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Anonymous, quel impact pour Wikileaks?

Anonymous, quel impact pour Wikileaks?
Alors que le collectif de hackers a lancé une vague de cyber-attaques contre des sociétés ayant lâché Wikileaks, le gouvernement américain n'a toujours pas pris une position claire sur le sujet. Le chapitre actuel de la saga WikiLeaks m'aura finalement forcé à sortir de ma semi-retraite de blogging! Alors que je cherche toujours à comprendre ce qu'il s'est passé ces dix derniers jours, voici quelques analyses sur Anonymous et les défis auxquels doit faire face un gouvernement Obama qui cherche en ce moment-même une réponse adéquate à WikiLeaks. L'impact de la récente vague de cyber-attaques lancée par les Anonymous à l'encontre des quelques sociétés qui ont évincé WikiLeaks de leur liste de clients –Amazon, EveryDNS, MasterCard, Visa et autres– est difficile à mesurer. Je ne pense pas que ces attaques vont pousser ces entreprises à réexaminer leur position, faire la paix avec WikiLeaks et leur offrir des bons de réduction pour compenser. Illégalité? Le silence de WikiLeaks Evgeny Morozov

Une pétition en faveur de WikiLeaks réunit 600.000 signatures Une pétition en ligne appelant à mettre fin à «la campagne d'intimidation» contre WikiLeaks a réuni lundi près de 600.000 signatures, à la veille de la comparution à Londres du fondateur du site, Julian Assange, en vue de son éventuelle remise en liberté. La pétition s'adresse «aux Etats-Unis et aux autres gouvernements et sociétés impliqués dans la répression de WikiLeaks». Elle appelle à «mettre fin immédiatement à la répression de WikiLeaks et de ses partenaires». L'appel est diffusé sur le site américain Avaaz.org, spécialisé dans les pétitions en ligne et les campagnes de lobbying sur la Toile notamment. «Nous les exhortons à respecter les principes démocratiques et les lois sur la liberté d'expression et la liberté de la presse. Lundi après-midi, le texte avait réuni un peu plus de 590.000 signatures, selon le site Avaaz. La cour doit se prononcer sur la remise en liberté conditionnelle de M. Lundi, une quinzaine de personnes ont manifesté devant l'ambassade de Suède à Londres.

Wikileaks : Quand la politique devient technologique Difficile de trouver un article qui parle d’autre chose que Wikileaks cette semaine, donc j’ai trouvé un papier qui parle de Wikileaks, mais qui le met en perspective d’une façon que j’ai trouvée intéressante. Il s’agit d’un post sur le blog de Charles Arthur, qui suit les affaires technologiques pour le Guardian. Son papier s’intitule : “Le mouvement vers le Cloud computing est inéluctable, mais Wikileaks nous ménage une pause”. Image : la cartographie du Monde.fr qui permet de naviguer dans les mémo diplomatiques et son dossier dédié. “Jusqu’à la semaine dernière, explique Charles Arthur, tous les futurologues de l’informatique nous expliquaient que le Cloud computing, ou informatique dans les nuages, était l’avenir. Et c’est déjà comme ça que ça se passe, explique le journaliste du Guardian. La semaine dernière, cette promesse de l’informatique dans les nuages s’est faite moins rose, explique Charles Arhur. Les conditions d’utilisations ? Xavier de la Porte

Interdiction de Wikileaks en France : le gouvernement tranchera "prochainement" Mise à jour - Lors de la présentation de la politique numérique pour 2011 du gouvernement, Éric Besson a confié que le dossier Wikileaks est désormais entre les mains du premier ministre. Le ministre n'a fait aucune indication sur les conclusions du CGIET concernant les moyens techniques et juridiques permettant d'interdire l'hébergement de Wikileaks par des sociétés françaises. Sujet du 13 décembre - Éric Besson parviendra-t-il à mettre un terme à l'hébergement de Wikileaks en France ? Le ministre en charge de l'économie numérique avait avait écrit au Conseil Général de l'Industrie, de l'Énergie et des Technologies (CGIET) pour connaître les moyens juridiques et / ou techniques pour expulser Wikileaks de France. "Le document a été reçu en fin de semaine dernière par M. Il n'est donc pas certain que le gouvernement dispose des leviers nécessaires pour interdire l'hébergement de Wikileaks en France.

Michael Moore vole au secours d’Assange Le réalisateur américain Michael Moore a offert de règler 20 000 $ de la caution de 240.000 livres pour la libération de Julian Assange. Personnage controversé pour personnalité controversée, Michael Moore justifie son soutien à Assange dans une tribune publiée sur son site et intitulée Why I’m Posting Bail Money for Julian Assange. Outre son soutien financier, Michael Moore se dit prêt à offrir l’assistance de son site web, de ses propres serveurs, de ses noms de domaine pour maintenir WikiLeaks en vie, et cela “tant que le site oeuvrera à mettre en avant les crimes concoctés dans le plus grand secret” et “avec nos propres taxes“. ” For those of you who think it’s wrong to support Julian Assange because of the sexual assault allegations he’s being held for, all I ask is that you not be naive about how the government works when it decides to go after its prey. Cette entrée a été publiée dans Non classé, avec comme mot(s)-clef(s) assange, michael, moore.

Défense de Wikileaks à coup d'attaques informatiques contre Visa En tant que prise de position politique, une attaque par déni de service se situe quelque part entre courir nu sur le campus de votre université ou jeter une pierre dans la vitrine d'une boutique. C'est immature, pas joli joli, ni vraiment bien construit. Le point positif: c'est accessible à tout le monde, pas trop méchant et vous pouvez faire passer votre message –le message étant que vous voulez qu'on se mette à vous prendre au sérieux. La DDoS, comme on l'appelle, a fait les gros titres cette semaine car elle est l'outil principal d'une flash mob en ligne autobaptisée Anonymous. Ces deux derniers jours, ils ont lancé des DDoS contre les sites internet de Visa, MasterCard, et d'autres entités qu'ils considèrent responsables d'attaques ou de diffamations contre WikiLeaks et son fondateur, Julian Assange. Jeudi matin, @Op_payback, un des comptes Twitter visiblement associés au groupe a donné certaines instructions visant à attaquer Amazon.com. publicité Des attaques d'abord économiques

Wikileaks, héros ou escrocs ? J'ai résisté pendant plusieurs semaines aux sirènes du buzz "Wikileaks" ; mais mes fils RSS se sont inexorablement remplis à 80% d'articles directement ou indirectement liés à ce sujet. J'ai donc décidé de boire la tasse jusqu'au bout, et de m'offrir une cure intensive de Wikileaks avant de passer à autre chose. Le lecteur légitimement agacé de la récurrence de ce sujet pourra arrêter ici la lecture de ce billet. Commençons par un focus sur la naissance mouvementée de Wikileaks, qui en dit déjà long sur les orientations du projet. 4 octobre 2006 : Wikileaks.org est enregistré par John Young, co-fondateur de Wikileaks et fondateur de Cryptome.org, autre site bien connu pour dévoiler des documents confidentiels. Après la fondation de Wikileaks s'ensuivent plusieurs années plus ou moins intéressantes, où Wikileaks va dévoiler des documents confidentiels de diverses sources. Toute cette agitation, rappelons-le, a pour origine la publication :

WikiLeaks : l'armée de l'air américaine filtre l'accès aux sites de presse publiant les données Les autorités américaines continuent leur offensive contre Wikileaks. Selon l’avocat du fondateur du site, Julian Assange, les Etats-Unis s’apprêteraient à créer un grand jury en vue de son jugement. Mais le pouvoir politique s’efforce également de bloquer l’accès aux contenus mis en ligne par Wikileaks. Plusieurs agences gouvernementales ont ainsi interdiction de se connecter au site ou d’aborder le sujet dans des emails et listes de diffusion. La Bibliothèque du Congrès à Washington a quant elle mis en place un filtrage des accès Internet dans le but de prévenir le téléchargement de documents publiés sur Wikileaks. Mais selon CNN et le New York Times, les sites d’information reprenant les données du site sont désormais eux aussi dans le collimateur. L’US Air Force, l’armée de l’air américaine, bloquerait ainsi désormais l’accès de son personnel à une vingtaine de sites ayant publié les câbles diplomatiques des ambassades. D'autres mesures pourraient être prises par la Maison Blanche.

WikiLeaks: Bradley Manning en isolement » Article » OWNI, Digital Journalism Suspecté d'avoir transmis des documents à WikiLeaks, Bradley Manning serait aujourd'hui placé en isolement dans une prison américaine. Des conditions particulièrement éprouvantes, pour un individu vierge de toute condamnation. Bradley Manning, le soldat américain de 22 ans soupçonné d’être la “gorge profonde” de WikiLeaks, n’a pas été condamné pour cela, ni pour aucun autre crime. Il n’est est pas moins incarcéré depuis cinq mois en Virginie (après être resté deux mois dans une prison militaire au Koweit), et soumis à des “traitements cruels et inhumains considérés dans de nombreux pays comme relevant de la torture, susceptibles d’entraîner des séquelles psychologiques à long terme“. C’est ce que révèle Glenn Greenwald, juriste et chroniqueur au magazine Salon, dans un long article basé sur les témoignages de plusieurs personnes en contact direct avec lui. On y apprend que, depuis son arrestation, en mai, Bradley Manning est un détenu modèle, sans problèmes de violence ni de discipline.

WikiLeaks : comment sont menées les attaques de "l'Opération Riposte" et pourquoi elles ont cessé Depuis le début de la semaine, les sites Internet de Paypal, MasterCard, Visa, de la banque suisse Post Finance ou encore ceux du procureur général de Suède, de Sarah Palin et du sénateur Joe Liberman sont les cibles d’attaques distribuées en déni de service (DDoS) menées par les Anonymous. Ce rassemblement de hackers qui a ses quartiers sur le forum /b/ de 4Chan a décidé de prendre la défense de Wikileaks en déclenchant des représailles contre tous les protagonistes qui cherchent à réduire le site au silence. Baptisée « Opération Payback » (ou Opération Riposte en français), la cyber vendetta s’appuie sur l’application LOIC (Low Orbit Ion Cannon) qui était à l’origine conçue pour tester la résistance des réseaux. Écrit en langage C#. Ce programme Open Source est un outil préconfiguré qui permet à tout internaute de lancer un attaque DDoS contre n’importe quel site en indiquant simplement son adresse. Un clic sur un bouton pour lancer une attaque ! Wikileaks prend ses distances

Wikileaks : entre guerre des hackers, censure et espionnage - Gizmodo - Surprise, surprise: WikiLeaks continue de faire les gros titres de la presse ce week-end, avec notamment: la vieille garde du magazine 2600 qui condamne les apprentis pirates en culottes courtes d’Anon,un employé de la sécurité intérieure américaine qui proteste contre la censure,Julian Assange menacé de poursuites pour espionnage aux États-Unis. 2600 vs. S’il y a bien des gars qui s’y connaissent en piratage, c’est l’équipe de 2600: The Hacker Quarterly. 2600 a publié une déclaration condamnant les attaques DDoS, expliquant que ces attaques par déni de service distribué desservaient plus Wikileaks qu’autre chose: « cela apportera de l’eau au moulin de ceux qui veulent tous nous cataloguer comme des menaces pour museler la liberté d’expression et imposer toutes sortes de restrictions sur l’Internet. » Ils ont sacrément raison: le grand public n’a aucune idée de ce que peut bien être une fichue attaque par déni de service distribué.

Pourquoi son arrestation est la meilleure nouvelle qui soit pour Assange - «Libérez Assange», intime un manifestant devant l'ambassade britannique de Sofia le 7 décembre 2010. REUTERS/Stoyan - Julian Assange a passé sa première nuit en prison après s'être vu refuser mardi matin la liberté sous caution par un tribunal d'instance britannique à la suite des plaintes déposées à son encontre pour des violences sexuelles qu'il aurait commises en Suède l'été dernier. Les Suédois ont demandé son extradition, une décision sur laquelle la justice britannique doit se prononcer, mais qui peut prendre des semaines, voire plus. Bien que certaines personnalités se soient engagées à payer la caution du fondateur de WikiLeaks, le juge a estimé n'avoir pas confiance en l'Australien, qui a les moyens de s'enfuir. Même si un séjour en taule et la perspective de poursuites en Suède ne semblent guère séduisantes, voire avantageuses, c'est en fait une chance pour Assange. publicité Le mec antipathique devenu héros Persécuté à tort Jack Shafer Traduit par Nora Bouazzouni Devenez fan sur

Wikileaks : ? Je n?ai jamais vu un tel acharnement ? Cédric Manara est professeur de droit à l’Edhec et membre du comité scientifique de Juriscom.net. Depuis 1995, il travaille sur les questions liées à Internet. La démarche d’Eric Besson, qui a demandé l’arrêt de l’hébergement de WikiLeaks en France, est-elle légitime ? _ La communication du ministre, c’est surtout une façon d’attendrir la viande. C’était aussi une manière de faire pression sur l’hébergeur OVH, qui aurait pu céder et fermer son serveur avant même l’intervention d’un juge… _ Oui, ce qui aurait sans doute beaucoup nui à son image. Le service de paiement Paypal, qui a clôturé brutalement le compte de WikiLeaks, Amazon, qui a refusé de continuer à les héberger, et EveryDNS qui s’occupait du nom de domaine Wikileaks.org, ont eu moins d’états d’âme… _ Ils dépendent du droit américain, qui est très libéral sur le sujet. Que pensez-vous de l’emballement des derniers jours dans les mesures contre WikiLeaks ? Jusqu’à quel point ? Lire les réactions à cet article.

WIKILEAKS - Visa et Mastercard au coeur de troublantes révélations, actualité Monde : Le Point Mastercard et Visa se doutaient-elles des nouvelles informations qu'allait révéler WikiLeaks mercredi ? La coïncidence est troublante. Alors que, mardi soir, les deux géants américains de systèmes de paiement - tout comme PayPal, service de paiement par Internet - ont suspendu les virements au site de Julian Assange, un document provenant de l'ambassade américaine à Moscou a révélé, mercredi, une importante opération de lobbying de la part des autorités américaines en Russie, dans le but de protéger les intérêts de... Visa et Mastercard. Le document, relayé par le Guardian, date du 1er février dernier. Le document confidentiel plaide pour que les diplomates américains et le gouvernement Obama continuent à intervenir auprès des autorités russes pour Visa et Mastercard, "au moins pour amender" le projet de loi, qui n'est pas encore passé par la Douma, chambre basse du parlement russe.

Rendez-vous au tribunal, M. Assange! En diffusant un nombre sans précédent de documents diplomatiques confidentiels, Julian Assange –et son site WikiLeaks– vont peut-être nous permettre de répondre à une question laissée en suspens depuis bientôt quarante ans avec l’affaire des Papiers du Pentagone: peut-on être traduit en justice pour avoir publié des informations véridiques obtenues de manière illégale par sa source, sans être protégé par le premier amendement de la Constitution américaine? Lorsque ce type de conflit oppose deux parties d’importance, la réponse du droit constitutionnel est souvent la même: «Cela dépend». Mais si l’on s’appuie sur la jurisprudence (et sur l’actuelle composition de la Cour suprême, ce qui est presque aussi important), il semble que l’on puisse intenter un procès à Julian Assange. Reste à savoir comment parvenir à le faire comparaître. publicité La Cour suprême ne s’est jamais directement prononcée sur le sujet depuis l’affaire dite des Papiers du Pentagone. Traduit par Jean-Clément Nau

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