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L’économie du Partage face au modèle économique dominant

L’économie du Partage face au modèle économique dominant
Il faut parfois savoir revenir aux fondamentaux. Particulièrement dans les périodes de crises structurelles comme celles que nous traversons aujourd’hui et qui remettent directement en cause les bases mêmes de nos économies. Nous ne pourrons pas comprendre ce que signifie économie du partage si l’on ne se demande pas d’abord ce que le mot « économie » veut vraiment dire. Je m’en tiendrai à la définition de Wikipédia qui me paraît être assez juste et inspirante : L’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Si l’on s’intéresse aux modifications structurelles que l’on doit apporter à nos économies, il faut se poser des questions telles que : Comment produit-t-on ? Je me suis demandé si nous pouvions comparer point par point le modèle économique dominant issu des théories classiques avec l’économie du Partage, modèle émergeant et prometteur mais qui doit encore prouver sa validité.

The great stagnation? Or: why internet productivity gains have been demonetized Most of the economic growth during the Internet era has been largely unmonetized, i.e. external to the measurable market. This is most obvious for completely free services like Craig’s List, Wikipedia, many blogs, open source software, and many other services based on content input by users. But ad-funded Internet services also usually create a much greater value than is captured by the advertising revenues. These include search, social networking, many online games, broadcast messaging, and many other services. Only a small fraction of the Internet’s overall value has been monetized. In other words, the vast majority of the Internet’s value is what economists call an externality. Excerpted from Nick Szabo‘s take on the Crisis of Value hypothesis: “The costs of manufacturing goods whose costs primarily reflect manufacturing rather than raw materials has fallen substantially over the least twenty years, at about the same rate as in prior decades. In this editorial he has written:

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs [1], Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement [2]. Une conférence durant laquelle le terme de « communs » devient un point de ralliement, jusqu’à figurer dans le titre du « Sommet des Peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs ». Leçons de l’histoire De la tragédie à l’écologie Elinor Ostrom a mis en place un cadre d’analyse et de développement institutionnel destiné à l’observation des communs. Les communs du numérique

La disparition des biens communs cognitifs annonce une société totalitaire « Que le peuple sache distinguer la voix de la raison de celle de la corruption et bientôt il verra tomber à ses pieds les chaînes d’or qu’elle lui avait préparées ; autrement lui-même y présentera ses mains égarées, et offrira, d’une voix soumise, de quoi payer les séducteurs qui les livrent à ses tyrans » Condorcet, Premier mémoire sur l’instruction publique. La volonté des multinationales de privatiser les biens communs cognitifs est une atteinte à la sphère publique. La sphère publique, jusqu’à présent désignée comme un espace ouvert accessible à tous, au sein duquel on peut librement circuler, peut s’étendre aux espaces cognitifs. La connaissance, que nous partageons par le langage et nos écrits, est un élément constitutif de notre identité personnelle et sociale. L’auteur est devenu un prolétaire 2.0 dans une économie de la connaissance à laquelle il a sacrifié son éthique pensant garantir sa rémunération. « La connaissance » « nous » constitue en tant qu’humain. Jérémie Nestel

Watching Open Source Destroy Capitalism | The Blog of J.D. Moyer Theft, or post-capitalism? About twenty years ago one of my college housemates, Jerry, had an idea. “What if you could send music over the internet?” This was the age of 2400 baud modems that made crazy high pitched noised while they tried to connect to the internet. My 20 megabyte external hard drive for my MacPlus computer had set my parents back about five hundred bucks. High quality digital audio files were about the same size as they are now (about ten megabytes per minute of audio). So I forgive myself for my lack of vision at the time. Jerry persisted. Jerry didn’t go on to invent Napster, but he was absolutely right. Jerry saw it coming early on, but I actually lived through it. Selling music digitally turned out to be more profitable, because production costs were so low. Recently, we’ve seen streaming services (like Spotify and Pandora) and sharing services (like SoundCloud) cut into digital download sales the same way digital downloads cut into vinyl and CD sales. Pretty much.

CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire Michèle Ansart-Dourlen Cornelius Castoriadis (1922-1997) a fait des études de philosophie et d’économie à Athènes avant d’arriver en France en 1945. Après sa rupture avec le mouvement trotskyste, il a fondé avec Claude Lefort la revue « Socialisme et barbarie », en 1948, consacrée à la critique du marxisme par ces anciens marxistes, et à l’analyse du totalitarisme soviétique. La notion d’autonomie est un thème central dans l’œuvre de Castoriadis ; il l’a analysée d’un point de vue philosophique, socio-politique et psychanalytique, -ces différentes approches étant selon lui indissociables. Je me propose d’envisager d’abord la notion d’autonomie au niveau individuel, à partir de problématiques psychanalytiques, telles que Castoriadis les a reprises, en mettant fortement l’accent sur le rôle de l’imaginaire dans la vie psychique, et qu’il a élaborées dans un ouvrage essentiel, en 1975 : « L’institution imaginaire de la société ».

Vers l'économie du don Le monde nouveau qui s’amorce est le signe d’un changement de paradigme économique, une forme nouvelle des modalités des échanges entre les personnes, les institutions… Dans un monde matériel, ces échanges étaient fondés sur la rareté des ressources, tarissables et/ou périssables. Des biens qu’il fallait conserver et stocker en réserve en prévision de catastrophes naturelles ou humaines potentielles détruisant temporairement les sources ou les moyens d’approvisionnement. L’histoire économique a fonctionné sur ces mécaniques de production, stockage et protection des richesses, la propriété des ressources matérielles, de l’outil de production et des stocks conféraient le pouvoir. Cette économie est l’économie de la préhension, de la rétention. L’économie du don, du cadeau Dans l’économie immatérielle, la donne change, les paradigmes sont bouleversés et des signes montrent qu’émerge une nouvelle économie : l’économie du don ou économie coopérative. Abondant ou Abandon ?

The $100bn Facebook question: Will capitalism survive 'value abundance'? Chiang Mai, Thailand - Does Facebook exploit its users? And where is the $100bn in the company's estimated value coming from? This is not a new debate. It resurfaces regularly in the blogosphere and academic circles, ever since Tiziana Terranova coined the term "Free Labour" to indicate a new form of capitalist exploitation of unpaid labour - firstly referring to the viewers of classic broadcast media, and now to the new generation of social media participants on sites such as Facebook. The argument can be summarised very succinctly by the catch phrase: "If it's free, then you are the product being sold." This term was recently relaunched in an article by University of Essex academics Christopher Land and Steffen Böhm, entitled "They are exploiting us! This line of argument is misleading, however, because it conflates two types of value creation that were already recognised as distinct by 18th century political economists. Engineering scarcity But this is no longer happening.

De Google à Facebook XEnvoyer cet article par e-mail Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Réseaux sociaux De l’Internet de la recherche à l’Internet de la recommandation Il y a quelques semaines Facebook rachetait Instagram pour 1 milliard de dollars. Sur la photo, des ouvriers réparent une immense turbine de moteurs d’avion. A ce jour des dizaines de grands groupes, essentiellement outre-Atlantique, ont investi ce nouveau terrain de communication. Le social media ne se résume plus aux seuls Facebook, Twitter et autres YouTube. Web social, le phénomène relève du sociétal “C’est une certitude, les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans la vie des internautes, constate Cédric Deniaud, cofondateur de l’agence de conseil The Persuaders. Signe de l’engouement, les deux tiers des utilisateurs s’y connectent quotidiennement. La clé ?

En forme de lettre ouverte au nouveau ministre de l'Éducation L’article ci-dessous de Jean-Pierre Archambault évoque avec brio les enjeux éducatifs du libre et des standards ouverts. Antérieur à sa nomination, il n’a pas été rédigé en direction de Vincent Peillon. Nous avons néanmoins choisi de l’interpeller en modifiant son titre tant il nous semble important de ne plus perdre de temps et de faire enfin des choix clairs et assumés en la matière[1] S’il n’y avait qu’un document à lire sur l’éducation, ce serait peut-être celui-là… Enjeux éducatifs du libre et des standards ouverts Jean-Pierre Archambault - janvier 2012 - EPI La connaissance est universelle. Ouvert/fermé ? Mais il y a standard (ouvert) et standard (fermé). « On entend par standard ouvert tout protocole de communication, d’interconnexion ou d’échange et tout format de données inter-opérables et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d’accès ni de mise en oeuvre »[2] . . . . La tendance au monopole de l’informatique grand public Les logiciels libres . .

Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public. Image : Typography Power par Charis Tsevis. Les marchés peuvent être définis comme une manière de répartir des ressources rares. D’où une série de questions qu’il pose : Si les travailleurs perçoivent de moins en moins de revenus, qui achètera les biens vendus par les entreprises ?

Inspire Institut, réconcilier développement économique et biosphère. | Réconcilier développement économique et biosphère

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