background preloader

STRUTHOF, l'ancien camp de concentration de Natzweiler en Alsace

STRUTHOF, l'ancien camp de concentration de Natzweiler en Alsace

Mémorial de la Shoah Le 7 avril 1994 au matin, le génocide des Tutsi au Rwanda débutait à Kigali et allait faire en trois mois plus d'un millions de victimes. Cette date a depuis été désignée par l'ONU Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda et permet chaque année de se souvenir pour être capable de continuer à agir. En 1994, alors que la France commémorait le 50ème anniversaire des sombres épisodes de la Seconde guerre mondiale, comme la rafle des enfants d'Izieu le 6 avril 1944, et que le "plus jamais ça" résonnait dans tous les esprits, un nouveau génocide débutait au Rwanda. Tout ce qui est mort comme fait, est vivant comme enseignement écrivait Victor Hugo. Notre devoir de mémoire est plus que jamais au coeur du présent et de l'avenir. En savoir plus

Les deux albums d'Auschwitz Chefs de projet Cyril Roy et Dominique Trimbur Chef de projet web Olivier Martzloff Un webdocumentaire écrit par Olivier Martzloff, Cyril Roy, David Tessier Conception Olivier Martzloff, Cyril Roy, Vianney Sicard, David Tessier Développement Olivier Martzloff, Vianney Sicard Création graphique David Tessier Sound Design David Tessier Infographie Aurélie Jaumouille Montage vidéo et encodage Bernard Taillat Analyses des photos Album d’Auschwitz : Marcello Pezzetti, Sabine Zeitoun (sauf photos 26 : Alexandre Bande) Sur les photographies présentées ici, des personnes ont pu être identifiées grâce aux chercheurs de l’Institut Yad Vashem de Jérusalem. Album de Höcker : USHMM, traduction Peggy Frankston, Cyril Roy. Notices historiques et fiches pédagogiques Alexandre Bande, Gilles Gaudin, Emmanuelle Hamon, Danielle Simon Voix Hélène Archereau Interview Lili Jacob Les interviews de Lili (Jacob) Meier (1996) sont issues des archives de l’USC Shoah Foundation. Ce site respecte le droit d'auteur.

Auschwitz-Birkenau Virtual Tour - Auschwitz-Birkenau - Wirtualne zwiedzanie "Quatorze récits d'Auschwitz", la force du témoignage Troisième étape de cette série d'archives consacrée aux retours des camps. Quatorze survivants du camp d'Auschwitz livrent le récit de leur déportation. Ces voix, guidées par l’impérieuse nécessité de témoigner, retracent de manière saisissante une histoire aussi singulière que collective. "14 récits d'Auschwitz" Avant d'être diffusée sur France Culture en octobre 2002, cette série d'émissions a d'abord été conçue pour l'image. Survivants du nazisme, ils acceptent de se confronter à l'innommable mémoire et disent publiquement, parfois pour la première fois, leurs souvenirs de déportation du camp d'Auschwitz. 1ère émission : Henri Borlant, Marcel Jabelot, Ida Grinspan Écouter 14 récits d'Auschwitz - 1ère émission (Surpris par la nuit du mardi 15.10.2002) 2ème émission : Violette Jacquet, Odette Abadi, Serge Lemberger 14 récits d'Auschwitz - 2ème émission (Surpris par la nuit, mercredi 16.10.2002) 3ème émission : Karol Pila, Charles Naparstek, Jacques Klinger "14 récits d'Auschwitz, et après !"

Visiter et comprendre le Struthof Bienvenue sur le site Internet « Visiter et comprendre le Struthof », fruit d'un partenariat entre le Centre européen du résistant déporté-STRUTHOF et le Centre régional de documentation pédagogique - CRDP d'Alsace. Cette coopération s'inscrit dans le cadre plus large de la convention signée entre les ministères de la défense et de l'éducation nationale. Vue de l'ancien camp de Natzweiler - Lieu dit "Le Struthof" fin 1943 /struthof/wp-content/uploads/slideshow-gallery/diapo-1.jpg Le 21 avril 1941 au lieu dit "le Struthof", les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL-Natzweiler. Le camp central, seul camp de concentration sur le territoire français est situé en qui était alors l'Alsace annexée. Les déportés - Dessin de Rudolf Naess, déporté du KL-Natzweiler © Nasjonalbiblioteket, Oslo /struthof/wp-content/uploads/slideshow-gallery/diapo-2.jpg Les déportés proviennent de toute l'Europe. CERD: Centre européen du résistant déporté

[repère] 20 janvier 1942 - Mise au point de la «Solution finale»à Wannsee Dans une villa huppée des environs de Berlin, au bord du lac de Wannsee, le 20 janvier 1942, une poignée de dignitaires nazis planifient la « Solution finale », c’est-à-dire la déportation et l’annihilation des Juifs se trouvant dans les pays occupés par l’Allemagne. Un génocide en plusieurs étapes La « Solution finale » est la dernière étape du génocide des juifs d’Europe par les nazis. Les premières victimes sont des Juifs polonais. Après l’invasion de leur pays par l’armée allemande en septembre 1939, ils sont massacrés ou enfermés dans des ghettos et voués à mourir de faim ou de maladie. Décidés dès la fin 1941 à faire disparaître tous les Juifs d’Europe, les nazis ne peuvent néanmoins procéder de la même manière en Europe de l’Ouest. Les difficultés militaires en URSS à l’automne 1941 et l’entrée en guerre des États-Unis les poussent à précipiter la mise en œuvre de leur programme. Un tournant dans l’entreprise d’extermination

Bilan du génocide [ressource] Même si la mortalité dans les camps de concentration de l'Allemagne nazie a été élevée, il convient d'emblée de bien distinguer les termes de camps de concentration et de camps d'extermination. Le terme de camp de concentration n'a pas été inventé par les nazis. Il a été utilisé dès le début du XXème siècle par les Britanniques, lors de la guerre des Boers qui les a opposés en Afrique du Sud aux descendants des colons néerlandais. Dans l'Allemagne hitlérienne, la fonction des camps de concentration était une fonction d'exclusion et de terreur. Chronologiquement, l'ouverture des camps de concentration a précédé celle des camps d'extermination. 1. 2. Deux catégories de déportés ont été acheminés vers ces camps : les « déportés résistants et politiques » d'une part, et les déportés qualifiés de « raciaux » d'autre part, c'est-à-dire les Juifs et les Tziganes. Des convois affluèrent de toute l'Europe occupée vers ces camps placés sous le contrôle des SS. 1. 2. 3. Le bilan de la Shoah

Plan du camp d'Auschwitz-Birkenau Soixante-dix ans après la libération du camp nazi, des chefs d'Etats et têtes couronnées se rassemblent ce mardi à Auschwitz (Pologne) autour des survivants de la Shoah. Outre le président français François Hollande, les présidents allemand Joachim Gauck et ukrainien Petro Porochenko, le secrétaire américain au Trésor Jack Lew, ainsi que les familles royales belge et néerlandaise assistent à la cérémonie. Aucun toutefois ne prend la parole, laissant place aux émouvants récits des rescapés. «Chaque survivant est le gardien de la mémoire du passé», a sobrement introduit le président polonais, Bronislaw Komorowski. C'est lui qui, devant «le portail de la mort» d'Auschwitz II - Birkenau, a accueilli plus tôt le président français. «Un lieu maudit» Alors que les prises de paroles de ces «gardiens» s'enchaînent sous la grande tente dressée à l'entrée d'Auschwitz II - Birkenau, certains, au premier rang, retiennent leurs larmes. VIDEO. VIDEO. 70 ans après, l'Europe se retrouve à Auschwitz VIDEO.

La Shoah par balles - Mémorial de la Shoah Entre 1941 et 1944, près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine a été assassiné lors de l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne nazie. L’immense majorité est morte sous les balles des Einsatzgruppen (unités de tueries mobiles à l’Est), d’unités de la Waffen SS, de la police allemande et de collaborateurs locaux. Seule une minorité d’entre eux l’a été après déportation dans les camps d’extermination. Connus par les Britanniques et les Américains dès 1941, ces massacres sont partiellement recensés par les commissions soviétiques en 1944-45. Malgré les récits des rares survivants et les enquêtes judiciaires, cette histoire de la Shoah qui s’est déroulée à l’Est de l’Europe reste peu connue. L’exposition organisée au Mémorial de la Shoah du 20 juin 2007 au 6 janvier 2008 présente ces recherches toujours en cours, qui, en reconstituant les procédés des assassins, amènent à mieux comprendre comment a été mis en oeuvre le génocide des Juifs à l’Est de l’Europe.

Sonderkommando - David Olère [HDA] Une série de pages spécifiques consacrées à "l’artiste du Sonderkommando". [Toutes les illustrations de ces pages sont publiées avec l’accord de son fils Alexandre Oler et toute reproduction en est interdite sans son autorisation. J'en profite pour le remercier "officiellement" pour sa disponibilité, sa confiance et son aide constantes.] Partie I : Eléments biographiques Sculpture de D.Olère Autoportrait en taille directe dans le granit. Avertissement Il ne s’agira pas ici d’une présentation détaillée de la vie et de l’œuvre de David Olère mais uniquement des éléments qui présentent une portée informative historique. Il s’agit donc ici de l’histoire de David Olère en tant qu’elle est un élément de l’Histoire, et de son œuvre en tant qu’elle est -et qu’il a voulu qu’elle soit- témoignage. [Si vous êtes intéressé(e) par l’œuvre de l’artiste, le site officiel qui lui est dédié, actuellement en construction, sera accessible en cliquant sur ce lien.] En 1937 il obtient la nationalité française.

Biographie de Primo Levi Œuvres principales Primo Levi, né le 31 juillet 1919 à Turin et mort le 11 avril 1987 dans la même ville, est un écrivain et docteur en chimie italien rendu célèbre par son livre Si c'est un homme, dans lequel il relate son emprisonnement au cours de l'année 1944 dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Monowitz. Juif italien de naissance, chimiste de profession et de vocation, il entre dans une carrière d'écrivain orientée par l'analyse scientifique de cette expérience de survivant de la Shoah, dans le but de montrer, retranscrire, transmettre, expliciter. Il est l'auteur d'histoires courtes, de poèmes et de romans. Biographie[modifier | modifier le code] Une jeunesse sous le fascisme[modifier | modifier le code] Enfance judéopiémontaise (1919-1930)[modifier | modifier le code] Primo Levi naît dans le quartier de la Crocetta à Turin le 31 juillet 1919, dans une famille juive de la moyenne bourgeoisie[1]. En 1923, Primo entre à l'école primaire Felice Rignon à Turin.

une oeuvre autobiographique? A quel genre littéraire appartient donc ce récit de Primo Lévi ? De toute évidence, il dépasse largement le simple cadre d’un récit autobiographique. C’est un témoignage historique, d’une rigueur quasi scientifique mais qui a aussi une portée philosophique. Si c'est un homme est une réflexion sur l’humanité… Un récit. PL compose son roman comme un énoncé narratif qui relate une série d’événements, une histoire : il se compare souvent à Ulysse, archétype de l’homme aux multiples aventures mais aussi celui qui met en forme son Odyssée pour la raconter aux Phéaciens… Un récit autobiographique. Le récit se concentre seulement sur un an, mais c’est une année décisive et même fondatrice : pour PL, le reste de sa vie est comme un film en noir et blanc, comparé au Technicolor que fut son année au Lager ! Le récit est typiquement autobiographique à plusieurs titres : Seules apparaissent quelques phrases terribles : « Du Jude Kaputt. Un témoignage historique. Un rapport d’expérience scientifique.

L'art et les camps Dernière modification de cette page : 01/19/2012 21:39:40 Pour répondre aux demandes sur l'art et les camps, voici quelques oeuvres réalisées à propos des camps, souvent par des témoins directs. Prémonitions Des oeuvres d'avant la guerre montrent que les artistes sont déjà très inquiets sur le respect de l'homme. Karl Hofer, Prisonniers, 1933. Petite explication, en réponse à Raphaël (octobre 2011) En fait, nous y voyons quelque chose de plus que ce que voyaient les gens qui regardaient ce tableau en 1933. Nous, par contre, nous savons : nous voyons autre chose : nous avons dans la tête ces photos de déportés décharnés, crâne rasé, maigres... qui sortiront des camps (pour ceux qui en sortiront) et donc, cette image des survivants des camps se superpose dans notre tête au tableau. * Vocabulaire : Une prémonition désigne le sentiment de savoir ce qui va arriver dans le futur. La persécution des Juifs, vue par Felix Nussbaum Felix Nussbaum, Autoportrait avec passeport juif, 1943 Le ghetto

L’art et la Shoah Introduction La Shoah est sûrement l'événement le plus catastrophique du XXème siècle. Après la montée en puissance du nazisme et l'entrée dans la seconde guerre mondiale, les juifs devinrent les principales victimes. 1 - L’art et la Shoah, un sujet difficile La Shoah, catastrophe en hébreu, est le terme pour désigner le génocide juif commis durant la seconde Guerre Mondiale. Nous allons particulièrement nous pencher sur le rapport entre l’art et la Shoah. Quelques rescapés ont produit des esquisses, des dessins, des peintures… pour rendre compte de ce qu’ils avaient vécu. Croquis réalisés dans les ghettos et les camps Léo Haas, Therezin 1943. « Mes moyens étaient trop limités, et mon papier trop faible pour accepter tout ce que je voyais et tout ce que j'éprouvais.» Léon Delarbre, Misère 1945. Dessins et tableaux réalisés après la découverte des camps 2 - Étude de trois artistes 2.1 - David Olère Biographie et déportation David Olère est né de parents juifs en 1902 à Varsovie. Biographie S. S.

Related: