background preloader

Zara explose ses bénéfices tandis que la crise sévit en Espagne

Zara explose ses bénéfices tandis que la crise sévit en Espagne
L'espagnol Inditex, numéro un mondial du textile, a une nouvelle fois dégagé des bénéfices records en 2012, son expansion galopante dans les pays émergents compensant l'atonie de l'Espagne, où ses clients frappés par la récession et la politique d'austérité restreignent leurs achats. Le propriétaire de l'enseigne Zara a dégagé 2,36 milliards d'euros de bénéfice net au cours de son exercice décalé, achevé le 31 janvier, soit 22% de plus que l'année précédente. Le chiffre d'affaires a progressé de 16%, à 15,95 milliards d'euros et l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a grimpé de 20%, à 3,91 milliards. Bond des ventes en Asie Les ventes en Espagne ont reculé de 5%, affectées par la baisse du pouvoir d'achat des ménages ainsi que par la décision du groupe de ne pas répercuter la hausse de trois points de la TVA sur les prix de vente, a expliqué Pablo Isla, le PDG du groupe, au cours d'une conférence de presse. Les chiffres du groupe ont déçu le marché

Bénéfice et chiffre d'affaires en hausse pour Inditex (Zara) - Actualités Societe.com Les bons résultats du groupe Inditex (Zara) Ce mercredi 11 décembre, le groupe espagnol Inditex a publié un bénéfice net de 1,674 milliards d'euros, sur la période de février à octobre 2013. Ces performances contrastent certes avec une industrie de l'habillement moribonde, mais soulignent un ralentissement par rapport à l'année 2012. Le bénéfice du groupe Inditex, propriétaire de Zara, n'a connu qu'une progression de 1% sur cette période, tandis que son chiffre d'affaires a progressé de 5% pour s'établir à 11,925 milliards d'euros. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) d'Inditex a connu une baisse minime de 0,07%, pour afficher un total stable de 2,776 milliards d'euros. Les perspectives d'avenir du groupe Inditex (Zara) A la fin du mois d'octobre, le géant espagnol de l'industrie de l'habillement était implanté dans 86 pays, avec un total de 6249 boutiques.

Croissance soutenue pour Inditex et sa marque phare, Zara Le groupe espagnol, déjà numéro un mondial du textile en chiffre d'affaires, a dégagé en 2011 le meilleur bénéfice du secteur, doublant son rival suédois H&M grâce à sa stratégie d'expansion internationale. L'espagnol Inditex, numéro un mondial du textile avec sa marque Zara, a publié mercredi 19 septembre un bénéfice net pour le premier semestre (février-juillet) de son exercice en hausse de 32 % à 944 millions d'euros, continuant de profiter de son expansion à l'international. Le chiffre d'affaires a augmenté de 17 % à 7,239 milliards d'euros, alors que le groupe est désormais présent dans 85 pays dans le monde, et l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a grimpé de 29 % à 1,621 milliard. Ces résultats ont été applaudis à la Bourse de Madrid, où le titre Inditex grimpait de 4,41 % à 95,99 euros vers 9 heures, dans un marché en progression de 0,7 %. Le groupe espagnol ne tire désormais plus que 22 % de ses ventes dans son pays d'origine contre 26 % il y a un an.

Zara, leader incontesté de la "fast fashion" Première capitalisation de la Bourse espagnole, le géant du textile doit faire évoluer son modèle pour garder sa force d'attraction auprès des consommateurs. Les comptes d'Inditex, maison-mère de la marque de prêt-à-porter Zara et consorts (Bershka, Stradivarius, Massimo Dutti...) située à La Corogne (Galice), ont beau faire pâlir d'envie ses camarades de la Bourse espagnole (le géant de l'habillement y est coté depuis 2001 et y occupe la première place en terme de capitalisation, à 67 milliards d'euros), ses derniers résultats, publiés mercredi 13 mars, montrent l'urgence à faire évoluer un modèle qui pour l'instant parvient à se jouer de la crise. L'ambassadeur de la "fast fashion" a-t-il du souci à se faire ? Une mode inspirée par les grands créateurs Une chaîne d'approvisionnement courte et efficace Les fans de la marque s'en doutent, mais Inditex le confirme chaque fois qu'il (entre)ouvre ses portes à un journaliste : les équipes de design et de fabrication vont vite, très vite.

A 100 milliards d’euros, Zara crève le plafond, mais gare à H&M et Uniqlo C’est la consécration boursière pour Inditex. Le numéro 1 mondial du textile (surtout connu pour sa marque phare Zara, qui représentait 64% de ses ventes l’an dernier) a franchi la barre symbolique de 100 milliards d’euros de capitalisation. Un exploit que seuls l’opérateur télécoms Telefonica et le géant bancaire Santander ont réussi, dans l’histoire de la Bourse de Madrid. Sur longue période, le parcours boursier d’Inditex est impressionnant, avec une multiplication par 10 du cours en un peu plus de 11 ans ! Il faut dire que le développement du groupe ne s’est pas fait au détriment de la rentabilité : sur les 5 dernières années, le chiffre d’affaires a bondi de 63%, à 18,1 milliards d’euros, et le résultat opérationnel de 73%. On peut parler d’une affaire rentable, la marge nette ayant représenté presque 14% l’an dernier ! Tous droits réservés Alors qu’Inditex est avant tout un fabricant, le géant suédois Hennes & Mauritz (H&M) a un positionnement plus bas de gamme. Nicolas Gallant

Zara, des inventaires plus rapides pour mieux... Inditex franchit un pas supplémentaire pour améliorer ses inventaires et accélérer et fiabiliser ses approvisionnements. Le groupe espagnol de « fast fashion » est en train de s’équiper de systèmes RFID, qui vont permettre de connaître avec précision l’assortiment en entrée de stock du magasin. Les articles seront marqués RFID (une puce embarquant toutes les informations sur le produits, comme la taille ou le coloris) dès l’usine de production. 700 magasins équipés, 500 le seront bientôt La puce sera lisible en point de vente, qui connaîtra instantanément le stock et d'identifier les articles, puis de lancer plus rapidement des demandes de réapprovisionnement plus fiables. La technologie a été déployée dans 700 points de ventes d’Inditex (Zara et Massimi Dutti) sur les 6300 que compte le groupe dans le monde, rapporte The Telegraph.

Zara intègre des jeunes en grande difficulté Aïssatou a le sourire aux lèvres. Embauchée comme vendeuse il y a tout juste deux ans, cette jolie fille de 26 ans est depuis le 1er février la responsable du rayon jeunes filles d’un magasin Zara de l’Ouest parisien. Un parcours qu’elle n’aurait jamais cru possible, même en rêve. Aïssatou fait en effet partie des 70 personnes en situation de précarité que l’enseigne a recrutées dans le cadre de son plan jeunes. Imaginé par le directeur général de Zara France, Jean-­Jacques Salaün, en pleine crise des banlieues de novembre 2005, ce programme consiste à intégrer dans les magasins des garçons et des filles en grande difficulté, pour lesquels le monde du travail était jusque-là inaccessible. La volonté de s’en sortir. L’enseigne a fait le pari d’en faire des salariés comme les 4 200 autres, au sein des 118 magasins de l’Hexagone. Quatre mois ont été nécessaires pour mettre au point une démarche adaptée à ces candidats hors norme. Théâtre, sport… et Domenech. Accompagner dans la durée.

Inditex (Zara) dépasse les 18 milliards... - Textile, habillement Le petit coup de mou de 2013 – très relatif cela dit : +5% - n’aura été que de courte durée. Le groupe espagnol Inditex a en effet vu ses ventes progresser à un rythme, bien plus habituel pour lui, de 8,3% en 2014, pour atteindre 18,1 milliards d’euros. Même retour en grâce pour le bénéfice net : après un petit +1% en 2013, le voilà en effet revenu à des niveaux plus « normaux » (guillemets de rigueur) de +5% en 2014, à 2,5 milliards d'euros. 88 pays L’ensemble a évidemment été tiré par la politique d’expansion chère au groupe. Inditex, avec ses huit marques, Zara, Pull & Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho, Zara Home et Uterqüe, réalise 65% de ses ventes en Europe (11,7 milliards d’euros), dont 19% rien qu’en Espagne (3,4 milliards d’euros). Les deux-tiers du chiffre d’affaires sont encore faits grâce à la seule enseigne Zara.

A 100 milliards d’euros, Zara crève le plafond, mais gare à H&M et Uniqlo C’est la consécration boursière pour Inditex. Le numéro 1 mondial du textile (surtout connu pour sa marque phare Zara, qui représentait 64% de ses ventes l’an dernier) a franchi la barre symbolique de 100 milliards d’euros de capitalisation. Un exploit que seuls l’opérateur télécoms Telefonica et le géant bancaire Santander ont réussi, dans l’histoire de la Bourse de Madrid. Sur longue période, le parcours boursier d’Inditex est impressionnant, avec une multiplication par 10 du cours en un peu plus de 11 ans ! Tous droits réservés Inditex s’adresse à tous les publics, avec sa marque phare généraliste Zara, mais aussi Massimo Dutti (clientèle haut de gamme), Bershka (adolescents)… Zara est une machine de guerre bien rodée, dont les points de vente sont toujours plus grands et design, qui fait tourner ses collections à un bon rythme (chaque semaine, 15% d’un magasin change) et profite d’une logistique efficace. L’américain Gap est quant à lui au point mort. Nicolas Gallant

Zara, histoire de la marque Zara - Mode Au début des années 60, à la Corogne en Espagne, Amancio Ortega, livreur de son métier, décide de copier un déshabillé repéré dans une vitrine de luxe pour l'offrir à sa fiancée. En quelques heures, il reproduit à l'identique la pièce puis en confectionne quelques autres qu'il revend en faisant du porte-à-porte. Le concept naît à ce moment-là : proposer une ligne de vêtements qui s'inspire du prêt-à-porter de luxe à des tarifs qui défient toute concurrence. Depuis 1975, date où Ortega crée sa première boutique, Zara affiche une croissance florissante et l'enseigne est implantée dans plus de 60 pays. Le nom Zara s'inspire de Zadar en Croatie, ville dont le charme a séduit Ortega lors d'un voyage...La formule du succès de Zara est de proposer chaque semaine des nouveaux pantalons, pulls ou robes... Le groupe a su aussi s'adapter à chaque femme : classique, urbaine ou fashion victim, toutes les tendances et tous les styles sont réunis dans les magasins Zara.

Zara On a beau lui faire des infidélités, nos pas de serial shoppeuses finissent toujours par nous y mener. Zara, par ses collections qui passent et ne reviennent pas, par ses produits ultra réactifs aux micro tendances et aux fluctuations du thermomètre, a réussi à fidéliser notre nature volage de fashion addict. À l'origine de cette invasion espagnole sur toutes les facettes mode du globe, un homme : Amancio Ortega. Cet espagnol, né en Castille, ne soupçonnait pas que son destin serait à l'image de l'illustre Rockefeller. Issu d'un milieu modeste, Amancio doit à 14 ans abandonner l'école afin de gagner sa vie. Le concept ? Son idée fut certes révolutionnaire, mais étant donné la conjoncture actuelle de concurrence sauvage qui sévit dans le milieu textile, l'essor de Zara tient du conte de fées... Une stratégie : "Design on demand" C'est à partir de 1988 que le holding Inditex a exporté Zara à l'étranger avec une première boutique en Hollande. Sur quoi repose la stratégie gagnante de Zara ?

Bénéfice record pour Inditex et Zara Zara qui joue le rôle de locomotive du groupe (photo Inditex) Ne manquez pas ! ESPAGNE. Inditex vient de présenter son dernier bilan (clôturé le 31 janvier 2015) marqué par un bénéfice record de 2,5 mrds €, en hausse de 5%. Des ouvriers turcs non payés de Zara glissent un appel au secours dans les vêtements Le géant mondial du textile espagnol, qui a engrangé un bénéfice net de 3,16 milliards d'euros en 2016 (soit une hausse de 10%), s'enrichit avec une progression de 63% (entre 2010 et 2015) tandis que les salariés de son sous-traitant turc Bravo Tekstil s'appauvrissent. Comme le souligne un correspondant de Libé, 140 ouvriers ont été brusquement mis à la porte après la fermeture non-annoncée de l'usine, le 25 juillet 2016. Sans représentant direct pour faire valoir leurs droits, les employés déchus se sont tournés vers le syndicat Disk Tekstil. Selon son président Asalettin Arslanoglu, la responsabilité revient à l'enseigne de prêt-à-porter qui feint en Europe le bon traitement de ses ouvriers étrangers, alors qu'à Istanbul, la réalité est toute autre. "Ici, les petits patrons sont submergés par les commandes de ces grands groupes qui veulent toujours plus de produits de qualité, à bas coût. Zara, reine de la controverse Des paroles et toujours des paroles

Related: