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Reproduction et lutte féministe dans la nouvelle division internationale du travail – Période

Reproduction et lutte féministe dans la nouvelle division internationale du travail – Période
Introduction « Partant du constat que le patriarcat et l’accumulation à l’échelle mondiale constituent le cadre idéologique à l’intérieur duquel la réalité actuelle des femmes est inscrite, le mouvement féministe dans le monde ne peut faire autrement que défier ce cadre, en même temps que la division sexuelle et internationale du travail qui lui est liée. » – Mies, 1986. « …le développement capitaliste a toujours été non durable à cause de son impact humain. – M. On admet généralement que dans les deux dernières décennies le mouvement de libération des femmes a acquis une dimension internationale, étant donné la formation de groupes et mouvements féministes dans toutes les parties du monde et le développement mondial de réseaux et initiatives féministes, dans le sillage des conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide des Nations Unies. La nouvelle division internationale du travail (NDIT) Émigration, reproduction et féminisme international Conclusion Bibliographie Alger, C. Related:  Féminisme

Starhawk : la lutte est belle ! - Lou et les feuilles volantes « Dédicacé à celles et ceux qui partout s'insurgent, provoquent des troubles, provoquent la paix, jardinent et combattent les incendies. », Starhawk. Seattle, 1999, sommet de l'OMC. Washington, 2000, réunion du FMI et de la Banque Mondiale. Prague, 2000, réunion du FMI et de la Banque Mondiale. « Mais plus que tout, nous devons clarifier notre vision du monde que nous voulons créer afin d'être en mesure de mobiliser les espoirs et les désirs des personnes autant que leur colère. Anarchiste, féministe, écologiste, sorcière néo-païenne, Starhawk milite et manifeste depuis les années 1960. La publication de ces chroniques par « Sorcières » en mai n'est pas une coïncidence — impossible, évidemment, de ne pas faire le lien avec les mouvements actuels et la brutalité de la répression étatique qui a suivi les attentats du 13 novembre en France : répression des manifestations pour la justice climatique lors COP 21, répression encore (et accrue) de la lutte contre la loi Travaille !

Comprendre la violence sexiste à l’ère du néolibéralisme Commençons par cette scène : un homme blanc nu poursuit, dans les couloirs d’un hôtel hors-de-prix situé à Manhattan, une femme noire sous-payée, demandeuse d’asile, dans le but de la forcer à avoir une relation sexuelle avec lui. L’homme, vous l’aurez compris, est alors le directeur du Fonds Monétaire International (FMI), et l’homme politique français, Dominique Strauss-Kahn. La femme, qui a alors 33 ans, est bien Nafissatou Diallo, femme de chambre de l’hôtel où résidait Strauss-Kahn, et qui cherche alors asile aux États-Unis loin de sa Guinée natale, une ancienne colonie française. Bien que toutes les accusations de viol et d’agression qui pesaient sur cet ancien chef du FMI aient été abandonnées, il a eu à en payer ce qu’on peut considérer comme un prix fort – ceci incluant, parmi bien d’autres choses, sa démission et un dédommagement financier conséquent versé à Mme Diallo. Justice a-t-elle été alors rendue ? Cette scène devrait constituer un symbole de notre temps.

Femmes, magie et politique, de Starhawk En Europe, certains connaissent Starhawk, la sorcière néopaïenne de San Francisco, pour l’avoir croisée lors des rassemblements de Seattle, de Gênes ou de Québec. Femmes, magie et politique, qu’ont publié ce printemps les Empêcheurs de penser en rond, est son premier livre traduit en français. Il date de 1982 - elle avait alors trente ans -, mais les enjeux qu’il définit, élaborés dans le contexte du reaganisme triomphant et de ce que l’on apercevait de l’évolution globale du monde à cette époque, collent parfaitement aujourd’hui. Pourquoi « sorcière » ? « La fumée des sorcières brûlées est encore dans nos narines ; elle nous intime avant tout de nous considérer comme des entités séparées, isolées, en compétition, aliénées, impuissantes et seules » Pour Starhawk, « le passé vit dans le présent », et cette histoire d’expropriation et de répression se poursuit jusqu’à aujourd’hui : « Nous pouvons lire dans nos journaux les mêmes accusations contre la fainéantise des pauvres. Mona Chollet

Repenser l’oppression des femmes La dernière décennie a connu un foisonnement extraordinaire d’analyses et de débats marxistes-féministes. L’ouvrage récent de Michèle Barrett, Women’s Oppression Today, est une tentative ambitieuse de présenter et de synthétiser ces recherches. Par le biais d’un dialogue avec les courants les plus influents de la pensée socialiste-féministe, Barrett cherche à élaborer, sans réductionnisme ni idéalisme, une analyse marxiste du rapport entre l’oppression des femmes et l’exploitation de classe au sein du capitalisme. En ce sens, le projet de Barrett s’intègre non seulement à celui du féminisme marxiste, mais aussi aux réévaluations contemporaines de l’ensemble de la théorie marxiste, qui accordent une importance renouvelée à l’idéologie, à l’État et à la lutte des classes. Dans quelle mesure l’oppression des femmes se construit-elle indépendamment des opérations générales de la production capitaliste ? Le détail de la critique de Barrett Le capitalisme et la famille-ménage

Le mythe des hommes battus Dans le Guide d’autodéfense intellectuel contre le masculinisme le mythe des « hommes battus » est largement démonté et critiqué, et la violence des femmes est replacée dans un cadre d’analyse féministe. Face à l’audience médiatique des campagnes [6] masculinistes et la popularité de leurs arguments, il nous semble nécessaire de renforcer nos stratégies d’argumentation face aux défenseurs des privilèges masculins. L’argument selon lequel il existerait des hommes battus, mais dans des proportions statistiques bien inférieures au nombre de femmes victimes de violences, nous paraît insuffisant, et laisserait entendre que l’on peut parler de violences conjugales exercées par des femmes sur des hommes. Nous voulons avancer l’idée que les hommes ne sont pas, en tant que groupe social, victimes de violences dans le couple hétérosexuel, de la part des femmes, en tant que groupe social. Actualité médiatique : un tabou qui fait du bruit Deux hypothèses. Les bénéfices du mythe

Le genre dans les sociétés égalitaires Introduction Les représentations populaires des relations hommes-femmes dans les sociétés primitives se résument à l’image de l’« homme des cavernes » de la BD du New Yorker, une massue à la main et tirant sa femme par les cheveux. À un niveau plus élevé, supposé scientifique, les écrits de Robert Ardrey, Desmond Morris et d’autres renforcent cette image. Derrière les éclats de rire que suscite un tel dessin et derrière toutes les images fabriquées à partir d’un bric à brac ethnographique détaché de tout contexte, le message reste essentiellement le même : les êtres humains ont toujours été agressifs et compétitifs, et les hommes, l’étant plus que les femmes, ont toujours été « dominants ». On a beaucoup écrit sur le fait que nos ancêtres primates se tournaient vers la chasse comme complément à la cueillette de produits alimentaires d’origine végétale. Les femmes dans les sociétés sans classes Qu’en est-il du statut social et du rôle des femmes dans les sociétés sans classes ?

Petite liste de termes et insultes oppressives… Et comment mieux faire ! | Tout est son contraire Bonjour bonjour ! Aujourd’hui, pour changer, on va parler insultes et jurons oppressifs ! De nombreuses personnes sont choquées d’apprendre que certains termes communément employés sont oppressifs. Rien d’étonnant à cela : puisque nous vivons dans une société qui a toujours considéré certaines personnes comme inférieures aux autres, il est logique qu’un lien établit entre une personne et un.e opprimé.e équivaudrait à une insulte pour la personne non opprimée. Toutefois, ce n’est pas parce que des centaines de personnes utilisent ces termes chaque jour que cela ne constitue pas un manque de respect pour les personnes concernées. Vous avez le droit d’être en colère contre quelque chose ou quelqu’un, mais vous n’avez aucune excuse pour utiliser des propos insultants envers des gens qui ne vous ont rien demandé.Quoi ? ☼ Insultes et Jurons Oppressif : Putophobes : – Putain – Pute – Fil.le.s de pute – Bordel – Pétasse – Catin ☼ Non oppressif : – Bouffon.ne ! J'aime : J'aime chargement…

Angela Davis : « Nos luttes mûrissent, grandissent » Entretien paru dans le n°1 de Ballast Née en 1944 en Alabama, Angela Davis est devenue – sans vraiment le vouloir, confia-t-elle dans ses mémoires – l’une des principales figures du Mouvement des droits civiques américains. Opposante à la guerre du Vietnam, membre du Parti communiste, marxiste, féministe et proche du philosophe Herbert Marcuse, Davis fut inculpée en 1971 – l’État de Californie l’accusant d’avoir pris part à une sanglante prise d’otages – puis acquittée un an plus tard. En tant que citoyenne, auteure et professeure, elle milite depuis contre le système carcéral, le port d’armes, la peine de mort, la discrimination à l’endroit des homosexuels, la guerre d’Irak et l’occupation de la Palestine. Vous évoquez souvent la puissance du collectif et l’importance de ne pas mettre en avant les individualités, mais le mouvement dans son ensemble. Que reste-t-il aujourd’hui du mouvement Black Power ? © Library of Congress Comment définiriez-vous le « féminisme noir » ? © U.S.

Il faut à tout ce monde un grand coup de fouet. Mouvements sociaux et crise politique dans l’Europe médiévale Il faut à tout ce monde endurer un grand coup de fouet. Un tel tapage s’annonce que les impies se verront jetés à bas de leurs sièges, et les humbles s’élèveront. Thomas Müntzer, 1524. Certes, après ces siècles de luttes, il est clair que l’exploitation reste présente, que c’est surtout sa forme qui a changé : le sur-travail extrait par les maîtres d’aujourd’hui, ici et là, n’est peut-être pas dans un rapport inférieur au travail total que celui que retiraient ceux d’hier. Pierre Dockès, Libération médiévale, 1979, p. 7. Introduction Une histoire des femmes et de la reproduction au cours de la « transition vers le capitalisme » doit débuter par les luttes que le prolétariat de l’Europe médiévale (petits paysans, artisans, journaliers) mena contre le pouvoir féodal sous toutes ses formes. Il faut également revenir sur les luttes sociales du Moyen Âge parce qu’elles écrivirent un nouveau chapitre dans l’histoire de l’émancipation. Le servage comme rapport de classe La lutte sur les communaux

SIlvia Federici (historienne) : « Le capitalisme sépare et isole les femmes » Comment le capitalisme a-t-il été possible ? En bonne partie par le travail domestique des femmes, qui a rendu les hommes disponibles pour le salariat. Silvia Federici explique ainsi l’idéologie patriarcale qui a jeté le soupçon et combattu la sociabilité entre femmes, qui risquait de les distraire de cet indispensable rôle de servante. AL : Est-ce que tu peux nous expliquer ton parcours qui va de l’étude de la chasse aux sorcières (dans Caliban et la Sorcière) comme ayant contribué selon toi à la première forme d’accumulation primitive avec les enclosures [1] des femmes, à la réflexion que tu mènes aujourd’hui sur le travail domestique et le capitalisme à une échelle globale dans ce qui s’apparente à une forme de néocolonialisme ? Silvia Federici : Dans les années 1970, on a commencé à analyser le travail de reproduction, le travail domestique, comme étant un terrain très important d’exploitation des femmes et de luttes dans les sociétés capitalistes. Marco (AL 92)

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