font en revanche partie des plus éduqués, et souffrent globalement moins de surpoids, selon une étude sur plus de 54.000 adultes français publiée vendredi 18 octobre. Les consommateurs réguliers de produits bio, 7% de la population française, sont plus éduqués et physiquement plus actifs que les non-consommateurs, mais disposent en revanche de revenus généralement comparables à ceux qui ne s'intéressent pas au bio, d'après cette étude publiée vendredi dans la revue PloS One, pilotée par Denis Lairon (directeur de recherche émérite à l'Inserm). Ce travail porte sur un échantillon de 54.300 adultes français de près de 44 ans d'âge moyen (dont 3/4 de femmes) participant à l'étude NutriNet-Santé. Lire aussi:» Les aliments qu'il vaut mieux acheter bio» Le label "bio" modifierait notre perception des aliments» Les produits bio sont-ils vraiment bio? Le bio, jugé trop cher

STOP VIVISECTION [dossier] Pourquoi est-il préférable de manger bio ? Les premiers mouvements de contestation contre les méthodes d'agricultures traditionnelles sont apparus dans les années 60, décennie marquée par une prise de conscience au sein de la population concernant les méfaits des nouvelles techniques de production agricole destinées à produire toujours plus et à moindre coût, au détriment du consommateur et de l’environnement. A partir de là, une partie des citoyens, soucieux de leur santé et de la nature, se sont organisés en coopératives afin d’acheter des denrées alimentaires épargnées par les pesticides et autres polluants nocifs. Aujourd’hui, le bio s’est démocratisé et envahit peu à peu les cuisines des foyers français qui se méfient de la nourriture industrielle, convaincus qu’ils avalent des couleuvres, au sens figuré, et malheureusement, peut-être aussi au sens propre. Le bio, une valeur refuge pour préserver sa santé Tout d’abord, qu’est ce qu’un aliment “bio” ? Les fruits et légumes bio sont meilleurs au goût et pour la santé.

élan et axes Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois Ce jour de printemps, Charles Hervé-Gruyer est accroupi au pied d’une butte de terre et repique des navets. Autour, une mare et un cours d’eau où viennent se réfléchir les rayons du soleil, de quoi augmenter légèrement la température de la butte cultivée. Nous sommes ici sur une petite île de la ferme du Bec Hellouin, à une cinquantaine de kilomètres de Rouen, dans l’Eure. Des canards [1] barbotent et viennent, quand c’est nécessaire, happer les limaces qui menacent les cultures. Sur le côté poussent des roseaux. Un peu plus loin, un jardin-forêt – entendez, des arbres et arbustes fruitiers mélangés à des plantes aromatiques et médicinales – abrite les cultures des vents dominants. « Nous avons créé des petits milieux qui interagissent entre eux, avec une circulation de la matière organique », explique Charles. « Un cocon de nature vivante, protégée. » Sur son île, Charles Hervé-Gruyer ressemble un peu à un aventurier… de l’alimentation de demain. Une agriculture sans pétrole

Jacques Rosselin: Distribuons l'aide à la presse directement aux journalistes! Billet également publié sur GuyBirenbaum.com Et si les milliards d'aide à la presse française étaient directement distribués aux journalistes ? L'idée peut sembler incongrue et pourtant, elle s'impose presque naturellement si l'on réfléchit à l'avenir de l'information dans une démocratie. Premier constat, l'information écrite de qualité, qu'elle soit politique, économique ou "générale" comme on dit, n'a plus de modèle économique dans ce qu'on appelle la sphère marchande. Deuxième observation, dans les médias écrits, les rédactions n'existent plus, du moins au sens collectif du terme. Troisième évolution, le Net a fortement modifié leurs méthodes de travail. Un revenu minimum pour les journalistes Mais alors, si les journalistes peuvent travailler n'importe où, deviennent des médias avec leur propre marque, s'il peuvent se réunir en groupes de travail, en rédactions éphémères au gré de l'actualité, à quoi servent leurs médias traditionnels sinon à les héberger et les rémunérer ?

Le bio dans les supermarchés, c’est pire ou c’est mieux Dessin : Julie Graux Une question se pose de façon récurrente à nous pauvres homo économicus, aspirant à toute force à devenir ecologicus. Devons-nous réinventer notre modèle de société ou pouvons-nous le changer de l’intérieur ? Histoire de ne pas nous perdre dans de fumeuses considérations philosophiques, penchons-nous sur un exemple concret, qui illustre bien le problème : le bio au supermarché. Commençons par étudier quelques données objectives. La surface agricole consacrée au bio est aujourd’hui de 3% en France (deux fois plus qu’il y a dix ans mais toujours peu). La France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre d’hyper et de supermarchés par habitant : 1,5 pour 100 000 habitants, contre 1,3 en Allemagne et au Royaume-Uni, 1 en Belgique, 0,2 en Italie. A première vue, il semble effectivement que vendre du bio là où la plupart des gens vont faire leurs courses est un effet de levier indéniable. Par Cyril Dion Extrait de la rubrique Désenfumage de Kaizen 6.

Steven Lévy : "Le sens du mot hacker a considérablement évolué" On a failli attendre : paru en 1984 aux États-Unis, deux fois réédité, le passionnant Hackers: Heroes of the Computer Revolution de Steven Levy est enfin disponible en français, sous le titre L’Éthique des hackers. En 500 pages denses, typiques de ce journalisme à l’américaine qui défriche l’histoire immédiate en une narration aussi enlevée qu’incarnée, Levy, plume de Newsweek puis de Wired, retrace la folle aventure de l’informatique pour tous et de ceux qui l’ont écrite, des rôdeurs nocturnes du prestigieux Massachusetts Institute of Technology de Boston aux premiers magiciens du jeu vidéo, en passant par les inventeurs californiens de l’ordinateur personnel. Avec en filigrane, déjà, l’émergence d’Internet. Vous dites avoir écrit L’Éthique des hackers par admiration pour les acteurs de la révolution informatique. Steven Levy – Pas vraiment : quand j’ai commencé à travailler sur ce livre, je n’en saisissais absolument pas la perspective d’ensemble. Propos recueillis par Amaelle Guiton

La Bio Piratée Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d’oeuvre de l’écologie-fiction. C’était pour l’époque un ouvrage d’un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l’environnement. 1972 est également l’année de publication de “L’Angoisse de l’an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: «Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)». Dans ce roman d’écologie-fiction, l’humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution alimentaire et environnementale. John Brunner n’a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des chimères génétiques: les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu. Notes

Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens

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