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Wikipédia hors-la-loi : comment montrer l'architecture en France

Wikipédia hors-la-loi : comment montrer l'architecture en France
Le logo de Wikipédia et ses différentes versions (Wikipédia) Si vous avez le temps, pensez à jeter un coup d’œil aux articles de la Wikipédia francophone sur le Viaduc de Millau ou la Tour Montparnasse. D’ici un mois, ils perdront peut-être un de leurs attributs essentiels : leurs illustrations. Leur présence (ou absence) reste suspendue au résultat d’un référendum wikipédien (dans le jargon local, on appelle ça une Prise de décision). La liberté de panorama Car Wikipédia.fr est hors-la-loi. La position de la France sur le sujet n’est pas ordinaire. C’est ce qui se produit en France. Plus étrangement encore, le Choix du chaos soulignait que la Tour Eiffel est publique le jour, mais privée la nuit. Francophone n’est pas français On peut certes arguer que la Wikipédia francophone n’étant pas la Wikipédia française et que, de plus, ses serveurs étant situés aux Etats-Unis, elle n’a pas à suivre la loi française. La crainte irrationnelle... de l’appareil photo Un beau jeu d’équilibriste

Coup de grisou sur le droit au nom - Le Journal des Arts - n° 353 - 23 septembre 2011 Au nom de l'artiste Droits d’auteur - Pour sa dernière exposition, la Pinacothèque de Paris a été contrainte de payer pour l’usage du nom « Giacometti ». Le Journal des Arts - n° 353 - 23 septembre 2011 Au nom de l’artiste La Fondation Giacometti a exigé de la Pinacothèque de Paris le versement de droits sur l’usage du nom « Giacometti », arguant avoir déposé le nom de l’artiste auprès de l’Institut national de la propriété intellectuelle. PARIS - La Fondation Alberto et Annette Giacometti n’apprécie guère le sujet de la dernière exposition de la Pinacothèque de Paris (lire p. 12) et n’a pas manqué de le faire savoir. Le directeur de la Pinacothèque ayant maintenu son projet, la Fondation, réputée pour son goût du contentieux, a sorti l’artillerie lourde. Pourtant, la Fondation admet, à mots couverts, choisir ses cibles, le Centre Pompidou n’étant pas nécessairement traité à la même enseigne que la Pinacothèque. Sophie Flouquet Légende photo

Judge Slams Photographer For Bogus Copyright Lawsuit: Says Use Some Common Sense, Points Out 'Utter Lack Of Similarity' A few weeks ago, we wrote about a ridiculous lawsuit from photographer Janine Gordon against fellow photographer Ryan McGinley. Gordon claimed copyright infringement, despite the photos not really being very similar at all. Here are a few examples: Thankfully, a judge has wasted little time in getting rid of this lawsuit and making it clear that the whole thing was pretty stupid, noting that basic common sense says that this is not copyright infringement: In this case, the dictates of good eyes and common sense lead inexorably to the conclusion that there is no substantial similarity between Plaintiff’s works and the allegedly infringing compositions of McGinley. Although the Court declines to conduct an exhaustive inventory of the 150 allegedly infringing images, a representative sample illustrates and confirms this result. From there, the judge picks a few of the images, and notes just how different they are. According to Gordon, this was "the most blatant" of the infringing images.

Après le peintre Boronali, le photographe Simius A qui appartiennent les droits sur une photo prise par… un singe ! Voilà une question incongrue comme je les aime, soulevée hier par le site Techdirt. Alors qu’il était en train de réaliser une série de photos dans un parc naturel en Indonésie, le photographe animalier David Slater laissa un moment son appareil sans surveillance. Un macaque malicieux en profita pour jouer avec l’instrument, intrigué par son reflet dans la lentille de l’objectif qu’il découvrait sans doute pour la première fois. Ses doigts finirent par appuyer sur le déclencheur et il en résulta cet incroyable autoportrait : L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais Techdirt a remarqué que si cette photo ne porte aucune mention de copyright, ce n’est pas le cas de cet autre cliché pris par le même singe, au bas duquel on peut lire la mention "© Cater News Agency". Mmmmmm…. On connaissait l’histoire de l’âne-peintre Boronali ; place au photographe Simius ? Après le singe peintre de Chardin, un singe photographe ? Like this:

Quand l’origami se plie aux règles du droit d’auteur La semaine dernière, plusieurs sites américains se sont fait l’écho d’une plainte en justice qui mérite amplement de rejoindre le panthéon du CopyrightMadness. Six artistes spécialisés dans l’art de l’origami ont décidé d’attaquer pour violation de leur copyright l’artiste peintre Sarah Morris, qui réalise des toiles à partir de diagrammes inventés par des origamistes pour proposer des pliages. Sarah Morris met en couleur ces diagrammes, les signe de son nom et les expose, en vue de les vendre (ici par exemple). Voyez ci-dessous pour vous faire une idée de ses créations. Pour justifier leur plainte, les origamistes avancent le fait que les titulaires du droit sur une oeuvre bénéficient du droit exclusif de produire des oeuvres dérivées à partir de leur création originale. Le fait de créer à partir de matériaux préexistants fait pourtant partie intégrante de l’art de Sarah Morris, qui se situe au confluent de la peinture abstraite et du courant "appropriationniste" de l’art contemporain.

untitled Même si le portrait est réaliste et offre des possibilités de création artistique réduite, il peut être une ouvre protégée si l'auteur a pu exprimer ses capacités créatives lors de la réalisation de l'ouvre en effectuant des choix libres et créatifs. Cependant, les médias peuvent publier une telle photographie sans le consentement de son auteur si la publication, dans le cadre d'une enquête criminelle, a pour objet d'aider la police à retrouver une personne disparue. Les faits Mme Painer est photographe professionnelle indépendante et photographie notamment des enfants dans les écoles maternelles et les garderies. Dans le cadre de son activité, elle a pris plusieurs photographies de Mlle Natascha K. Après l'enlèvement en 1998 de Mlle Natascha K., alors âgée de 10 ans, la police autrichienne a lancé un avis de recherche, pour lequel les photographies de Mme Painer ont été utilisées. La question préjudicielle Pour la Cour, une photographie peut être une œuvre protégée

Copyright Monopoly Goes Insane: Non-Copy Judged As Infringing In a shock ruling in the UK this Tuesday, a photo was found to be in violation of the copyright monopoly of another photographer. There’s only one hitch with this ruling: the infringing copy was not a copy at all, but another original with a similar composition. This verdict throws the entire copyright monopoly concept overboard; it has always been a monopoly on outright copying of a work. Here, for the first time, something that is not a copy is found to be in violation of the copying monopoly. The judge determined that the compositions were similar enough for the second photographer to be in violation of the copyright monopoly of the first one. Deem for yourself – here are the two images side by side (from the public court verdict): Yes, the images are arguably similar. So what’s the big deal, then? Because that’s exactly how you do it if you don’t want to pay a license fee on the original terms. I consider this verdict to be another nail in the copyright monopoly’s coffin.

Copyright Infringement by Sarah Morris 2013-03-21 Update: The dispute has now been settled. See details below. For several years, American artist Sarah Morris created a series of paintings on the theme of origami in which she took origami crease patterns by several international origami artists, changed the color scheme, made up her own names for them, and then sold and exhibited them internationally without obtaining permission or giving credit. For example, here are two side-by-side comparisons between the original origami artwork (on the left) and Ms. These are excerpts from our complaint. Crease patterns have a beauty and interest far beyond their role within origami. Why did we take this step, you might ask? I first contacted Ms. For further information, please see the Bay Oak Law blog entry on this case. You can also read an interview I gave on this topic on the art blog Hyperallergenic.

La petite-nièce de Camille Claudel jugée pour contrefaçon La petite-nièce de Camille Claudel, Reine-Marie Paris, a comparu ce lundi devant la justice parisienne pour contrefaçon, certains ayants-droit du sculpteur contestant la validité d'une dizaine de tirages posthumes de deux oeuvres de Camille Claudel, La Vague et La Valse. Alors que le procès devait s'achever mercredi, la 31e chambre a décidé dans la soirée d'ajourner les débats et de renvoyer le dossier devant le juge d'instruction. Il a en effet estimé que l'ordonnance de renvoi, qui saisit le tribunal correctionnel, n'était pas régulière car elle ne faisait pas état de plusieurs éléments à décharge soulevés par la défense lors de l'enquête. Fontes posthumes Passionnée par l'oeuvre de son aïeule, Reine-Marie Paris s'est constituée au gré du temps une véritable collection. Collection, raconte son avocat Me François Esclatine, dont la cote est montée en flèche en 1987 quand est sorti sur grand écran le film de Bruno Nuytten avec Isabelle Adjani. «Exploitation de certains ayants-droit»

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