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La stratégie du mauvais élève

La stratégie du mauvais élève
un peu ancien sur un blog nommé "Paroles de Papa". Je résume rapidement de quoi il s'agit si vous ne voulez pas vous en infliger la lecture intégrale, rapidement roborative et prévisible : un père s'occupe seul de ses deux enfants pour la journée et publie les échanges de SMS avec sa conjointe, échanges qui montrent comme il est trop pas doué LOL genre il amène le gamin à McDo et dit que c'est équilibré parce que les frites c'est des légumes MDR et aussi il sait pas reconnaître la machine à laver et le lave-vaiselle ROFL. Vous avez là l'essentiel des ressorts comiques, et comme vous pouvez le voir, on se bidonne mais d'une force peu commune. Histoire authentique ou simple blague un brin caricaturale ? Ce n'est pas le plus important. Ce que l'on peut voir mis en scène et justifié, c'est ce que l'on peut appeler avec Jean-Claude Kaufmann la "". On pourra objecter que le cas rapporté ici est probablement fictif, ou tout au moins assez romancé.

Review – « A quoi rêvent les jeunes filles ? » Vous connaissez peut être Ovidie, c’est une femme active par bien des domaines : écrivaine, productrice, réalisatrice, féministe « pro sexe », auteure notamment du désormais bien connu « ticket de métro d’Ovidie » : un blog aux thématiques féministes … Ovidie donc qui présentera son documentaire Infrarouge le 23 juin sur France 2, documentaire sur le thème « A quoi rêvent les jeunes filles ? ». Le doc est déjà disponible sur YouTube. En voyant le titre, j’avais un peu peur, je me demandais effectivement à quoi nous rêvions, sur quoi cela pouvait porter. On va commencer tout de suite par ce qui fâche pour se concentrer ensuite sur l’intérêt primordial de ce documentaire : c’est très blanc, déjà. Une fois qu’on est conscient des failles majeures de ce documentaire, on peut tout de même en tirer je pense un propos intéressant. Ce document prend notre société et la passe au peigne fin des médias numériques qui sont devenus le quotidien de toute une génération. KarlS

C'est trop facile de dire que les femmes sont coupables d'en faire trop En 2018, Elsa*, enseignante-chercheuse féministe de 38 ans à qui la répartition inégale des tâches domestiques «pèse pas mal», devait passer deux jours à Paris pour le travail et a prolongé volontairement son séjour. «C'était ma semaine de vengeance.» L'objectif visé: que son conjoint réalise ce que c'était, concrètement, de s'occuper de leurs deux enfants au quotidien, de vérifier que le grand n'avait pas oublié un vêtement à l'école, de préparer le petit-déjeuner la veille pour ne pas prendre du retard le matin... «Mais, même quand je pars, je culpabilise. Je suis allée acheter les petits pots et les couches en avance. «Ce n'est pas un problème conjugal, c'est une question sociale.» Un (vilain) défaut partagé. Et voilà, les coupables de la persistance des inégalités domestiques sont tout trouvées! Insatisfaction domestique À qui la faute? Pragmatisme complice «Ma compagne Ali fait à peu près tout. Féministe et ménagère «J'avais l'impression d'être hyper armée. Compromis conjugaux

« La ville durable creuse les inégalités » Dès qu’on adopte les lunettes du genre pour étudier la ville, celle-ci apparaît inégalitaire entre femmes et hommes. Et la ville durable ne ferait qu’empirer les choses, selon l’analyse du géographe Yves Raibaud. « À quoi ressemblera la ville de demain ? Comment la penser, la construire et la gérer ? Écoquartier de la Caserne de Bonne, centre-ville de Grenoble. Des inégalités qui fleurent bon le machisme et l’archaïsme En premier lieu, l’analyse d’une enquête1 montre que les femmes, de tous âges, seraient défavorisées par les « bonnes pratiques » de mobilité dans la ville durable, et notamment l’abandon de la voiture. (Pour les femmes), la voiture, plus qu’un outil de mobilité, représente un moyen de protection pour affronter la nuit. Les piétonnes regrettent qu’on éteigne de bonne heure les éclairages de rue pour faire des économies tandis qu’on éclaire et arrose abondamment des stades, considérés comme nécessaires à l’attractivité des métropoles et fréquentés uniquement par des hommes.

Pour un partage des tâches égalitaire, la bonne volonté des hommes ne suffit pas Temps de lecture: 9 min «Mon nouveau mec va passer l'aspirateur et dire que c'est fait, mais pas pour qu'on lui jette des fleurs. De la même façon, s'il voit le panier à linge qui déborde, il est capable de lancer une machine sans que j'aie à lui dire de faire la lessive. Il a emménagé dans mon appart, mais il a toujours trouvé normal de contribuer à la vie en communauté, se réjouit Mélanie, 32 ans, éducatrice Montessori. C'est quelqu'un de très curieux. Après avoir vécu pendant cinq ans avec un homme qui n'en faisait pas une et «mangeait dans de la vaisselle en plastique jetable pour ne pas avoir à faire la vaisselle», il y a de quoi avoir le sourire. «Se retrouver dans un couple hétéro sans valeurs féministes n'est pas une fatalité, abonde Clémence*, 31 ans, doreuse et encadreuse d'art, mère d'une petite fille. Il ne faudrait pas croire pour autant que l'intention du partenaire suffit pour atteindre l'égalité du partage des tâches. Angle mort Ah, les automatismes! Organisation sociale

La diarrhée pendant les règles, le dernier tabou sur le corps des femmes | Slate.fr Temps de lecture: 3 min Pendant les règles, les fonds de culottes, les draps, les toilettes sont un champ de bataille. Un branle-bas de combat qui commence fort, dès les premières heures après le déclenchement des menstruations. Une envie pressante d’aller aux WC se fait sentir, afin de se débarrasser non seulement du sang qui coule, mais aussi se soulager d'un autre symptôme désagréable qui accompagne les règles: la diarrhée. Un détail dont personne ne vous prévient quand vous devenez réglée à l'adolescence –ni les livres de SVT, ni les médecins. «Déjà les règles, c'est bien dégueulasse. La faute aux prostaglandines Alors quoi, une fois par mois, le corps des femmes déraillerait complètement au point de les transformer en usine à déjections? «Elles provoquent des contractions qui vont détruire la muqueuse et lui permettre d'être expulsée. Pas un mot à la gynéco Des non-dits bien tenaces Pourquoi un tel tabou?

Une Étude Montre Que les Maris Stressent leur Femme Plus Que les Enfants. En effet, une enquête a été menée auprès de 7000 femmes par l'émission américaine Today. Le but était de savoir quel était leur niveau de stress au quotidien. Eh bien, les résultats sont vraiment surprenants (ou pas)... mais en tout cas inquiétants ! Car non ce ne sont pas les enfants qui sont les plus stressants pour une femme. 1. Selon ce sondage, les mères de famille ont évalué leur niveau de stress à 8,5 sur une échelle de 10 ! Ce qui est déjà pas mal... Mais la cerise sur le gâteau, c'est que la principale source de stress pour ces femmes n'est pas leurs enfants... Ni le travail, le ménage ou la charge mentale qui découle de tout ça. Non, leur principale source de stress, c'est leur... mari (ou conjoint, compagnon...) ! Pour la moitié des femmes (46%) qui ont participé au sondage, la principale raison de leur stress est en effet leur époux ! "Je suis épuisée émotionnellement et physiquement quand mon mari rentre à la maison. Inquiétant, n'est-ce pas ? 2. S'occuper d'un enfant, c'est normal.

Zéromacho – M Éditeur Des hommes disent non à la prostitution ! En 2011, Florence Montreynaud lance Zéromacho, un réseau international d’hommes engagés contre le système prostitueur. Un an plus tôt, à Paris, un mot la heurte en pleine rue. Un mot d’une affiche, une publicité pour une série sur Canal+, Maison close : de belles jeunes femmes dans un décor de luxe, avec le slogan « Les hommes rêvent d’y entrer, elles se battent pour en sortir ». Cette nostalgie pour les bordels l’agace, avec sa complaisance qui masque le sordide, mais autre chose la choque. Que des hommes rêvent d’entrer dans un bordel, c’est incontestable. Des hommes disent non à la prostitution : une centaine s’expriment dans ce livre. Dans un monde d’égalité, il n’y aura pas de prostitution !

Thread : les femmes finissent l'été moins reposées que les hommes - Twog Enquête auprès des couples sur la charge mentale estivale et le stress de la rentrée qui montre que les femmes rentrent de vacances plus fatiguées et stressées que les hommes. Mais aussi qu’elles assument davantage les tâches liées à la rentrée.(2/12)— Ifop Opinion (@IfopOpinion) August 29, 2023 Les congés d’été sont loin d’être de tout repos pour tout le monde, en particulier pour les femmes :70% achèvent leurs congés beaucoup plus fatiguées que les hommes (57%)Et les femmes en couple se disent plus « stressées » (53%) que les hommes (39%)(3/12) pic.twitter.com/QiIwnLnckS— Ifop Opinion (@IfopOpinion) August 29, 2023 Et leurs conjoints sont parfaitement conscients de cette situation !Parmi les couples partis avec leurs enfants, les hommes sont deux fois plus nombreux (56%) que les femmes (28%) à reconnaitre qu’ils se sont plus reposés que leur conjointe durant les vacances(4/12) pic.twitter.com/9IDXeoBzn8— Ifop Opinion (@IfopOpinion) August 29, 2023

La coupe (menstruelle) est pleine ! | Femmes Plurielles Société Ragnagnas par Mathilde Largepret publié le 21 décembre 2018 (c) Belges & Culottées () Chaque mois, environ 1.900.000.000 de vagins saignent dans le monde, et ceux-ci connaitront cet éternel recommencement près de 480 fois au cours de leur existence. Se saigner pour s’acheter des tampons Parce que le phénomène des menstruations se perpétue chaque cycle depuis la nuit des temps et que, sur terre, le nombre de personnes réglées représente un public-cible inépuisable, le marketing autour des règles est une valeur sûre. Trop de marketing menstruel, ça fait voir rouge ! L’industrie de l’ « hygiène féminine » soulage bien des situations désagréables, mais répond aussi à des « problèmes » qu’elle crée elle-même. (c) Saforelle La pub pour les serviettes ou « le sang bleu de la schtroumpfette » Depuis peu, certains spots publicitaires ont troqué l’énigmatique liquide bleu pour sa variante rouge, bien plus réaliste. Tous ces enjeux résonnent comme des techniques purement marketing.

Non messieurs, votre «charge mentale» n'est pas comparable avec celle des femmes La «charge mentale des hommes» –en particulier des pères de famille– est-elle une réalité? Ces dernières semaines, cette question a fait les titres de plusieurs titres de presse, tels que Le Figaro et Le Point, évoquant cette «réalité taboue» de notre époque, particulièrement décuplée chez les classes moyennes et supérieures à la suite du premier confinement. Si un sondage mené par Ipsos en 2018 a mis en exergue la présence d'une charge mentale excessive chez 14% des hommes, il souligne que ce taux reste plus élevé chez les femmes de neuf points (23%). Les travaux de la sociologue Monique Haicault explorent dès 1984 l'idée d'une charge mentale liée à la double charge de travail –salarié et domestique– pour les femmes au sein du couple hétérosexuel. Abonnez-vous gratuitement à la newsletter de Slate ! «Je fais largement mes 50%» Plus largement, divers témoignages d'hommes dans la presse semblent indiquer une volonté d'implication croissante des pères dans les tâches du foyer.

«Apnée», quand le traumatisme d'enfance refait surface C’est un film que son réalisateur a voulu «comme un cri». Adressé à la société, autant qu’au petit garçon de 4 ans qu’il était, pour lui dire que «tout cela n’a pas été vain». Dans le documentaire Apnée, diffusé ce lundi soir sur France 3 et coréalisé avec Olivier Laban-Mattei, le journaliste Baptiste de Cazenove a décidé de raconter, sans fard, son histoire. Celle d’un enfant de quatre ans violé par un maître nageur, et qui passera le quart de siècle suivant en «apnée», frappé d’amnésie traumatique. Baptiste fait face au mur de souvenirs qu’il a dressé pour l’aider à se remémorer ses souvenirs d’enfance. Nous sommes à l’été 2015, et Baptiste, alors âgé de 28 ans, a comme un «déclic». La conversation avec cet ami, en qui il se «reconnaissait, d’une certaine manière», le laisse «estomaqué» plusieurs jours durant, frappé d’un profond mal-être, de vertiges. Dans une piscine municipale de Clermont-Ferrand, Baptiste apprend à nager avec le maître-nageur qui l’agressera sexuellement.

Les femmes sont rarement tout à fait en vacances «Les vacances sont pour moi un vrai travail, soupire Anne-Laure, 33 ans, professeure de français en Espagne. Je me retrouve bien souvent à faire la traductrice, la secrétaire, l'assistante, la guide touristique, la photographe, etc., donc je profite moyen de ces moments.» Eh oui, le bon temps (des un·es) ne tombe pas du ciel. «Pour que tout le monde ait du fun, il faut toute une préparation, une organisation», relève la sociologue Chiara Piazzesi, professeure de sociologie à l'Université du Québec à Montréal (Uqam) et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (Iref). Et celle-ci pèse encore majoritairement sur les femmes. Une frustration exacerbée par la rupture qu'elle fait de la promesse des vacances. Gestion d'ensemble et temps libre genré «C'est la beauté des vacances, c'est magnifique que l'on puisse passer plus de temps ensemble, mais cela comporte davantage d'organisation et de choses à penser, ce qui revient en particulier aux femmes.» Inégalités en tension

Comment être un homme féministe Comment aller ensemble dans la bonne direction, après que les revendications féministes du 14 juin auront été formulées et – avec un peu de chance – écoutées? Le Temps a donné la parole à trois experts de la masculinité en leur posant une question simple: que peuvent faire les hommes au quotidien? Sébastien Chauvin est professeur associé au Centre en études genre de l’Université de Lausanne «Aux hommes qui nous lisent, j’ai envie de dire: «Vous devriez vous intéresser à ces questions, car elles s’intéressent à vous.» Pour agir correctement, il faut d’abord prendre conscience de son privilège. Qu’on soit un homme sympa ou pas, on bénéficie des avantages associés à la discrimination envers les femmes, quand bien même on n’y participe pas personnellement. Il faut identifier son propre privilège et ne pas attendre d’être félicité à chaque initiative «La féministe Rebecca West disait: «Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme.

Confinement: la révolution de l'égalité dans les foyers n'aura pas lieu Temps de lecture: 7 min Pour Élise, le confinement a des airs de revanche sur la nonchalance habituelle de son compagnon. Jusqu'ici, alors que la freelance travaille depuis leur 40m2 du XIe arrondissement de Paris, sans lave-vaisselle, lui avait l'habitude d'esquiver ses devoirs domestiques en s'échappant au bureau. Désormais, Élise s'amuse à étaler la vaisselle sale sur le plan de cuisine pour qu'il éprouve cette réalité autrefois si abstraite: le repas ne pourra se faire sans avoir nettoyé les dépouilles du précédent. «Il fait plus la vaisselle qu'avant, il n'a plus le choix», triomphe-t-elle. La crise générée par l'épidémie de coronavirus a créé une situation exceptionnelle où les charges domestiques, professionnelles et parentales des couples se retrouvent elles aussi confinées en une même unité de temps et de lieu. Les problèmes préexistants s'aggravent Même quand ce débat a lieu, rien n'assure qu'il débouche vers une plus juste répartition. Des exigences inconsidérées

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