background preloader

Collaboration et partage : jusqu'où ?

Collaboration et partage : jusqu'où ?
Dans les espaces numériques le partage, plus qu'une valeur, est une fonction. Les outils de partage se multiplient. Et bien entendu, le marketing s'en mêle : tous ceux qui ont quelque chose à vendre courtisent les "partageurs" en espérant que leurs recommandations décideront leurs amis à acheter de nouveaux produits. Nombre d'organisations ont connecté leurs collaborateurs à leurs pairs et à l'information sans voir la productivité et la créativité augmenter de manière significative. C'est aussi ce qui se passe sur les réseaux sociaux, dont le brouhaha incessant entretient une illusion d'activité, mais qui en finale se révèlent des lieux bien pauvres en découvertes et en ressources de qualité, où l'on en arrive à partager à l'infini ce que tout le monde possède déjà... Thot Cursus vous propose cette semaine un dossier alimenté par des leçons d'expériences, des présentations d'outils et de ressources méthodologiques, pour que la collaboration et le partage retrouvent du sens. "J'aime" !

Apprendre seul en groupe ou en réseau Qui aujourd'hui aurait l'idée de proposer de seulement apprendre seul ? Que l'on visite des sites comme celui de Wolfram Research ou celui de n'importe quelle institution de formation ou presque, on trouvera des ressources de formation de tout genre ET des liens vers des réseaux sociaux et des groupes. L'apport du groupe est non seulement souhaité, mais essentiel. L'idée qu'il y ait des gens intéressés à apprendre en divers lieux et à divers moments à fait son chemin dans les esprits autant que celle qu'il y a avantage et intérêt à partager et collaborer avec les autres. Il y a un rapport avec la mobilité. On pourrait presque dire : seul et immobile. L'apprentissage est ultimement toujours accompli par l'individu et seulement par lui. Reste à trouver les bonnes pratiques qui permettent d'ouvrir les classes sur le monde. Cette semaine plusieurs ressources vous allumeront peut-être sur les possibilités du travail collaboratif et mobile.

Le Web 2.0 et les profs Dix-sept auteurs pour se demander comment le Web 2.0 transforme au travail enseignant : on peut déjà dire, en ce qui les concerne, qu’il leur permet d’engager le dialogue et de partager leur plume, en s’affranchissant de l’unité de temps et de lieu d’une réunion à l’ancienne, pour échanger et même accorder leurs points de vue. Les possibilités offertes par le Web 2.0 ne sont pas nouvelles, et les pistes d’exploitation qui émergent datent parfois même d’avant Internet [1] Cependant, la grande facilité d’utilisation des dernières applications favorise la massification et l’intensification de ces usages. Il n’est en particulier plus nécessaire d’être réunis à un endroit et à un moment donnés pour pouvoir travailler. S’informer et se formerLes associations d’enseignants en ligne telles que Les Clionautes, WebLettres, Sésamath ou Docs pour Docs ont été le premier signe, dans notre profession, de l’émergence du Web 2.0. Échanger pour se former Construire ensemble Du plaisir de la mise en réseau

Distance affective et proximité pédagogique Recommander cette page à un(e) ami(e) L’un des défis les plus importants à relever pour la formation à distance est sans doute de fidéliser les apprenants. En effet, en l’absence d’un tuteur bienveillant, comme peut l’être l’enseignant en classe, les taux d’abandon en formation à distance seraient ainsi bien supérieurs à ceux enregistrés en formation traditionnelle. La présence humaine à même d’assurer cet apport émotionnel parait donc indispensable dans tout dispositif d’enseignement. Est-ce si sûr ? Les émotions aident-elles à apprendre ? Le magazine de vulgarisation scientifique Sciences et Avenir n’en doute pas et explique « Pourquoi les émotions rendent plus intelligent »… Questionnant la notion d’intelligence émotionnelle, la revue revient sur le fait, à présent avéré il est vrai, de l’utilité de savoir gérer ses sens pour réussir dans la vie professionnelle. On peut en conclure que la formation a aussi besoin d’émotions, et donc d’affect, pour bien fonctionner.

A propos de la classe inversée : quelques réflexions sur la nature de l’inversion. Par Jacques Rodet La classe inversée fait de plus en plus parler d’elle. L’audience de Marcel Lebrun, qui en présente les principes dans ses conférences et qui la pratique, notamment au sein d’elearn2, est réelle et touche des cercles de plus en plus larges d’acteurs de l’éducation et de la formation. Je ne ferai donc pas une présentation détaillée de la classe inversée (cf. le billet de Marcel Lebun « Classes inversées, Flipped Classrooms … Ca flippe quoi au juste ? ») mais formulerai quelques réflexions tant il est toujours nécessaire, en particulier dans le domaine de la formation, de questionner les formules pédagogiques qui apparaissent, à un instant t, comme la solution à toutes les insuffisances des dispositifs de formation. Hybridation plutôt qu’inversion ? Le principe cardinal de la classe inversée est de confronter les apprenants à l’enseignement, au discours du formateur, aux aspects conceptuels ou notionnels en situation distancielle, à partir de ressources.

S'autoformer pour le tutorat à distance Jusqu'à une époque, il n'existait pas de formation qualifiante pour le tutorat à distance, la plupart des tuteurs à distance l'étant devenus par leur formation de base dans une discipline. Pour combler ce manque de formation et partant ce manque d'aptitude à comprendre les apprenants à distance, le Centre Inffo a réalisé un guide multimédia sur le e-tutorat. S'appuyant sur une approche socio-constructiviste, ce guide se donne pour objectif d'apprendre aux tuteurs à distance à mieux jouer leur rôle en les plaçant eux-mêmes dans les conditions d'apprentissage des tutorés, selon le principe de la double piste. L'objectif est noble et pertinent car bien souvent, il se trouve dans les dispositifs de formation à distance des intervenants qui n'ont jamais été apprenants à distance. La ressource est constituée de quinze diapositives dont les quatre premières posent les jalons théoriques. A partir de la cinquième diapositive, les principes et la méthodologie sont énoncés.

Créer vos eBooks ou livres électroniques Votre établissement scolaire est équipé de tablettes numériques ou de liseuses électroniques et d’ordinateurs PC Windows. Comment créer des supports pédagogiques avec un PC Windows pour les exploiter sur une la tablette numérique ou une liseuse électronique ? Le format ePUB est conçu pour faciliter la mise en page du contenu, le texte affiché étant ajusté pour optimiser la lecture sur les "readers" de livres numériques (liseuses électroniques, tablettes numériques et ordinateurs). Mise à jour décembre 2015 [sommaire] 1. L’eBook, livre électronique ou livre numérique désigne les livres, magazines, journaux, manuels, documents pédagogiques ou toutes autres publications qu’on peut consulter, distribuer ou conserver sous forme de fichiers numériques. Consultez sur EDUSCOL le dossier « Livre électronique, livre numérique (eBook) ». Le eBook peut être présenté sous divers formats (ePUB, FB2, OEB, LIT, LRF, MOBI, PDB, PML, RB, PDF, SNB, TCR, TXT, …). Haut de page 2. 3. 4. Observations : 4. 2. 5. 6.

Badges : entretenir la motivation, accroître la renommée. Préparez-vous ! Nous vous avions présenté l’initiative de Mozilla «Open Badges» (voir article), puis un exemple plutôt impressionnant (500 000 inscriptions en un mois) d’une application réussie de ce principe; voici maintenant un service qui permet aux institutions d’intégrer un système de badges à leurs services en ligne. Badge Stack, une initiative de LearningTimes, fournit un service (SaaS) de gestion des badges intégrable à toute offre de formation en ligne. Mais au delà des badges et reconnaissances, il s’agit d’un système de motivation qui peut valoriser non seulement les réussites et la persévérance mais aussi les contributions et la participation. L’effet est multiple : pour l’individu, les badges facilitent la reconnaissance de ses compétences et la promotion personnelle, via le CV et la présence sociale sur les réseaux (il peut présenter ses badges sur ses pages). Pas seulement pour l'informel Il y a clairement une fierté et un plaisir à être reconnu pour ce que l'on a accompli ou mérité.

OUTILS WEB GRATUITS TIC et pédagogie inversée Le concept de pédagogie inversée est de plus en plus populaire actuellement même si cette approche est loin d'être novatrice, comme on le constate dans ce billet d'eSchoolNews consacré au flipped learning. Un certain nombre de contributions en ligne s'en font néanmoins l'écho depuis le début de l'année 2012. Qu'est-ce que la pédagogie inversée ? Pour reprendre la définition de ZoneTIC, la pédagogie inversée est "une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir, à la maison, alors que les traditionnels devoirs, donc les travaux, problèmes et autres activités, sont réalisés en classe". Cette approche aux contours encore flous repose à l'évidence sur l'usage des outils numériques et vise à éviter la dérive d'un enseignement trop frontal et magistral. Blog, carte mentale et pédagogie inversée Vous trouverez ci-dessous un exemple de carte mis à disposition par l'auteur via la plateforme de partage XMindShare : Innovation et pédagogie inversée

article sur le travail collaboratif by charlotteblagnac Dec 12

Related: