background preloader

L'erreur, grande absente de l'expérimentation scientifique en classe

L'erreur, grande absente de l'expérimentation scientifique en classe
Au début de l'année 2009, Les Cahiers Pédagogiques ont eu la bonne idée de rééditer un article de Jean-Pierre Astolfi (récemment décédé), publié sept ans auparavant. L'article s'intitule "L'oeil, la main, la tête. Expérimentation et apprentissage". Jean-Pierre Astolfi était professeur en Sciences de l'éducation à l'Université de Rouen. Il a travaillé pendant plusieurs années sur le statut de l'erreur dans le système éducatif, et cet article fournit un bon exemple de sa position à ce sujet. Constater n'est pas comprendre Depuis la fin du XIXe siècle en France, l'enseignement scientifique est essentiellement expérimental. L'expérimentation telle qu'elle se pratique en classe représente la "partie visible" de la science, censée faciliter la compréhension de phénomènes physiques, chimiques... qu'on peut constater à l'aide d'instruments d'observation et de mesure adéquats. Une pratique sans surprise, qui ne se suffit pas à elle-même De plus, J.P. L'erreur fait partie de l'expérience J.P. Related:  De l'erreur

Calaméo - Pour une éducation cognitive autour de l'erreur à l'école ! Quelle place pour la programmation ?. Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » . Pour une éducation cognitive autour de l erreur à l école ! 1. L erreur au centre du processus d'apprentissage. La façon de... More Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » .

Remédiation scolaire: et si on changeait le statut de l'erreur? On le sait, l’échec scolaire préoccupe beaucoup les enseignants, les parents et le politique. Plus besoin de rappeler qu’il coûte très cher à la collectivité et que ses bienfaits sur les enfants sont plus que relatifs. Du coup, il est à la mode de parler de remédiation scolaire. Nous pensons que les coachings payants ne prennent une telle ampleur que parce que l’École échoue dans ses missions. Une remédiation efficace Ont-ils interrogé des enseignants et des remédiateurs? Partir de l’élève Mais comment mettre en place une remédiation efficace? Pour mesurer le chemin parcouru par un élève, qu’il soit en difficulté ou non, on peut regarder la distance qu’il lui reste à parcourir pour atteindre l’objectif ou regarder la distance qu’il a parcourue depuis le départ. Se tromper, c’est positif! Dans un deuxième temps, le CGé suggère de changer le statut de l’erreur puisque « pour apprendre vraiment, il faut pouvoir se tromper. Encourager le travail en équipe Restructurer?

Provoquer l’erreur pour apprendre Mes élèves ne font pas d’erreurs, m’a dit un jour un enseignant. C’est quand même surprenant comme affirmation. Après tout, il y a tellement d’expressions dans la langue française qui nous appellent à faire preuve d’humilité! Voyant sans doute mon étonnement, il a rapidement enchaîné en précisant sa pensée. Si j’écris garson, c’est une erreur en fonction d’une norme qui, par convention, s’écrit garçon. Du point de vue de l’enseignant que j’ai rencontré, l’erreur est souhaitable sans quoi il ne pourrait pas faire progresser ses élèves. Mais chaque fois qu’un élève se trompe, c’est un moment pour apprendre autant pour l’enseignant que pour l’élève. Malheureusement, beaucoup d’enfants et même des adultes se voient paralysés à l’idée même de se tromper. La sanction qui accompagne l’erreur bloque le processus d’apprentissage. La façon bien spéciale de cet enseignant de concevoir l’erreur ne doit certainement pas provoquer la peur chez ses élèves. Il y a aussi des erreurs qui n’en sont pas.

Que signifient les erreurs des apprenants ? La linguistique et la psychologie sont actuellement, selon les termes de CHOMSKY (1966), dans une période de « mouvement » et d'« agitation ». Ce qui passait voilà quelques années pour doctrine bien établie fait maintenant l'objet d'un large débat, dont les conséquences pour l'enseignement des langues s'annoncent capitales, et dont nous commençons sans doute à peine à ressentir les effets. L'un de ces effets a peut- être été de déplacer les préoccupations, l'accent étant mis moins sur l'enseignement que sur les recherches sur l'apprentissage. Ceci s'est d'abord manifesté par un regain d'intérêt pour le problème de l'acquisition de la Ll, ce qui a forcément conduit à s'interroger sur les similitudes entre les processus d'acquisition de la Ll et l'apprentissage d'une LE. L'utilité de cette distinction entre acquisition et apprentissage a été mise en évidence par LAMBERT (1966).

La valeur de l’erreur Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Combien d’enfants et d’adultes préfèrent ne pas faire plutôt que de mal faire ? Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse. La boutique de Jack Koch L’impuissance acquise Commentaires

Panser l'erreur à l'école Quelle place donner à l'erreur dans le système éducatif ? On sait que la peur de se tromper est un tel frein chez les élèves français que c'est un élément d'explication pour nos mauvais résultats dans PISA. Yves Reuter, professeur en didactique du français à Lille 3 et fondateur du laboratoire Théodile, lui consacre un petit ouvrage plein de finesse qui vise à disséquer la bête pour mieux la connaître. Yves Reuter découvre ainsi que l'erreur est plutôt un dysfonctionnnement, un terme plus propre à l'étude. Il nous fait découvrir qu'il a un sens, qu'elle nous apprend beaucoup de choses sur nos disciplines et nos façons d'enseigner. En 150 pages, c'est un sacré voyage que nous fait faire Yves Reuter. Dans votre ouvrage vous ne parlez pas d'erreur mais de dysfonctionnement. Le terme de dysfonctionnement renvoie à une catégorie de problèmes vastes alors que le mot erreur suppose qu'il y ait un problème. Vous dites de l'erreur que c'est une notion peu construite.

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Il est d’ailleurs loin d’être assuré que la substitution de la sanction des fautes par un travail de rectification des erreurs évite de blesser l’élève. Le problème essentiel ici n’est pas d’adoucir la relation à l’élève. En cela, le travail sur la faute ou l’erreur, peu importe le mot, n’est pas un moment de la pédagogie, c’est l’essentiel de la pédagogie. Daniel CalinSeptembre 2006 Propositions bibliographiques Notes (5) Idem. (6) Idem.

Erreur et apprentissage - SAPEA Information Auteur : Philippe Dessus, Espé & LSE, Univ. Grenoble Alpes. Le quizz a été réalisé par Émilie Besse, projet ReflexPro. Date de création : Janvier 2006. Date de modification : 15 octobre 2017. Statut du document : Terminé. Résumé : On a accordé récemment à l’élève un “droit à l’erreur”, et les programmes officiels ont mentionné que cette dernière était “l’outil privilégié du maître”. Licence : Document placé sous licence Creative Commons : BY-NC-SA. Introduction¶ Voici un florilège de citations à propos de l’erreur. “Tout le monde commence par faire des erreurs, et un peintre qui ne comprendrait pas les erreurs qu’il fait ne pourrait jamais les corriger”. À la lecture de ces mots, il est flagrant, d’une part, que l’erreur (et leur compréhension) est une part importante du processus d’apprentissage. Les seconds se sont principalement intéressés à des situations dans lesquelles une bonne réponse était à trouver. Ce que l’on sait¶ L’erreur d’un point de vue philosophique¶ Inattention

Le traitement de l'erreur en classe by Catherine Pelletier on Prezi Les mécanismes de l'erreur L’erreur pour apprendre L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre. Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle. Qui n’a pas connu le découragement en corrigeant des copies qui révèleraient tant les failles des élèves que de l’enseignement, voire de l’enseignant ? Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie. Ce nouveau dossier des Cahiers pédagogiques s’inscrit comme un point d’étape, un éclairage des dynamiques en cours.

L’erreur, une étape nécessaire de l’apprentissage - Éducation prioritaire L’erreur est considérée comme une étape de l’apprentissage, nécessaire et source d’enseignements pour tous. L’apprentissage n’est pas un processus linéaire. Il passe par essais, tâtonnements, erreurs, échecs… Il y a donc pour les élèves un droit à l’erreur qui doit être reconnu et pris en compte. Le travail sur l’erreur permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. Pour l’élève, le retour réflexif sur l’erreur est une voie propice pour accéder à une meilleure compréhension de la notion étudiée. Pour l’enseignant, l’exploitation de l’erreur est un instrument de régulation pédagogique. Bibliographie ASTOLFI Jean-Pierre, L’Erreur, un outil pour enseigner, Issy-les-Moulineaux, ESF éditeur, 2014. DEVAL Karine, L’Erreur : un obstacle à analyser, Dossier professionnel : concours de recrutement des professeurs des écoles, session 2000.

Related: