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Pour un véritable apprentissage augmenté

Pour un véritable apprentissage augmenté
La septième conférence annuelle de Plymouth (Royaume-Uni) sur le e-learning change de nom. Sous l'acronyme PELeCON, on lisait auparavant "Plymouth e-learning Conference". A partir de cette année, il faudra lire "Plymouth enhanced learning conference". Le changement paraît trivial, mais il témoigne en fait d'une mutation considérable. "L'apprentissage augmenté" (enhanced learning, soit le e-learning nouvelle manière) remplace l'apprentissage électronique. Plusieurs raisons motivent ce changement. L'électronique est partout D'une part, le terme "électronique"(remplacé ensuite par l'expression "en ligne") qui a donné le "e" de e-learning ne désigne plus rien de spécifique : aujourd'hui, l'électronique est présente partout, y compris dans le monde de l'enseignement et de l'apprentissage, et en dépit des résistances remarquables du monde scolaire à son introduction dans les routines d'étude. L'apprentissage augmenté : apprendre mieux, en utilisant les TIC La civilisation de la latéralité Related:  Penser l'école autrement

Serge Tisseron : La pédagogie de projet et le numérique, où en est la France ? - Numérique et pédagogie de projet : osons innover ! Ainsi, n‘utiliser que du papier, du crayon, que du livre entraîne forcément un certain type de relation à soi-même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages et d’un autre côté, utiliser parallèlement ou exclusivement les outils numériques en entraînent une autre relation type. Il faut souligner cependant qu’aujourd’hui, ces deux cultures sont en train de se métisser très fortement puisque les repères traditionnels de la culture du livre, qui sont traditionnellement axés sur la temporalité et la chronologie, se retrouvent désormais dans la culture des écrans. Preuve en est la fameuse timeline de Facebook que nous connaissons tous : avant, les informations que nous mettions sur Facebook se répartissaient sans ordre précis, à tel point qu’il était difficile de s’y retrouver ; aujourd’hui, elles s’ordonnent selon une ligne temporelle, c’est-à-dire selon quelque chose qui reste l’un des fondements de la culture du livre, à savoir la chronologie. La relation au savoir

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1. 2. 3. 4.

« On m’oblige à jouer un jeu dans lequel je perds ». Le système est cruel. Beaucoup d’élèves disent « on m’oblige à jouer un jeu dans lequel je perds ». À l’image de cette élève qui, à la fin du film de Laurent Cantet, Entre les murs (2008), dit au professeur : « Cette année, j’ai rien appris, je ne comprends pas ce qui se passe. » Lorsque mes livres ont paru, une réaction commune était de dire que les gamins n’étaient pas adaptés à l’école parce qu’ils venaient de milieux populaires. Vous voulez dire qu’au cours des années 1980-1990, on a changé de système ? Oui. La massification a transformé l’école républicaine en école méritocratique, en disant aux élèves : vous deviendrez ce que vous avez fait à l’école. Face à cela, une tendance réactionnaire s’est affirmée dans l’école, qui estime qu’il faudrait retrouver la culture d’avant, les élèves d’avant, les professeurs d’avant. Comment faire pour rendre « l’égalité des chances » moins injuste ? La sociologie de l’éducation a aujourd’hui cumulé beaucoup de résultats. Lire e texte en entier

Égalité des chances par l’école : le jeune prof qui défiait Bourdieu Jérémie Fontanieu a 25 ans, il est professeur agrégé de sciences économiques et sociales au lycée Delacroix de Drancy, et il est en train d’emmener sa classe de Terminale vers un objectif de 100% de réussite au baccalauréat. Où est l’exploit ? Dans l’historique des statistiques de ce lycée : à Drancy, dans le « 9-3 » comme il le dit lui-même, le taux de réussite au bac ES est de 70%, contre 91,5 % pour la moyenne nationale en 2013. Un tiers des élèves redouble ou quitte le lycée sans le bac, et nombreux sont ceux qui l’obtiennent de justesse, pour aller ensuite échouer en fac, le seul débouché possible pour ceux dont les dossiers médiocres ne permettent pas d’alternative. Drancy, c’est « une banlieue difficile », cet univers qui nourrit les fantasmes médiatiques, à grands renforts de territoires abandonnées, et de « zones de non droit ». Mais Jérémie Fontanieu a demandé à être affecté dans le 93, pas impressionné par le constat désatreux de l’école en banlieue. Pur pragmatisme Pari gagné ?

L’enseignement nomade est-il l'avenir de l'école ? Peut-on passer à coté de l’enseignement mobile ? Dans de nombreux pays, comme le montre le séminaire international Mobile Learning Week organisé par l’Unesco du 18 au 22 février, la question ne se pose plus. Devant les expériences thaïlandaise, indienne ou nigeriane, les rares tentatives hexagonales font pâle figure. L'enseignement nomade semble bien être l'avenir du numérique éducatif. Pourquoi l’enseignement nomade est-il une voie d’avenir ? Tout simplement parce que, selon l’Unesco, en 2013 il y aura sur terre autant d’appareils mobiles connectés que d’êtres humains . La Mobile Learning Week réunie par l’Unesco réunit des experts pour échanger sur les pratiques éducatives. L'Unesco publie des "Principes directeurs pour l'apprentissage mobile" qui affirment que "la technologie mobile peut permettre d'étendre et d'enrichir les possibilités éducatives des apprenants". Permettre l'alphabétisation de tous, soutenir la parité, le programme Nokia Life en est un bon exemple. François Jarraud

Outils nomades Smartphones, tablettes numériques, liseuses, objets nomades : quelles nouvelles pratiques pédagogiques ces outils autorisent-ils ? Pour quels changements ? Cette expérimentation nous a permis de tester en grandeur réelle les objets nomades dans un lieu, la salle de classe, qui est resté pendant des décennies le même. Ce que l’on a fait avec Dans le cadre du cours d’arts appliqués, nous avons exploité les tablettes numériques dans leur dimension nomade. En Français, nous avons élaboré une séance de deux heures sur la presse écrite quotidienne en seconde professionnelle. Le parcours pédagogique invitait les élèves à découvrir l’actualité du jour sur la version numérisée des quotidiens, avant de choisir un article dont ils ont analysé le texte et les commentaires. Après un travail en autonomie d’une heure et demie pour apprendre à gérer le temps, choisir l’article, manier les outils, les élèves volontaires ont présenté leur travail au reste du groupe. ce qui n’est plus pareil 1er idée :

Un livre | Dominique Hubert Conférence lors de la présentation à Lyon, juillet 2013 : Si je n’étais d’un naturel optimiste et confiant, écrire ces lignes me plongerait dans un total découragement. En effet, l’histoire de la pédagogie nous enseigne combien voici bien plus d’un siècle, les passionnés qui nous ont précédés nous ont montré de nombreuses voies éducatives pour aider nos enfants à grandir et à développer harmonieusement leur potentiel. Comment se fait-il alors que l’école ressemble encore si souvent à ce que Michel Foucault dénonçait dans son ouvrage Surveiller et punir[1], une école qui repose sur les mêmes pratiques que celles de l’hôpital et de la prison, une école dans laquelle les professeurs passent leur temps à affiner des moyens de contrôle pour formater les élèves à une norme valable pour tous. Il est non seulement possible, mais urgent d’opérer une métamorphose totale de l’enseignement. C’est en toute humilité que je tente les mots qui vont suivre.

Innovation quand tu nous tiens ! Après Jean Paul Moireau dans un article intitulé « et si l’enseignant innovant était un concept utile pour ne pas innover » Philippe Watrelot publie un article intitulé : « École et innovation : je t’aime moi non plus… » . De même Louise Tourret dans son émission « Rue des écoles » sur France Culture en Mai 2013 propose le sujet « l’innovation pour sauver l’école » . Ainsi l’innovation et les enseignants innovants sont questionnés. Ce qui est assez intéressant c’est que cette question, pas très nouvelle, est régulièrement revisitée. Ainsi sur ce blog vous avez pu lire en décembre 2008 « On a besoin d’expériences, pas d’innovations ou de bonnes pratiques… » (11-2007) ou encore « Innovantes, bonnes, efficaces… quelles pratiques ? » et aussi Les TIC font elles le lit des bonnes vieilles méthodes ? Les auteurs dénoncent déjà, à cette époque le fossé entre recherche, innovation et monde scolaire ! Le problème est bien là ! Le problème est complexe, certes. A suivre et à débattre

L’ÉCOLE PUBLIQUE GÉNÉRALISTE EST-ELLE EN TRAIN DE VOIR SA VOCATION TRANSFORMÉE ? / IS THE GENERAL PUBLIC SCHOOL ABOUT TO SEE ITS FUTURE CHANGED? | Lessard | McGill Journal of Education / Revue des sciences de l'éducation de McGill Abstract Les plus récentes transformations des systèmes éducatifs occidentaux, bien que s’effectuant dans des contextes fort différents, présentent entre elles de nombreuses convergences. Dans l’ensemble, on passe d’une recherche de justice pour tous par l’égalité formelle à une différenciation de l’allocation des ressources et des services d’éducation, voire même de la pédagogie. L’émergence d’une telle différenciation ne produit pas des effets égaux à tous égard. IS THE GENERAL PUBLIC SCHOOL ABOUT TO SEE ITS FUTURE CHANGED? Keywords l'école publique généraliste;general public school;private interest;equality equity and differentiation;inequalities in education;allocation of resources;social justice

L’école québécoise et la « culture scolaire » : développement intégral de l’enfant, développement cognitif de l’élève et contextes éducatifs | Érudit | Phronesis v1 n4 2012, p. 71-83  Introduction Bien des changements ont affecté l’école québécoise au cours des années 1990 mais le plus important consiste sans doute en ce que le ministère de l’Éducation a appelé la réforme du curriculum (MÉQ, 1997a). Cette réforme, entamée en 2000-2001, devait rompre, tant dans ses justifications que dans ses transformations curriculaires, avec la « culture scolaire » des années 1970 et 1980 que le ministère lui-même estime avoir été trop fortement centrée sur le développement de la personnalité et insuffisamment sur le développement cognitif de l’élève et sur la maîtrise des savoirs (MÉQ, 1997a, 9 ; MÉQ, 1997 b, 22). Or, cette rupture s’est-elle réellement produite ? Afin de le vérifier, nous analyserons l’évolution de la « culture scolaire » depuis la réforme de l’éducation des années 1960 jusqu’à aujourd’hui. La « culture scolaire » a-t-elle donc changé des années 1960 aux années 2000 selon les voeux du ministère de l’Éducation de 1997 ? 1. Mais la société change.

Équité entre les générations - Couper les jambes des petits Photo : Getty Images Imaginez un bambin québécois de deux ans dont les deux parents sont des analphabètes fonctionnels — ce qui n’est pas si rare, considérant, selon certaines sources, que 49 % des adultes québécois ne savent pas lire adéquatement. Imaginez-le qui entre à une garderie dans son quartier défavorisé. Ses parents, qui ont une certaine peur des livres, ne lui ont jamais lu quoi que ce soit. Pour réussir à rattraper son retard par rapport à un enfant de Ville Mont-Royal, par exemple, ce bambin aurait besoin des services d’un orthophoniste… des services que ses parents ne peuvent se permettre de lui offrir. Voilà exactement le genre de services que la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a annoncé qu’elle couperait pour les jeunes qui fréquentent les garderies en milieu familial dans les quartiers défavorisés. Cette coupure est l’exemple parfait d’une décision myope qui n’améliorera l’état de nos finances publiques qu’à très court terme.

l'UNESCO promeut l'apprentissage nomade 12 décembre 2011 – L'UNESCO accueille cette semaine une réunion internationale d'experts et un symposium au siège de l'Organisation à Paris pour promouvoir le rôle des téléphones portables dans le domaine de l'éducation. L'année dernière, le nombre d'utilisateurs de téléphones portables s'élevait à 5,3 milliards de personnes, d'après l'Union internationale des télécommunications. Organisée en partenariat avec Nokia, la Semaine de l'apprentissage nomade contribuera au travail de l'UNESCO visant à aider les pays à exploiter le potentiel éducatif de la technologie de communication la plus répandue dans le monde. Elle apportera des éclairages sur la manière dont les téléphones portables peuvent aider les enseignants tout en permettant aux différents acteurs impliqués de partager leurs expériences et de créer des réseaux internationaux dans ce domaine. La réunion internationale d'experts sera suivie par le Symposium de l'UNESCO sur l'apprentissage nomade, les 15 et 16 décembre.

Reconstruire l’école du vivre-ensemble Synthèse - Si l’école est en souffrance, c’est que les enseignants mais aussi les élèves y souffrent. Une autre école est possible. Si nous voulons une autre Ecole pour nos enfants, une Ecole qui ne laisse aucun enfant sur le bord du chemin, il est temps de se poser les bonnes questions, d’en finir avec les discours de déploration sur le niveau qui baisse ou la violence scolaire qui explose. La question scolaire est la question sociale du XXIème siècle. Cela implique une révolution de la pensée en éducation. L’école française reste trop et trop tôt sélective. Nous plaidons pour la fin de la note, la suppression du redoublement, l’introduction de modalités pédagogique alternatives, l’introduction du lycée unique. Vignette 1 Parole de maître « Un cerveau à un neurone » Deux adolescentes, élèves ordinaires de première ES, bavardent pendant le cours de SVT. Vignette 2 Vécu d'élève 10 Heures. Vignette 3 Un projet musical ordinaire : Music révolution au palais des papes Démagogique ?

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