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Les oulipiens / Georges Perec

Les oulipiens / Georges Perec
Georges Perec naît à Paris de parents juifs polonais, tous deux décédés durant la Seconde Guerre mondiale : son père au front en 1940, sa mère déportée à Auschwitz en 1942. Georges Perec passera son enfance entre Paris et le deux V entrelacés de W ou le Souvenir d’enfance, Villard-de-Lans et Lans-en-Vercors. Après des études de lettres, où il rencontre Marcel Bénabou, il devient documentaliste au CNRS et publie ses premiers articles dans Partisans.

OuLiPo Historique : L'Ouvroir de Littérature Potentielle (OuLiPo) a été fondé, Le 24 novembre 1960, par François Le Lionnais, Raymond Queneau et une dizaine de leurs amis écrivains et/ou mathématiciens et/ou peintres : Albert-Marie Schmidt, Jean Queval, Jean Lescure, Jacques Duchateau, Claude Berge et Jacques Bens selon le tapuscrit de ce dernier, secrétaire définitivement provisoire du début. La réunion fondatrice a eu lieu au restaurant "Le Vrai Gascon", 82 rue du Bac à Paris. Le propos était d'inventer de nouvelles formes poétiques ou romanesques, résultant d'une sorte de transfert de technologie entre Mathématiciens et Ecriverons (sic). Au départ le Séminaire de Littérature Expérimentale devaient s'inclure dans l'Accommission des Compositions du Collège de Pataphysique, chaque séministe ayant le titre de Dataire. A la réunion suivante, le 13 janvier 1961, se joignent Latis qui complète à 10 la liste définitive des membres fondateurs et Ross Chambers. Et maintenant où en sommes nous ?

Biographie de Georges Perec Georges Perec (1936-1982) naît à Paris, le 7 mars 1936, de parents juifs polonais émigrés une dizaine d’années auparavant. Son père est tué en juin 1940, et sa mère déportée en 1943. Sans famille, sans collectivité où s’insérer, Perec fait de la littérature « son » monde, le lieu où il trouve et recrée un foyer. Il dit de ses parents : « J’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture, l’écriture est le souvenir de leur mort et l’affirmation de ma vie. » Il fait ses études à Paris, au lycée Claude Bernard et au lycée Henri IV. Dès 1955, il rédige des notes pour les Nouvelles de la NRF et pour les Lettres nouvelles. De 1961 à 1978, il occupe un poste de documentaliste en neurophysiologie au CNRS, puis commence à écrire. Adepte de la contrainte, mais également homme rationnel, il écrit en 1969, La Disparition, un livre sans la voyelle « e », puis en 1972, Les Revenentes, où la seule voyelle est le « e ». L’Oulipo* Bibliographie • Les Choses.

GEORGES PEREC, « La Vie mode d'emploi » Le roman le plus long et le plus grandiose de Perec fut aussi salué comme un chef-d'œuvre à sa parution (et couronné par le prix Médicis). Neuf ans passèrent entre la conception et l'achèvement de La Vie mode d'emploi. Perec parle de son projet dans Espèces d'espaces : « J'imagine un immeuble parisien dont la façade a été enlevée... de telle sorte que, du rez-de-chaussée aux mansardes, toutes les pièces qui se trouvent en façade soient instantanément et simultanément visibles. » Ailleurs, il écrit que « le livre entier s'est constitué comme une maison dont les pièces s'agenceraient comme celles d'un puzzle ». Ces pièces sont celles d'un immeuble de rapport de la plaine Monceau, à Paris, et aussi les vies de leurs locataires présents et passés. Le livre rassemble ainsi une foule de biographies tour à tour touchantes ou fantasques, cocasses ou tragiques, où l'on a pu voir une « nouvelle comédie humaine ».

Georges Perec - Biographie - DPP Georges Perec « Écrire : essayer méticuleusement de retenir quelque chose : arracher quelques bribes précises au vide qui se creuse, laisser, quelque part, un sillon, une trace, une marque ou quelques signes. » Georges Perec est né en 1936 à Paris, il est d'une famille juive. Il mène une enfance difficile : son père est tué au combat pendant la Deuxième Guerre mondiale, sa mère est déportée à Auschwitz. Il écrit, et dès 1965, il est récompensé par le prix Renaudot pour l'écriture de son premier roman Les Choses, récit relatant la vie et les rêves d'un couple de psychosociologues ( = personnes qui mènent des enquêtes d'opinions), éternels insatisfaits de la vie. En 1978, il connaît un grand succès avec un autre roman : La Vie, mode d'emploi, qui lui vaut d'être récompensé par le prix Médicis. Il vit ensuite les six dernières années de son existence avec une cinéaste, Catherine Binet. Mes sources : Evène et Wikipédia. En bonus, pour vous montrer un aspect de son oeuvre...

Le pourceau, le diable et la putain de Marc Villemain Crédits photographiques : Raul A. Mosley. À propos de Marc Villemain, Le pourceau, le diable et la putain, Éditions Quidam, 2011. L'histoire de la misanthropie, que l'on peut ironiquement mais fort logiquement définir comme un humanisme radical (1), est pour le moins ancienne puisqu'elle se confond avec celle du premier homme, Adam, lorsqu'il comprit mais un peu tard qu'il allait être chassé de son jardin miraculeux, à cause de la faute commise par la faillible, et labile, et elle-même au fond franchement misanthrope c'est certain pour avoir joué pareil coup à l'humanité tout entière, Ève.

Mort de Paulette Perec, veuve de Georges Perec La veuve de l’écrivain et conservateur à la BNF est morte, samedi 5 novembre, à l’hôpital de Chevilly-Larue (Val-de-Marne). LE MONDE | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Tous ceux qui ont assisté un jour ou l’autre à un colloque ou une rencontre sur Georges Perec l’ont croisée, avec son regard vif derrière ses lunettes d’écailles, sa voix au débit qui s’accélérait soudain, et ses éternelles tresses rousses remontées sur le haut de la tête, comme en Europe de l’Est. Inlassable défenseur et exégète de l’auteur de La Vie mode d’emploi (Hachette, 1978), Paulette Perec était elle-même un personnage de son œuvre. Une année à Sfax Ils s’étaient rencontrés à Paris, en 1959. Cette année-là, au Louvre, où elle avait trouvé un petit travail, elle entendit parler de postes vacants dans l’enseignement en Tunisie. De retour à Paris, Paulette passa un diplôme de bibliothécaire et entra à la Bibliothèque nationale, une institution où elle effectua toute sa carrière. Une précieuse chronique

SYSIF : Le mythe de sisyphe, A. Camus (extraits) - Etat de Fribourg "Les dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu'il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir. On a compris déjà que Sisyphe est le héros absurde. Il l'est autant par ses passions que par son tourment. C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Si ce mythe est tragique, c'est que son héros est conscient. Si la descente ainsi se fait certains jours dans la douleur, elle peut se faire aussi dans la joie. On ne découvre pas l'absurde sans être tenté d'écrire quelque manuel du bonheur. Toute la joie silencieuse de Sisyphe est là. Je laisse Sisyphe au bas de la montagne! ("Le mythe de Sisyphe", Albert Camus, Gallimard, 1942)

Association Georges Perec Fabula, la recherche en littérature

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