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Inconscient

Inconscient
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inconscient ou inconscience (de in-, préfixe privatif, et conscient, composé du préfixe con-, « avec », et de scientia, « le savoir ») est un concept de psychologie qui désigne l'activité psychique se déroulant hors de la sphère consciente dans l'esprit d'un individu. L’inconscient est le concept central de la psychanalyse, son objet d’étude et de pratique. Histoire[modifier | modifier le code] Occurrence du terme[modifier | modifier le code] La première occurrence du terme — en tant que non-conscient — que l'on puisse relever est en langue anglaise. Conceptualisation du terme : de la philosophie aux neurosciences[modifier | modifier le code] Au XIXe siècle siècle, avec Schelling et Arthur Schopenhauer apparaît l'idée d’une psyché présente dans l’âme humaine et qui échappe au rationalisme. Von Hartmann publie en 1868, « la philosophie de l'inconscient » qui a fait autorité, il est traduit en français en 1877 et en anglais en 1884[7]. Related:  Sciences cognitives

Subconscient Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le subconscient est un concept relativement récent[1] qui appartient à plusieurs domaines. Étymologiquement, le terme signifie « sous la conscience » ; il est aussi utilisé et discuté en philosophie[2]. En psychologie[modifier | modifier le code] « L'idée de subconscience est née chez les philosophes, mais elle a pris corps dans la clinique psychiatrique : “Elle n'est pas assez mûre pour en sortir”[7]. » Il est aussi repris par Théodule Ribot[8]. Subconscient et psychanalyse[modifier | modifier le code] Sigmund Freud a utilisé le terme[9] dans les Études sur l'hystérie (1895), il a ensuite récusé le terme et condamné son usage concomitant avec celui d’inconscient[10],[11],[12]. D'autres courants psychanalytiques[réf. nécessaire] (jungiens, reichiens…) utilisent parfois les termes « subconscient » ou « subconscience ». Psychologie cognitive[modifier | modifier le code] Subconscient et neurosciences[modifier | modifier le code]

Refoulement Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le refoulement (traduit de l'allemand : Unterdrückung, Verdrängung) est la tentative psychologique d'un individu de repousser ses propres désirs et envies. Le refoulement joue un rôle important dans la plupart des troubles mentaux[1]. Le refoulement est également l'un des concepts majeurs de la psychanalyse développés par Sigmund Freud. « En effet[2], la psychanalyse apparait essentiellement comme une sorte de confession provoquée et dirigée au cours de laquelle le malade s'abandonne au médecin, révélant ainsi les souvenirs, les idées, les désirs refoulés ( parce que pénibles ou répréhensibles) qui sont la cause inconsciente du déséquilibre dont il souffre.Il s'agit de “défouler” ce qui a été “refoulé” (et souvent depuis l'enfance) pour en faire cesser les ravages. Mécanisme de défense[modifier | modifier le code] Aperçu[modifier | modifier le code] Représentations[modifier | modifier le code] Première topique[modifier | modifier le code]

Imaginaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le concept d'imaginaire est polysémique, il renvoie à une multiplicité des sens, selon les points de vue adoptés, selon les auteurs qui l'utilisent ou les champs théoriques qui s'y réfèrent. Lorsqu'on parle d'imaginaire social, ou d'imaginaire personnel on fait appel à une notion sensiblement différente de celle que le sens commun associe au mot imagination. Il s'agit de la capacité d'un groupe ou d'un individu à se représenter le monde à l'aide d'un réseau d'association d'images qui lui donnent un sens. Imaginaire social[modifier | modifier le code] Chaque groupe humain construit un imaginaire qui lui est propre. Imaginaire personnel[modifier | modifier le code] Les grandes conceptions de l'imaginaire[modifier | modifier le code] Les structures anthropologiques de l'imaginaire de Gilbert Durand[modifier | modifier le code] Le régime "héroïque" ou "schizomorphe"[modifier | modifier le code]

Mémoire (psychanalyse) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sigmund Freud dès son écrit de 1891 Contribution à la conception des aphasies[1] fait montre d'une conception de la mémoire qui se différencie à la fois de celle de Broca ou de celle de Carl Wernicke et donc de la psychologie académique de l'époque. Sur certains points, elle anticipe[réf. nécessaire] la conception de Bergson[2]. En fait et plus tard, dans ses écrits psychanalytiques, Freud parle plutôt de Traces mnésiques[3] adoptant par là une définition qui s’intègre à la Métapsychologie et au fonctionnement de ce qu'il appelle l'Appareil psychique. Portail de la psychologie

Symbolique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot symbolique peut prendre différentes significations[1] : Une personne très douée, très puissante et un taulier.l'ensemble des relations conjugales entre les humains et les animaux et des interprétations afférant à un symbole, la symbolique du feu, par exemple ;l'ensemble des symboles caractéristiques d'une tradition, par exemple la symbolique de la Kabbale ou celle des Mayas, de l'art roman, etc. ;l'art d'interpréter les symboles, par l'analyse psychologique, par l'ethnologie comparée, par tous les processus et techniques de compréhension qui constituent une véritable herméneutique du symbole;la science ou la théorie des symboles. Selon J. Pour Sigmund Freud, la symbolique est l'ensemble des symboles [mots, images, gestes, œuvres d'art...] à signification constante qui peuvent être retrouvés dans diverses productions de l'inconscient [fantasmes, rêves, actes manqués, mots d'esprit, symptômes...][3]. Chaque culture a une symbolique.

Principe de réalité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la psychanalyse freudienne, le principe de réalité désigne la capacité d'ajourner la satisfaction pulsionnelle. Respecter le principe de réalité consiste à prendre en compte les exigences du monde réel, et les conséquences de ses actes. Le principe de réalité désigne avant tout la possibilité de s'extraire de l'hallucination, du rêve, dans lesquels triomphe le principe de plaisir et d'admettre l'existence d'une réalité, insatisfaisante ou non conforme à son idéalisation. Origine[modifier | modifier le code] L'origine du principe de réalité se lit dans la déception. On peut faire à ce sujet la remarque suivante : les troubles de l'attention sont présents dans la totalité des psychopathologies. Principes psychiques[modifier | modifier le code] Le principe de réalité ne remplace pourtant pas le principe de plaisir, mais en est la continuité. Principe de réalité et pulsions[modifier | modifier le code] Réalité[modifier | modifier le code]

LE CONSTRUCTIVISME Le constructivisme a pris son essor en réaction au behaviorisme qui limitait trop l'apprentissage à l'association stimulus-réponse. L'approche constructiviste de l'apprentissage met l'accent sur l'activité du sujet pour appréhender les phénomènes. La compréhension s'élabore à partir des représentations que le sujet a déjà. Aussi, dans cette perspective, les auteurs parlent de restructuration des informations en regard des réseaux de concepts particuliers à chaque personne. Voir Lasnier (2000) : p.9 Piaget (1896-1980), en réaction aux associationnistes, a développé une théorie du développement de l'intelligence où il a placé le sujet au coeur du processus; il en a fait l'acteur principal. En outre, Piaget (1974) suppose différents niveaux de prise de conscience de la démarche cognitive que le sujet-apprenant mène ou a menée. Piaget a également parlé d'abstraction réfléchissante. Voir Dubé (1990) pp.203-210, Goupil et Lusignan : pp.50-52 Voir Goupil et Lusignan (1993) pp.52-54 Minier (2000)

Principe de plaisir Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe de plaisir élaboré par Gustav Fechner (Lustprinzip en 1845), fut emprunté en 1900 par Sigmund Freud, est un concept central en psychanalyse. Neurones et plaisir[modifier | modifier le code] Freud est d'abord neurologue. Ce principe neuronal sera, dès avant la naissance de la psychanalyse, associé à la recherche du plaisir. Néanmoins, Freud renonce à ce modèle cérébral pour s'intéresser à l'appareil psychique, fondant une métapsychologie. Plaisir, réalité et compulsion[modifier | modifier le code] L'Interprétation des rêves sera le moment d'opposer le principe de plaisir au principe de réalité, caractérisant la conscience (voir : Première topique), permettant à la décharge d'être ajournée. En 1920, à partir d'Au-delà du principe de plaisir Freud créera une pulsion de mort, élaborera une seconde topique et le principe de plaisir se verra remanié. Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail de la psychologie

Constructivisme (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le constructivisme, théorie de l’apprentissage, a été développé, entre autres, par Piaget, dès 1923, en réaction au behaviorisme qui, d’après lui, limitait trop l’apprentissage à l’association stimulus-réponse. L’approche constructiviste met en avant l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’appréhender la réalité qui l’entoure[1]. Le constructivisme suppose que les connaissances de chaque sujet ne sont pas une simple « copie » de la réalité, mais une « (re)construction » de celle-ci. Le constructivisme s'attache à étudier les mécanismes et processus permettant la construction de la réalité chez les sujets à partir d'éléments déjà intégrés. La compréhension, constamment renouvelée, s’élabore à partir des représentations plus anciennes d’événements passés, que le sujet a d’ores et déjà « emmagasinées » dans son vécu. À la suite de Piaget, Willem Doise et Gabriel Mugny[2] ont développé le socioconstructivisme.

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