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Quels modèles économiques et pédagogiques pour les MOOC ?

Quels modèles économiques et pédagogiques pour les MOOC ?
1En matière de formation à distance, le modèle économique le plus souvent retenu est celui des économies d’échelles. Exprimé simplement, il s’agit de réduire les coûts par étudiant en tirant parti du fait que, dans une formation à distance les coûts fixes sont habituellement élevés alors que les coûts variables sont généralement réduits. En fonction de cette structure de coûts, il est possible de réduire les coûts fixes par étudiant en répartissant ceux-ci entre un grand nombre d’étudiants, ce qui justifie l’ambition affichée par ce type de formation de viser le grand nombre pour offrir aux apprenants une formation à prix réduit. À ce propos, John Daniel vante les mérites des méga-universités c’est-à-dire des universités qui comptent plus de 100 000 étudiants en les présentant comme une voie d’avenir pour l’université de demain, du moins pour les pays en développement. 4Pour ce qui est des coûts variables, tout dépend du modèle pédagogique que l’on a choisi d’implanter.

PEDAGOGIE ET MOOC : INTERVIEW DE MELANIE BOURDAA On parle beaucoup des MOOC... intéractif ou non, le MOOC n'a pas encore vraisemblablement son modèle. PedagoForm a réalisé une interview de Mélanie Bourdaa, conceptrice et animatrice du MOOC « Transmedia Storytelling ». Regards et échanges sur la pédagogie du MOOC animé sur la plateforme numérique FUN... intéractivité avec l'apprenant de mise... à vous de juger... Mélanie BOURDAA est Maître de conférences à Bordeaux 3 et chercheuse au Laboratoire MICA. PEDAGOFORM : Avant le démarrage du MOOC, vous avez orchestré votre disparition et inventé un scénario pour que les apprenants participent à votre recherche active. Mélanie Bourdaa - Bonjour. Avant le début du Mooc, nous avons effectivement lancé un jeu. Je donne un cours à l’Université Bordeaux Montaigne sur les dispositifs numériques des Jeux en Réalité Alternée (ARG). Deux phénomènes ont été particulièrement intéressants à observer pendant ce jeu. La page Facebook 6500 inscrits.

Les MOOC : une innovation à analyser 1Le phénomène des MOOC tel qu’il a émergé au cours de ces cinq dernières années mérite toute l’attention de la communauté universitaire : des décideurs, des enseignants, des étudiants et des chercheurs. Dans cette contribution, je tenterai de présenter les questions et enjeux qui m’apparaissent essentiels. Cependant, avant toute chose, je voudrais m’associer aux avertissements de J. 2Si l’on se réfère aux auteurs (Cisel & Bruillard, 2012 ; Grover et al., 2012), l’émergence des Massive Online Open Courses a atteint son apogée en 2012 et son déploiement sous des formes diverses est loin d’être terminé (Daniel, 2012). 3Nous verrons plus loin dans quelle mesure on pourrait parler d’innovation. 4Cela dit, si on revient aux précurseurs, quelle innovation ont-ils voulu mettre en place ? À quels besoins répond-on ? 5Qu’il s’agisse d’un xMOOC ou d’un cMOOC, le premier besoin auquel les MOOC cherchent à répondre est de s’adresser à un très grand nombre d’étudiants. Quelle est son acceptabilité ?

Lettre ouverte à Cindy A., professeur de MOOC Chère Cindy, Permettez-moi de vous appeler Cindy. Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais : vous êtes l’enseignante de mon MOOC et je suis l’un de vos sans doute nombreux étudiants. Combien sommes-nous au fait, vraiment beaucoup ? C’est vertigineux de ne pas savoir si nous sommes mille, deux mille, cent ou deux ! C’est comme lorsque l’on regarde la télévision, on se doute qu’on n’est pas seul, mais le fait de savoir qu’on est peut-être des milliers à regarder le même programme en même temps ne rompt pas pour autant notre sentiment de solitude. Donc Cindy, vous êtes mon professeur de MOOC. Me voilà donc embarqué pour cinq semaines de cours, avec un engagement à travailler une heure par semaine sur le sujet. J’étais impatient de débuter et, la première semaine, vous nous avez présenté le sujet et le déroulement par une petite vidéo de 1 minute 20. Dans une petite vignette en haut des diaporamas, on voyait une incrustation de vous qui parlait.

10 points clefs pour réussir son MOOC 1. Avoir un très bon cours de départ Premier conseil, pouvant sembler évident, "il faut avant tout avoir un très bon cours comme point de départ", avance Rémi Bachelet, maître de conférence à Centrale Lille, créateur du MOOC "Gestion de projet". 2. "Il faut se rendre très disponible, beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer au démarrage du projet", prévient Christine Vaufrey, consultante et co-créatrice de plusieurs MOOC, pour le compte notamment de Télécom Bretagne et Centrale Nantes. "La quantité de travail est l'une des principales difficultés que j'ai pu rencontrer", confirme Rémi Bachelet. 3. C'est la grosse erreur à ne pas commettre, s'accordent à dire nos trois experts. "Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation, ajoute Christine Vaufrey. Ce qui n'empêche pas d'utiliser des cours filmés comme ressources dans un MOOC. Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation (C. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

MOOC – un dispositif pédagogique mutagène ? J’ai été invité ce 26 mai par le Service Inter Universitaire de Pédagogie de l’Université de Toulouse dans le cadre de son cycle de conférences à parler de MOOC. J’ai voulu cette fois ci, après avoir présenté ce qu’est un MOOC, montrer que potentiellement ces dispositifs pouvaient changer notre manière d’enseigner, notre lien avec nos publics, notre manière de délivrer des diplômes, mais également que des nouveaux acteurs de tout type investissaient le champ de la formation. Bref, que les MOOC, ou plus largement le numérique, étaient porteur de mutation dans le système d’enseignement supérieur, d’où le titre. Plus insidieux encore peut-être que l’annonce d’un Tsunami numérique, en tout cas plus interne au système. À la fois panorama, cette intervention se veut un appel au débat, car il y a un impact clair sur la communauté universitaire, et un appel à créer des MOOC ensemble, évidemment. Voici en tout cas le diaporama utilisé : et le résumé proposé : Like this: J'aime chargement…

MOOC : quelques erreurs à ne pas commettre Concevoir un MOOC n’est pas une sinécure, qu’on se le dise. Ce n’était pas la première fois que je me lançais dans ce type de projet; aussi, je savais à quoi m’attendre en acceptant la responsabilité de le mener à bien. La tournure qu’ont pris les événements ne m’a pas surprise; néanmoins, le choc a été rude. C’est une chose de faire partie d’une équipe de MOOC, c’en est une autre que de gérer l’ensemble du processus et de réaliser l’essentiel du travail. En montant cette formation, j’ai fait un certain nombre d’erreurs sur lesquelles j’aimerais revenir; autant que cela profite aux futurs concepteurs de MOOC. Ma première véritable erreur, c’est de m’être lancé sans avoir terminé de produire mes ressources pédagogiques. En même temps, cette pratique ne me choque pas. Et là où j’ai commis ma seconde erreur, c’est de vouloir changer de stratégie à une semaine du lancement du cours.

Les MOOC : une innovation à analyser 1Le phénomène des MOOC tel qu’il a émergé au cours de ces cinq dernières années mérite toute l’attention de la communauté universitaire : des décideurs, des enseignants, des étudiants et des chercheurs. Dans cette contribution, je tenterai de présenter les questions et enjeux qui m’apparaissent essentiels. Cependant, avant toute chose, je voudrais m’associer aux avertissements de J. Daniel (2012) : il s’agit d’un phénomène récent, l’acronyme MOOC renvoie à des pratiques pédagogiques très différentes (du xMOOC transmissif au cMOOC connectiviste) ; il existe encore très peu de recherches sérieuses sur le sujet et les sources disponibles renvoient souvent à des blogs et à des articles de presse. C’est ainsi que ma contribution doit être située par rapport au moment de son écriture : décembre 2013. 3Nous verrons plus loin dans quelle mesure on pourrait parler d’innovation. 4Cela dit, si on revient aux précurseurs, quelle innovation ont-ils voulu mettre en place ? À quels besoins répond-on ?

Mooctivity | MOOC Search Engine and Social Network MOOC : en attendant l’innovation 1Depuis 2012, le débat public sur les questions d’éducation dans le supérieur a été capté par un buzz phénoménal qui a fini par persuader tous les décideurs et le public qu’une innovation radicale bouleversait le paysage éducatif mondial, les MOOC, c’est-à-dire ces enseignements en ligne offerts par des sociétés privées issues d’universités réputées comme Stanford ( Coursera et Udacity) capables d’attirer 150000 étudiants (le cours de S. Thrun fondateur de Udacity). Il fallait donc suivre, rattraper notre retard, comme toujours et dès lors copier en Europe ce qui existait aux USA sous peine de vie ou de mort. 2Nous avons ici un cycle classique d’innovation accentué par ce que j’ai appelé un modèle « d’innovation d’opinion » (Boullier, 2006). 4Le tableau de « l’innovation » MOOC doit encore être complété par un rappel historique que les lecteurs de la revue connaissent sans aucun doute, pour mieux juger des strates qui composent tout mouvement d’innovation.

Cours en ligne ouvert et massif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Mook. Un cours en ligne ouvert et massif[1],[2] (CLOM[3]), également appelé cours en ligne ouvert à tous ou simplement cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie[3]) ou encore cours en ligne ouvert aux masses[4] ; en anglais : massive open online course, dont le sigle MOOC est également utilisé dans les sources francophones), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées. Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants: dans le monde anglophone, il peut arriver que plus de 100 000 personnes soient réunies pour un cours[5]. Logo MOOC (Massive Open Online Course) Éléments de définition[modifier | modifier le code]

Cours en ligne : « plus que les MOOC, les SPOC ont de l’avenir à l’université » Les MOOC, ces cours en ligne massifs et ouverts, sont en plein essor. Mais sont-ils si efficaces ? Vont-ils bouleverser durablement le supérieur ? Entretien avec François Germinet, président de l'université de Cergy-Pontoise et du comité numérique de la Conférence des présidents d'université (CPU). François Germinet, président de l'Université de Cergy-Pontoise Les « MOOC » (Massive Online Open Courses), en français les « CLOM » (Cours en Ligne Ouverts et Massifs), sont-ils l’avenir de l’université ? Oui et non. Quelle est l’efficacité de ces cours gratuits en ligne ? Les MOOC remplissent leur rôle de produits d’ouverture et d’appel. Quant aux SPOC, leur efficacité est très bonne. Quels paramètres doivent être réunis pour que les cours en ligne soient un succès ? Il faut une équipe pédagogique et une d’ingénierie. Quels objectifs se fixe votre université en matière de MOOC et de SPOC ? Peut-on imaginer qu’un jour en France, on sera diplômé en ayant suivi des MOOC ? Charles Centofanti

La France se lance (enfin) dans la course aux MOOCs «100% des étudiants doivent pouvoir avoir accès à des cours en ligne en 2017», tel est l’un des objectifs affichés de Geneviève Fioraso qui a présenté la semaine dernière son projet France Université Numérique (FUN). Il était temps comme le démontre un sondage d’Opinion Way qui indique que 65 % des étudiants et 78 % des enseignants du supérieur pensent que la France est en retard en la matière. Alors que seulement 5% des étudiants et 18% des enseignants disent savoir ce que sont les MOOC, il n’y a en tout cas pas de débat sémantique pour la ministre: «On veut nous vendre le terme "CLOM" mais je crois qu’aujourd’hui les MOOC se sont déjà tellement inscrits dans le paysage qu’on va continuer à les appeler comme cela », dit-elle, prononçant «mouk» quand certains en France rêvent de «moque» pour se différencier des Américains. Une plate-forme dédiée Regarder la vidéo de présentation du numérique présentée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche HEC aura ses MOOCs.

Les six défis des MOOCs L’enseignement universitaire gratuit sur internet remet en question le modèle du campus. Décryptage. Apprendre la programmation informatique, la mécanique quantique et la mythologie grecque en suivant des cours du MIT ou des universités Stanford et Harvard? C’est désormais possible pour tout le monde grâce aux MOOCs, ou «Massive Open Online Courses». 1. Comment évaluer la performance des 50’000 participants que peut rassembler un même cours? 2. La reconnaissance des certificats validant la réussite d’un MOOC sera déterminante pour son succès. Pour l’instant, la vaste majorité des certificats offerts par les hébergeurs de MOOCs ne possèdent aucune valeur académique. 3. Moins de 10% des étudiants qui s’inscrivent à un MOOC l’accomplissent avec succès et un tiers des inscrits abandonnent avant même le début du cours, selon Patrick Jermann, directeur exécutif du Centre pour l’éducation à l’ère digitale de l’EPFL. 4. Les MOOCs sont censés atteindre les laissés-pour-compte de l’éducation. 5.

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